Conséquences des premières inondations au Mali : 8 pertes en vies humaines et 705 personnes sinistrées

A l'issue de sa réunion tenue au Centre de coordination et de gestion des crises (Cecogec), le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes a fourni le bilan des premières précipitations enregistrées dans notre pays depuis le début de l'hivernage 2025.

19 Juillet 2025 - 01:15
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Conséquences des premières inondations au Mali : 8 pertes en vies humaines et 705 personnes sinistrées

 Ainsi, il ressort que celles-ci ont occasionné d'importants dégâts ayant causé la mort de huit personnes (dont 2 à Kayes, 3 à Bamako et 3 à Kéniéba) et affecté 705 autres.

Selon le communiqué du Comité, au total neuf cas d'inondations survenus dans le district de Bamako ; trois cas de foudre survenus (Kayes, Koulikoro et Ségou) ; un cas de vent violent survenu dans le village de Kounda (Kayes) ; trois cas d'effondrement ont été enregistrés à Bamako.

Et de poursuivre que ces événements ont causé huit pertes en vies humaines (dont 2 à Kayes, 3 à Bamako et 3 à Kéniéba) et affecté 705 personnes. Ainsi, le gouvernement présente ses condoléances aux plus blessées aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Saisissant l'occasion, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Secrétaire permanent du Comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes, a capitalisé les efforts consentis par le gouvernement du Mali, parmi lesquels on peut citer : la poursuite des opérations de sauvetage, d'évacuation et de mise en sécurité des ménages sinistrés ; le pré-positionnement des stocks d'urgence alimentaires et non alimentaires dans toutes les régions du pays, soit 250 tonnes de riz, 150 tonnes de lait, 95 tonnes de sucre, 100 cartons d'huile, 300 sacs de sel, 3 500 moustiquaires imprégnées, 2 500 couvertures, 2 500 nattes plastiques, 2 000 cartons de savon et 500 kits scolaires ; le pré-positionnement des stocks NFI dans les régions de Tombouctou, Sikasso, Mopti, Gao, Kayes ; le renforcement des structures de santé pour la prévention des maladies hydriques et la prise en charge des cas ; le renforcement du stock national de sécurité alimentaire à hauteur de 3 740 tonnes ; la réalisation des travaux de curage des collecteurs et caniveaux à hauteur de 81 % à travers le pays ; la poursuite de la diffusion de messages de sensibilisation sur les radios, les télévisions, la presse écrite et via l'application numérique SOS Sécurité ;

Le communiqué mentionne également que des activités pluvio-orageuses d'intensité modérée sont prévues en ce moment dans la partie majeure du pays. A cet effet, les risques d'inondations restent très élevés par endroits et demeurent toujours sur l'ensemble du pays selon les prévisions météorologiques. Aussi, une amorce de la montée hydrologique est observée dans les hauts bassins des fleuves Niger, Sénégal et Bani, marquant le début de la période de crue.

Sur le cours principal du fleuve Niger, les niveaux d'eau enregistrés sont supérieurs aux normales saisonnières, indiquant une montée plus précoce que celle observée au cours des trois dernières années. À ce stade (première décennie de juillet), peut-on lire dans le communiqué, aucun risque significatif de débordement n'est signalé sur les principaux cours d'eau du territoire malien.

Toutefois, les marais naturels de l'agglomération de Bamako réagissent fortement aux précipitations intenses. Cela peut entraîner des crues éclairs ponctuelles le long de certains talwegs urbains, en particulier dans les zones faiblement drainées.

À cet effet, les populations sont invitées à la vigilance et à la mise en œuvre des actions salvatrices de réduction des risques d'inondations à travers le respect des consignes suivantes : libérer les emprises et les voies d'écoulement des eaux ainsi que les zones à risque d'éboulement ; ne pas s'engager sur une route ou une ruelle inondée à pied comme en voiture ; ne jamais s'approcher des berges d'un cours d'eau en crue, ou d'un canal d'évacuation d'eau comme les caniveaux ; ne pas s'arrêter sur un pont que ce soit à pied ou en véhicule ; s'abriter dans un bâtiment ou un espace couvert et surtout pas sous un arbre pour éviter un risque de foudre en cas de forte pluie.

                                                                                          

Boubacar Païtao

 

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