Edito Une gageure ?

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Le Reporter : un an déjà ! Votre journal cherche encore à se faire une place dans le paysage médiatique du Mali. Il y a un an, jour pour jour, le premier numéro de Le Reporter était dans les différents kiosques à journaux de Bamako. Œuvre de jeunes journalistes, encore en apprentissage, Le Reporter a d’emblée affiché sa volonté d’enrichir qualitativement le paysage médiatique malien.

 

Kassim Traoré
Kassim Traoré

Si, au départ, cette entreprise pouvait paraître ardue, elle l’est toujours, il n’est pourtant pas prétentieux d’affirmer qu’elle a pris corps au fil des 365 jours de son existence. Bien sûr, l’équipe de Rédaction de votre journal est consciente que le chemin est encore long et sinueux, pour arriver à marquer de son sceau l’environnement médiatique malien. Alors, comme lors de son lancement, elle vous demande encore vos conservations, critiques, mais aussi vos bénédictions, conseils, pour arriver à s’affirmer davantage.

 

Déjà, ce n’était pas évident de faire ce petit bout de chemin au regard du contexte de sa naissance, quelques mois seulement après l’installation d’un pouvoir de fait. Autant dire que la survie de cette entreprise paraissait être une gageure. Le pari est-il pour autant gagné ? Assurément, non.

 

Mais, notre volonté reste intacte : celle d’informer vrai et en toute objectivité. Et nous vous savons à nos côtés, chers aînés, chers lecteurs, annonceurs et partenaires, pour continuer cette entreprise que nous espérons prospère dans les jours à venir. D’autant que, très modestement, nous pensons avoir été au plus près des préoccupations de vous tous. Et, Inch’Allah, cette belle entreprise survivra, grâce votre soutien, aux aléas de tous ordres. Tant que la libération de la Parole restera une donne immuable en République du Mali ; tant que la liberté d’expression et celle de presse existeront au Mali.

 

Encore merci à vous, chers lecteurs, annonceurs et partenaires, vous qui nous avez accompagnés ; vous qui continuez à nous accompagner. Nous honorerons notre part du contrat de confiance qui nous lie. Incha’Allah !

La REDACTION

 

 

La presse malienne en fête :

 

Le Reporter a un an !

 

 

 

Votre hebdomadaire préféré d’informations générales, Le Reporter, celèbre aujaurdhui mardi 12 novembre 2013, son premier anniversaire. Pour l’occasion, nous avons bien voulu recueillir les impressions de quelques-uns de confrères sur la vie de votre Journal. Lisez !

 

 

 

Yapi  N’Guessan (Journaliste au  Combat) : «A peine un an d’existence, ce journal a osé publier de grands dossiers»

Le Reporter est un journal qui a révolutionné le monde des médias au Mali. Car, à un an seulement de son existence, ce journal a osé publié de grands dossiers sur la gestion calamiteuse dans l’administration malienne et a pris surtout le devant pour tirer la sonnette d’alarme sur les dérives des autorités du pays. Je ne peux que souhaiter bon anniversaire à ce journal. Qu’il continue sur cette lancée pour le bonheur des lecteurs que nous sommes. Surtout qu’il ne change pas de ligne éditoriale. J’ai foi en l’avenir de ce journal et chapeau à ses promoteurs !

 

 

 

Nouhoum Dicko (Le Prétoire) : «Le produit sur le marché traduit le sérieux et le professionnalisme de cette rédaction»

Mes félicitations d’abord pour cette équipe du journal «Le Reporter» qui fait du bon boulot depuis une année. Face à la concurrence et à d’autres difficultés de notre métier, il est plus que jamais nécessaire qu’il redouble d’effort pour maintenir le cap, dans l’unité et la solidarité de ses responsables et employés. Je souhaite bon vent au journal Le Reporter. Joyeux anniversaire et bon vent !

