Mali : « La CEDEAO reste disponible pour accompagner le Mali pour le retour à l’ordre constitutionnel… »

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« La CEDEAO reste disponible pour accompagner le Mali pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections crédibles dans un délai raisonnable et réaliste », a indiqué, le dimanche 16 décembre 2022, l’institution, sur ses réseaux sociaux. L’information a été aussi relayée sur Facebook et Twitter par le président de la commission de la CEDEAO l’ivoirien Jean-Claude Kassi Brou. Un jour avant, le samedi 15 janvier, Jean-Claude Kassi Brou avait expliqué que « les sanctions imposées par la CEDEAO au Mali visent avant tout les autorités militaires de la Transition qui ne veulent pas organiser pendant plus de 5 ans les élections qui auraient permis au peuple Malien de choisir démocratiquement ses dirigeants ». « Dans l’intérêt des populations, les produits essentiels (produits alimentaires, médicaments, équipements de lutte contre COVID, électricité́, produits pétroliers…) ne sont pas concernés par ces sanctions et continueront à être importés au Mali », avait-il précisé.

Cette déclaration intervient après que plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi dernier au Mali pour afficher leur soutien aux autorités de la transition et dénoncer les sanctions de la CEDEAO.

Pour rappel, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ont pris, au cours d’un sommet extraordinaire sur le Mali, le dimanche 9 janvier 2022 à Accra, des sanctions économiques et financières contre le Mali pour n’avoir pas respecté le délai de la transition. Ces sanctions économiques et financières sont entre autres : fermeture des frontières entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO. En réaction, le gouvernement du Mali a produit un communiqué le même jour pour condamner ces « sanctions illégales et illégitimes prises par l’UEMOA et la CEDEAO ». Par ailleurs, le gouvernement malien précise qu’il se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités.

M.K. Diakité

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5 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi ne pas organiser des élections plus tôt.

    Assimi Goïta pourrait se présenter ..Si il est élu alors les défilés pour son soutien seraient confortés

    Le Mali c’est une population de 20 millions de personnes..
    En fait cette demande de la Junte d’un délai de 5 ans de plus c’est pour mieux préparer les élections après peut-être des succès militaires ..
    Rappelons que Moussa Traoré était général et que Amani Toumani Touré était aussi général…
    Ces 2 généraux n’ont pas eu en tête l’idée de faire une armée décisive malgré l’aide de l’URSS..
    A Soudan le carnage continue

  2. C est très malheureux, les chefs d état actuels de la Cedeao et tous ceux qui les soutiennent et pensent comme eux ne savent même pas ce qu est «  l’ordre constitutionnel «  L ordre constitutionnel est le vouloir, la volonté d un peuple pour une bonne gouvernance. Le peuple est au- dessus de la constitution. Le peuple malien ayant approuvé le pouvoir militaire, signifie que le Mali est dans l ordre constitutionnel que réclame illégalement et d une manière illégitime la Cedeao et tous ses alliés.

  3. Le Mali n a besoin de l accompagnement de qui que ce soit de l extérieur du pays pour régler ses problèmes internes pour le retour à l ordre constitutionnel. Le Mali état souverain doit seulement informer la communauté sous régionale et internationale de ses décisions prises ou approuvées par le peuple malien.

  4. ODUESP, la premiere est vrais. La CEDEAO est une association d’idiots, incapable d’imaginer la porte de leur sanctions sur la populations qu’ils sont supposé aider et protèger. Leur maître Macron n’ a pas expliqué dans la lettre addresse à eux l’impact des sanctions sur la vie de la population. Que Dieu sauve la’ Afrique, Amen.

  5. Est-ce cet Ivoirien, Président de la Commission de la cedeao est t-il idiot ou bien il nous prend pour des abrutis.
    Avec quoi les maliens vont-ils payer les aliments, les médicaments et autres produits de première nécessité si les transactions ne peuvent pas être effectuées ??

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