Fausses déclarations en douane : Plus de 100 milliards Fcfa d’évasions en hydrocarbure

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Modibo Kane Kéita
Modibo Kane Kéita

Les limiers du ministère de l’Economie des finances ciblent particulièrement les portes douanières de Djiboli, quoique l’ensemble des frontières soient concernées par le phénomène. Ils espèrent ainsi mettre le grappin sur des importateurs qui, en complicité tacite avec les douaniers, ont le malin plaisir de ne pas présenter le même contenu que celui déclaré en douane et au niveau des affaires économiques. La supercherie consiste, déplore une source digne de foi, à déclarer du gasoil aux niveaux de tous les services impliqués et transporter la même marchandise jusqu’aux frontières où, le contenu des citernes est transvasé contre de l’essence. Le premier produit n’ayant pas la même valeur, ni la même taxation que le second, la différence occasionne naturellement des pertes énormes. Elles ont été estimées, selon plusieurs sources, à une centaine de milliards Fcfa depuis que la manœuvre échappe à la vigilance des services économiques et financiers du Mali.

Sauf complicité à certains niveaux, indiquent des connaisseurs du milieu, la malice n’aurait pu jamais prospérer au nez et à la barbe des éléments d’un maillage constitué des services douaniers aux entrées et d’une structure comme l’Onap qui gère les stocks de carburant des importateurs. Mieux, l’attention des autorités aurait été attirées par une chute drastique des recettes du bureau douanier des hydrocarbures, qui sont passés en quelques années d’une quinzaine de milliards à moins de la dizaine, dénoncent les langues pendues.

Et de faire remarquer, par les mêmes sources, que la prudence et la retenue des agents à fait remonter les recettes depuis que les postes de Djiboli et d’autres entrées suspectes se trouvent dans la ligne mire des limiers du département.

En attendant de mettre la main sur les importateurs concernés et leurs complices au niveau de la douane, une interrogation commence à tarauder les observateurs. Pourquoi les hydrocarbures rapportent plus de recettes à certains pays comme le Burkina Faso avec deux fois moins d’importations que le Mali ?

C’est dire que les importateurs maliens n’ont pas manqué de solutions alternatives à la vielle pratique du coulage jadis circonscrite par les enquêtes.

La Rédaction

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17 COMMENTAIRES

  1. ” Au Mali, le malien honnête est celui qui n’a pas eu l’occasion de voler”

    “L’état est comme un puits et la politique l’outil dont on se sert pour puiser”

    Pensez-vous vraiment que le Mali peut sortir du gouffre avec des responsables qui bouffent pas tous les orifices ( de la bouche aux F e s s es). Qu’Allah ait pitié de l’âme du Maliba.

    Avec toutes mes excuses, je ne fais que citer des extraits d’un roman lit dans les années 80, d’où les guillemets.

  2. Je jure tant que IGOR est devant ce département ils vont volé plus de 400.000.000.000 . Qui sont ils se sont le Grin de IGOR et Karim qui tu tout le jour la finance publique . Sinon comment peut on y croire dans une république sérieuse on peut voler 100.000.000.000. Maintenant je comprends pourquoi certains cadres de haut niveau ont été relevé de leurs postes , par exemple au TRESOR le directeur BEN a été liquidė parcequ’il a dénoncé les fausses cautions que IGOR même faisait partir des voleurs , on sait comment les opérateurs sont payés vraiment finalement CEST de la merde merde merde QUILS partent

  3. Dieu est grand, il y’à quelques mois l’ancien Dg du Tresor, Mr Ben Haidara a épinglé un vaste réseau de faussaires de cautions pour l’importation du carburant pour plus de 10 milliards impliquant plusieurs banques de la place. Il a demandé et obtenu l’annulation des agreements d’importation de la plupart de ces bandits importateurs de carburant. Mais contre toute attente il a été relevé de ces fonctions par Igor avant même que ce dernier ne prenne fonction. Ce n’est donc pas étonnant qu’il ait 100 milliards aujourd’hui à la Douane. Comme quoi au Mali le mérite paye rarement et ce sont les délinquants financiers qui sont promus au détriment des cadres honnêtes qui sont humiliés . Avec les nominations d’Igor il faut s’attendre au pire dans les mois à venir aux Finances. Tant qu’on ne mette pas fin à la corruption et à l’impunité on ne pourra jamais se développer.

  4. Quand le vole commence au sommet de l’Etat, qui ne volera pas? Peut être toi et moi qui avons eu une éducation sur le respect de la chose publique. IBK ; Boubeye ; Filly ; Mahamadou camara et Ben Barka ; Jaqueline en plus de Sada et de son directeur de la police ont été pris la main dans le sac. A chaque fois IBK dit qu’ils n’ont rien fait et il les redéploie à d’autre fonctions!
    Qui est l’im-be-cil qui ne fera pas de-même?
    Le vol au Mali se trouve au Sommet de l’Etat!

