Fin de la Convention Etat-Eglise Catholique : L’appel au secours du Syntec
La perspective du licenciement du personnel de l’enseignement privé catholique, conséquence de la fin de la Convention entre l’Etat et l’Eglise Catholique préoccupe le Syndicat national des travailleurs de l’enseignement catholique (Syntec).

La rencontre avait pour but d’expliquer la précarité de la situation des enseignants, plus particulièrement ceux de l’Enseignement Privé Catholique du Mali depuis plusieurs décennies, parler des conséquences du licenciement annoncé après la fin de la Convention entre l’Eglise et l’Etat du Mali et faire des propositions.
Selon son Secrétaire général et principal conférencier, Kalifa Raymond kamaté, « il est plus douloureux et incompréhensible, que nous puissions tous assister dans le silence, au licenciement de tous les enseignants de l’enseignement privé catholique du Mali, au prétexte de motif économique».
Plus de 1613 enseignants menacés
« Dans quelques semaines seulement, ces hommes et femmes résilients, piliers de la transmission du savoir, seront les victimes d’une indifférence qui ne devrait plus avoir sa place dans une nation qui aspire tant à sa souveraineté, au progrès, à la justice et au respect de la dignité de ses filles et fils», regrette-t-il.
Si les anciens partenaires, à savoir l’Eglise et l’Etat se sont mis d’accord sur des modalités pour la continuité des activités pédagogiques, un flou règne sur le sort du personnel. A ce jour plus de 1613 enseignants sont menacés de se retrouver au chômage après des décennies de service.
Face à cette menace d’atteinte à la dignité humaine, au droit des enfants, des familles au bord du dénuement, les syndicalistes lancent un appel aux autorités pour leur implication totale afin d’aboutir à un dénouement heureux. « Entre licenciement et reversement, les enseignants de l’enseignement catholique choisissent le reversement au compte de l’Etat. Aux autorités de la république, prière d’agir !», clament-t-ils. D’autres centrales syndicales, dont la Synergie des syndicats de l’éducation et la Cstm, ont apporté leur soutien à la demande du Syntec.
Broulaye Koné
Quelle est votre réaction ?






