Nous les jeunes : Fêtons la saint-sylvestre avec modération

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L’événement tant attendu, particulièrement  par tous les jeunes, c’est la Saint-sylvestre dont les préparatifs vont bon train. Pour les uns, ce sont des habits, pour les autres, ce sont des produits esthétiques et de beauté. Dans cette période du seuil du Nouvel an, nombreuses sont les personnes qui s’apprêtent à célébrer cet  événement.

La particularité de cette fin d’année est qu’elle intéresse toutes les couches sociales, tous les âges et toutes les conditions. De nos jours, le 31 décembre figure parmi les jours les plus mouvementés et les plus fêtés à travers le monde. Mais ce jour peut être aussi le plus dévastateur en matière de drame, pas seulement à cause des accidents de la circulation, mais à cause de scènes dites de « trahison » que les jeunes s’infligent souvent entre eux et leurs petites amies. Selon leur gravité, ces scènes  peuvent conduire à des blessures et autres  ecchymoses graves, souvent à des pertes en vie humaine.

Pour cette seule nuit (du 31), certains sont capables de faire du n’importe quoi rien que pour habiller la copine qui doit leur tenir compagnie. Malheureusement, cette nuit  finit souvent  en queue de poisson avec des larmes et des cœurs brisés. Dans ce jeu de « nigauds », il y a ceux qui, sachant qu’ils ne sont pas aimés par leur compagne, dépensent comme des fous rien que la convaincre, ne serait-ce que le temps d’une nuit. Malgré tout, ils peuvent se retrouver « plaqués ». Mais le cas peut arriver autant au garçon qu’à la fille ?  Dans ce cas, à qui faut-il s’en prendre ? Sous le poids du chagrin, certains, pensant pouvoir se faire justice, peuvent finir en prison, donnant ainsi une tournure désagréable à leur vie. D’autres, qui ne vont pas jusqu’à vouloir se rendre justice, prennent leur mal en patience ou pleurent à chaudes larmes. Tout cela pour avoir été « plaqués » au cours d’une seule nuit.

Pendant que les autres fêtent gaiement leur Réveillon, on voit de gros gaillards en train de pleurnicher ou de sangloter en imaginant leur « dulcinée » entre les bras d’un autre. Pour d’autres, rien de tel, mais c’est parce qu’ils se sont endettés pour celle qu’ils ont choisie pour une nuit et que cette dernière les a « plaqués ». Ceux- là pensent déjà à l’après- fête du 31. Sans compter que la dette qu’ils seront obligés de rembourser ne leur a finalement rien servi. En plus, ils ont rendue la fête belle pour une (ou un) autre qui leur a faussé compagnie avant de disparaitre sans laisser de traces. Quel malheur ! Souvent les filles ne cherchent pas loin : c’est le plus offrant qui verra la couleur de leur peau. Quelle sont le rôle et la place des parents dans cette situation désastreuse de notre société ?

S’il y a eu des cas où la fille a été coupée en petits morceaux et brûlée par son amoureux fou, il y a également eu des cas où le copain cocu a retrouvé sa traîtresse de partenaire et l’a tout simplement…déshabillée en public. Nos sœurs doivent donc beaucoup faire attention, et les jeunes fêtards ne doivent pas se laisser aller au « forcing » lorsqu’ils n’ont pas les moyens. Les temps étant actuellement très durs, nous devons faire avec. Comme un chemin qui se dessine et se dévoile, voici la nouvelle année qui commence. Et sur la route de nos nouveaux projets, le soleil se mêle aux étoiles. Que Dieu agrée la République !

Cheick Oumar Keïta

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