  5. ” anarchie ” democratisée.un nouveau système de gouvernance.
    a prendre où a laisser ? . c’ est le marraton ” toutes categories les mamans ne seront pas en restes. Discution terminée la solution est unique..les chefs ont deliberement laissé rétrecir le goulot de la gène.” dieu pour tous ” je suis fier dans ma peau d ‘” âne” entre le plaisir de remplir et de la vider il y a le néan.

  6. ( Desespoir ).reste t’ il encore un un (e) juste citoien(ne) pour sauver le navire?.
    s’il en manque .que le droit d’usurper soit hebdomadaire de sorte que toutes les semaines la direction et toute l’équipe cède ,a une autre. cette methode peut être adaptée dans un royaume * des bandits* .
    oui le ” mali ” doit changé de *nom*.c’ est une insulte a la memoire du * père* de la nation.. nous autres oubliés : “paysans” contenterons de nos dû..

  7. Merci d’informer le DG de la Douanes que les motocyclistes ( Jakarta – sanili ) souffre le martyre à Bancoumana où le Douanier en place demande le dédouanement des motos et chacun doit payer 50.000 f cfa . Dans les autres postes personnes ne demandent les dits documents . Les douaniers ne demandent pas du DG KEITA . Il faut nos frères malinkés . Ce pas normal . Mr KEITA , il instaurer le numéro vert pour permettre aux contribuable de connaitre les mécanismes des procédures de la douane

  8. Et après ça, ce sont les aides internationales qu’on vient accuser à corps et à cri de nous…..étrangler ou de nous affamer! 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

    100 milliards ici… 3 Milliards là… 20 milliards là-bas… 😳 😳 😳 😳 😳 Et on se plaint!… Et c’est le FMI qu’on insulte… La coopération Française… L’USAID… La GTZ… Bref: L’aide “EXTERIEURE” quelle qu’elle soit (mais qu’on empôche quand même et qu’on se garde bien de refuser!… 8) 8) 8) 8) ))

    On a l’air malins… 😳 😳 😳 😳 😳

  9. Il n’est jamais tard pour mieux faire. Il y a des cadre intègres dans ce pays ii faudrait qu’on les exploite. Le Mali a des insuffisances en terme de ressources humaines de qualité (l’honnêteté).
    La grosse plaie du Mali est que généralement ceux qui se comportent mal ne sont ni inquiétés à plus forte raison d’être sanctionnés. Comment veut-on que notre pays se développe dans ces conditions chaotiques.
    Il est temps de se ressaisir, prendre des mesures drastiques pour endiguer la corruption, le détournement en un Mot.

  10. les grands voleurs qui sont a la base des detournement de la sorte qui sont aimees par Igor et IBK si non Zoumana Mory ne doit pas etre nomer DG de L’ONAP suivez cette lecture

    😈 7 milliards détournés à la Douane du Mali : Zoumana Mory Coulibaly cité dans l’affaire
    Par David DEMBELE – 17/06/2011

    En effet, le dernier rapport du vérificateur général épingle la direction générale des douanes à plusieurs niveaux.

    Le manque à gagner de 7 milliards décelé par le Vérificateur général dans son dernier rapport, a suscité plein de remous au Bureau des produits pétroliers relevant de la Direction générale des Douanes. Le premier responsable de cette structure, en la personne de Zoumana Mory Coulibaly, ne sait plus où donner de la tête car accusé (à tord ou à raison) par l’opinion publique qui trouve ainsi un justificatif aux folles dépenses du mystérieux homme qui, depuis un certains temps, s’est lancé dans une campagne effrénée pour réclamer la candidature de l’ancien PM Modibo Sidibé à l’élection présidentielle de 2012. En effet, le dernier rapport du vérificateur général épingle la direction générale des douanes à plusieurs niveaux. Les griefs du végal portent notamment sur les fraudes, la falsification des arrêtés ministériels, le refus de produire certains documents administratifs, la minoration du montant relatif aux droits et taxes dus par les importateurs, la remise des marchandises aux importateurs avant le paiement des droits et taxes, etc.

