Edito : En route vers l’assaut final

2 Nov 2012 - 07:24
2 Nov 2012 - 07:24
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« Quand la guerre offre de précieuses opportunités diplomatiques au monde, la paix sans la guerre devient inopportune et sans intérêts »   Pour la première fois la notion de ‘’guerre juste’’ trouve tout son sens Cette paix qui consisterait dans la reddition des envahisseurs terroristes, personne n’en veut plus,  dans les coulisses, sauf Blaise Compaoré, l’émir du Qatar et Bouteflika pour des raisons que tout le monde connait désormais, mais dont personne ne veut parler pour des raisons ‘’ diplomatiques‘’, il faut lui préférer désormais la guerre totale.  C’est le genre de guerre que tout le monde peut défendre tellement il fait l’unanimité, tellement il est juste. C’est le genre de guerre qui réconcilie le monde avec lui-même, qui fait des peuples, riches comme pauvres, des entités respectables. C’est le genre de guerre qui rappelle les principes universels du droit positif, qui leur donne tout leur sens et un contenu compréhensible et partageable malgré leur  caractère abstrait. C’est le genre de guerre qui fait oublier toutes les autres quelle que soit leur légitimité, c’est le genre de guerre qui peut même  permettre au frileux ou au fautif d’hier de se faire une nouvelle virginité en devenant  juste aujourd’hui et bénéficier par conséquent d’un sentiment légitime de sympathie. C’est le genre de guerre qu’il est impossible de ne pas mener. C’est le genre de guerre qui sauve, qui libère, qui affranchit, qui honore les peuples humiliés du monde.  . C’est le genre de guerre dont aucun Etat ne peut se prévaloir de l’exclusivité, même pas la nation directement victime. Cette guerre-là n’est plus la guerre du Mali, même si le théâtre des opérations se trouve au Mali, ni la guerre de l’Afrique. C’est la guerre du monde entier qui doit être menée par toutes les nations  éprises de liberté, de paix, de justice, de dignité. C’est la première guerre nécessaire, obligatoire, pour laquelle tous les pays du monde sont alliés. Une Guerre à ne surtout pas perdre Mais c’est une guerre à mener avec rapidité et efficacité afin qu’elle soit brève, victorieuse et relativement peu coûteuse, de préférence avec beaucoup plus de prisonniers que de morts parmi les forces ennemies, pour leur apprendre ce que signifie la loi, la justice, les droits de l’homme, quels que soient ses défauts et ses travers. C’est une guerre qui doit donner un nouveau souffle et une dynamique positive a la diplomatie et aux relations souvent heurtées entre les Occidentaux d’une part, la Russie, la Chine et l’Iran  d’autre part; entre l’Algérie et le Maroc, entre l’Afrique du Sud et le Nigeria, entre Israël et les Etats arabes. Ce n’est sûrement pas trop osé de dire que cette guerre sera la guerre de l’ONU et de M. BANKI MOON qui a là, une occasion inouïe de réussir sa mission à la tête de cette noble organisation qui peine à faire parler les nations d’une seule et même voix. Suite à l’occupation des 2/3 de son territoire par des va-nu-pieds, des bandits, des criminels et des vauriens ignares, le Mali continue certes de payer très cher et dans la douleur de l’humiliation, deux décennies d’incurie, de boulimie, d’incompétence et de manque de sérieux de son élite dirigeante corrompue. Mais le Mali bénéficie aujourd’hui de la sympathie spontanée et unanime de la communauté internationale dans sa grande diversité de sensibilités, d’opinions et d’intérêts, du fait de la grandeur de sa nation éprise de paix, de justice, pleine d’humilité et très attachée aux principes de respect des droits et libertés humains et de la solidarité entre les peuples. Oui. Les troupes occidentales au sol, si nécessaire Pour toutes ces raisons, aussi utiles les unes que les autres, qui dépassent largement les objectifs premiers de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali par la libération de ses territoires occupés, les forces françaises, américaines, russes, chinoises, israéliennes, iraniennes,….et africaines ont l’impérieuse obligation de participer directement aux combats et au sol, sous le commandement d’officiers maliens ou africains si et seulement s’ils en ont les compétences, pour anéantir la menace des terroristes et criminels, jihadistes du vol, du viol, de la prise d’otages et du trafic d’armes et de drogue. Aliou Badara Diarra

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