 

 

 

Mohamed Kanouté (Radio Kayira) :  «Un an dans la vie d’un journal, ce n’est pas un jour»

je souhaite joyeux anniversaire au journal «Le Reporter». Un an dans la vie d’un journal, ce n’est pas un jour ; c’est beaucoup. Nous prions le Grand Dieu pour que les journalistes de «Le Reporter» continuent à nous informer dans les années à venir avec plus d’innovation. Courage aux travailleurs et bon vent !

 

 

 

Issa Fakaba Sissoko  (Journaliste à Studio Tamani) : «J’ai un regret à signaler, c’est la disparition de la rubrique «Les leaders du Mnla du Sud».

Par ailleurs, une année dans la vie d’un journal, c’est à la fois beaucoup et peu. Beaucoup, au regard de l’énorme défi de la régularité dans les kiosques. Mais peu, quant aux défis à venir et qui sont utiles à relever.

 

 

Ces défis, c’est la détermination à persévérer dans le travail que les journalistes, malgré l’environnement hostile où des «hommes d’Etat» bombardés à la tête du pays par des concours de circonstance, estiment que «la presse n’a rien servi à l’humanité». Votre défi est de faire échec aux projets mafieux de ces gens là, dont l’objectif est d’avoir une presse qui cire leurs bottes. Jusque-là, vous résistez à cette pression. Et merci pour vous-mêmes.

 

 

 

En l’espace d’une année, «Le Reporter» a réussi un certain nombre de défis que nous, lecteurs, estimons comme un motif de satisfaction : la régularité des parutions, la rigueur dans la correction des textes, l’effort de recherche dans la collecte et le traitement de certaines informations. Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt et j’invite l’équipe à ne pas se plaire dans l’auto-satisfaction. Donnez davantage la parole à tout le monde, notamment aux plus faibles qui n’ont pas toujours accès aux plateaux des chaînes de télévision.

 

 

La satisfaction que nous avons de votre travail, doit davantage vous mettre la pression, à ne pas décevoir vos lecteurs. Si j’ai un regret à signaler, c’est la disparition de la rubrique «Les leaders du Mnla du Sud». Cette rubrique doit continuer, mais peut-être en donnant une autre orientation et un autre traitement. Bon courage !

 

 

 

Youba Konaté (Zénith Ballé) : «Vous relevez le premier défi pour tout nouveau organe malien»

Pour un début, je crois que ce n’est pas mauvais, car vous relevez le premier défi pour tout nouveau organe malien, à savoir, celui de la regularité et de la perenité. Cela est à encourager.  Courage, car le plus difficile reste à venir, c’est-à-dire, ne pas disparaître des kiosques.

 

 

 

Ramata Tembely (Journal L’Indépendant) : «Je pense quil est en train de se faire une place au soleil»

Je pense qu’il (Le Reporter) est en train de se faire une place au soleil, notamment dans le difficile paysage mediatique malien. Si toutefois vous restez dans cette dynamique de professionalisme, vous ferez, dans quelques années, partie de l’un des meilleurs titres de la place. Bon courage !

 

 

 

Bruno LOMA (Le Flambeau) : «En une année, un excellent travail a été abattu»

Je  très heureux d’apprendre que le journal «Le Reporter» souffle aujourd’hui sa première bougie. Né dans la plus grave crise qu’a connue notre pays, cet Hebdomadaire a su incontestablement se tailler un renom. Je me réjouis particulièrement tant du fond que de la forme du journal, notamment de la quintessence de ses articles. Des articles qui ne laissent personne indifférent. C’est donc dire qu’en une année, un excellent travail a été abattu. Mais, ces congratulations ne doivent pas trop émouvoir la Direction et le personnel de «Le Reporter». Ils ne doivent pas dormir sur leurs lauriers, puisque c’est maintenant que le plus difficile commence. Car, comme le dit assez bien une maxime : «Il ne s’agit pas d’être parmi les meilleurs, le plus dur est de s’y maintenir».

Bon anniversaire, bonne fête et bonne continuation !

 

 

Seyni TOURE

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