    Toute chose ayant occasionné un manque à gagner abyssal de 7 milliards F CFA. Faut-il le rappeler, le Bureau National des Produits Pétroliers (BNPP) que dirige un grand défenseur de la candidature de Modibo Sidibé intervient dans les importations de produits pétroliers. Il vérifie et liquide les droits et taxes des importations. A cet égard, il est le seul habilité à le faire. C’est un bureau spécialisé de la direction générale des douanes, créé en 1997. Le BNPP, note le rapport du végal, joue un rôle central dans la réalisation des recettes liées aux importations de produits pétroliers. Ces recettes douanières financent le budget d’Etat, à hauteur de 30% en moyenne. La contribution annuelle des produits pétroliers aux recettes douanières, tourne autour de 35%. Si en 2007, les recettes se sont élevées à 217,36 milliards de FCFA, elles étaient à 212,22 milliards de FCFA en 2008.

    Au cours de la vérification, les ré-calculs ont révélé que pour 6 530 déclarations de mise à la consommation, les droits et taxes liquidés par le BNPP sont inférieurs aux montants dus sur la base du TEC et des arrêtés en cours d’application. En termes de chiffre, le montant total liquidé par le BNPP est de 25,82 milliards de FCFA alors que pour les mêmes opérations, les re-calculs font ressortir la somme de 33,43 milliards de FCFA. C’est ce dernier chiffre qui aurait dû être liquidé. Entre les deux montants, il y a un écart de 7,61 milliards de FCFA, qui auraient dû être payé par les importateurs. Pourquoi les 7 milliards n’ont pas été payés ? Seul le responsable du Bureau national des produits pétroliers, Zoumana Mory Coulibaly pourrait répondre à cette question.

    Falsification
    En dépit de cette situation du reste rocambolesque, le bureau du vérificateur a constaté que le BNPP s’adonne à la falsification de certains arrêtés ministériels. Cela par les bons soins du fameux Zoumana Mory. Ainsi les vérifications établissent que 31 arrêtés portent le même numéro et la même date, présentaient des taux différents pour la valeur CAF et la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) différents. Il s’agit des arrêtés en vigueur en février, mars, avril et mai 2007 remis à l’équipe de vérification par le BNPP. Ces documents, censés être les mêmes que ceux fourni par l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP), en diffèrent à l’intérieur des tableaux où sont portées les valeurs à utiliser pour liquider les déclarations en douane. Dans de nombreux cas, les taux des arrêtés reçus de l’ONAP sont supérieurs à ceux des arrêtés remis par le BNPP. Par conséquent, les droits et taxes liquidés sont inférieurs à ceux qu’on obtiendrait en utilisant les arrêtés fournis par l’ONAP.

    Sur toute la chaine, le responsable du Bureau national des produits pétroliers a fraudé. D’où de nombreux observateurs qui déduisent que les 7 milliards ont été détournés pour des fins politiciennes pour venir en soutien à un potentiel candidat de la présidentielle de 2012. Nos multiples tentatives pour entrer en contact avec « l’incriminé » se sont soldées en échec. En tout cas, l’ancien PM Modibo Sidibé, jouit pour le moment du soutien démesuré de Zoumana Mory Kouyaté. Il faut absolument que la justice se penche avec diligence et probité sur ce dossier qui représente un véritable crime économique.

  11. Bonjour, il y a bien longtemps que le ridicule ne tue plus au mali, aujourd’hui dans notre pays voler et passer de pauvre a multimillionnaire voire milliardaire est un acte héroïque, la preuve les gens disent a il a réussit sachant bien qu’il s’est enrichit, c’est un phénomène qui est désormais encré dans la mentalité malienne, c’est bien de noter ces faits dans des articles mais la suite nous la connaissons, l’acte restera impunie il y aura une accalmie pendant un certain temps et les bonnes habitudes reprendrons.

  12. Lutte contre la corruption : Zoumana Mory Coulibaly entre les mains de la justice
    L’indicateur Renouveau, 28/09/2011 Commentaires [ 81 ] E-mail Imprimer

    Zoumana Mory Coulibaly
    L’ancien chef de Bureau des produits pétroliers des douanes, Zoumana Mory Coulibaly, a passé les dernières 48 heures entre les mains des enquêteurs du Pôle économique de Bamako. Il devait s’expliquer sur les fautes commises dans l’exercice de ses fonctions évoquées dans le dernier rapport du vérificateur général publié en juillet 2011. Un coup dur pour le camp de l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé dont M Coulibaly, 7è vice-président du comité exécutif de l’Adéma-PASJ, est l’un des grands animateurs.

    Dans sa lutte contre les crimes économiques, le procureur anti-corruption, Sombé Théra, a actuellement dans son collimateur l’un des grands barons des douanes et du parti majoritaire, l’Adema-PASJ, en la personne de Zoumana Mory Coulibaly. Selon des sources très proches du Pôle économique de Bamako, ce cadre et 7è vice-président du parti de Dioncounda Traoré, mais soutien de la candidature de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé à la présidentielle de 2012, a passé les dernières 48 heures dans les locaux du Pôle économique. Il devait s’expliquer sur les irrégularités et les fautes commises par lui à son ancien poste de chef de bureau de pétrole des douanes. En effet, dans le dernier rapport publié en juillet dernier par le bureau du Vérificateur général, il est reproché un manque à gagner de 7 milliards au Bureau des produits pétroliers, un bureau spécialisé de la direction générale des douanes créé en 1997 dont la contribution annuelle des produits pétroliers aux recettes douanières, tourne autour de 35%.

    Les griefs du végal portent notamment sur les fraudes, la falsification des arrêtés ministériels, le refus de produire certains documents administratifs, la minoration du montant relatif aux droits et taxes dus par les importateurs, la remise des marchandises aux importateurs avant le paiement des droits et taxes, etc.

    Au cours de la vérification, les ré-calculs ont révélé que pour 6 530 déclarations de mise à la consommation, les droits et taxes liquidés par le BNPP sont inférieurs aux montants dus sur la base du TEC et des arrêtés en cours d’application. En termes de chiffre, le montant total liquidé par le BNPP est de 25,82 milliards de FCFA alors que pour les mêmes opérations, les re-calculs font ressortir la somme de 33,43 milliards de FCFA. C’est ce dernier chiffre qui aurait dû être liquidé. Entre les deux montants, il y a un écart de 7,61 milliards de FCFA, qui aurait dû être payé par les importateurs.

    7 milliards impayés

    Le bureau du vérificateur aurait également constaté que le BNPP s’adonne à la falsification de certains arrêtés ministériels. Cela par les bons soins du fameux Zoumana Mory. Ainsi les vérifications établissent que 31 arrêtés portent le même numéro et la même date, présentaient des taux différents pour la valeur CAF et la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) différents. Il s’agit des arrêtés en vigueur en février, mars, avril et mai 2007 remis à l’équipe de vérification par le BNPP. Ces documents, censés être les mêmes que ceux fourni par l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP), en diffèrent à l’intérieur des tableaux où sont portées les valeurs à utiliser pour liquider les déclarations en douane. Dans de nombreux cas, les taux des arrêtés reçus de l’ONAP sont supérieurs à ceux des arrêtés remis par le BNPP. Par conséquent, les droits et taxes liquidés sont inférieurs à ceux qu’on obtiendrait en utilisant les arrêtés fournis par l’ONAP. Pourquoi les 7 milliards n’ont pas été payés ? C’est à cette question que doit répondre aujourd’hui le responsable du Bureau national des produits pétroliers au moment des faits, Zoumana Mory Coulibaly devant les enquêteurs du Pôle économique. Sa situation actuelle constitue sans nul doute un coup dur pour le camp de l’ancien PM qui compte à la fois sur son expérience politique que sur ses moyens financiers et matériels pour la prochaine campagne présidentielle.

    Aux dernières nouvelles, on apprend que Zoumana Mory était interrogé en même temps que l’ancien directeur général de l’ONAP, Ousmane Gouro Diall. Mais, décidé de se tirer d’embarras, le premier négociait déjà une liberté provisoire moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Reste à savoir si la justice lui accorde cette faveur ?
    Ce meme Zoumana Mory est aux commandes a L’office national des produit pétroliers du Mali comment voulez- vous le Mali avance si on pietine des cadres méritants au profit des saletés de la trame de Zoumana Mory ,il n’a pas sa place a ONAP

  13. il faut créer une autre structure charger de la vérification des des importations regardez un peut aujourd’hui la Cote d'ivoire quand est que on veut faire du sérieux au mali il y a des douaniers qui ne savent pas ce que veut dire un ETAT ils pensent que la douane c'est leur bien personel

  14. je suis vraiment étonné qu'on fait semblant de ne pas savoir ça depuis des années,on parle des hydrocarbure les marchandise solides c'est pire que tout ça on met 5 conteneurs dans un camion et on déclare deux tous les douaniers du mali connaissent ce phénomène qu'on ne nous prenne pas comme des idiots

  15. c’est la honte pour un pays qui patauge à la sortie d’une crise et que les gens se mettent à voler l’argent du peuple . Comme il n’y a pas de justice pour les voleurs au col blancs , le vol est à un bel avenir au Mali. Surtout qu’il parait qu’il faut payer 3 millions pour être douanier et le retour sur l’investissement est court alors il faut beaucoup voler . Du courage aux douaniers voleurs et malhonnêtes en attendant la justice divine dont l’attente est longue ( à la retraite du douanier ) :mrgreen: :mrgreen: 😳 😳 😉 😉 😉 😉 😉

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