Réflexion autour de la gestion de l’eau : : Rendre l’eau plus accessible

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C’est  au  ministère  des mines de l’Energie et de l’Eau, qu’a eu lieu   le mercredi  30 novembre 2022,   un  atelier   national  de validation des projets de texte portant création,  organisation, attribution et fonctionnement  du comité national  du programme hydrologique intergouvernemental( CN/PHI-Mali).

Cette  rencontre  était   placée  sous l’égide   du  secrétaire général   du  ministère des Mines,  Soussourou Dembélé  qui  avait  à ses  côtés,  la  Chargée de programmes  des   Sciences  au  Bureau  de l’Unesco à  Bamako,  Mme Dicko Oumou Dicko,  des acteurs évoluant dans le domaine hydraulique et de plusieurs partenaires techniques et financiers.

Dans une  étude  rendue publique,    il   ressort qu’au niveau mondial,  les plus  grands  objectifs  de développement   dans  l’élimination  de la pauvreté,  l’amélioration du bien-être  social,  la croissance  économique   et la protection  des ressources  ne sauraient  être  réalisées,  si  les ressources en eau  ne sont pas utilisées  de manière durable.   Aussi  ajoute  la  même source,   ” Plus de 1,1 milliards  de personnes n’ont toujours pas accès à des ressource suffisantes en eau potable  et  quelques 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à un service d’assainissement de base”.      Par ailleurs, au cours de  son  intervention,  le  secrétaire général  de tutelle   va déplorer     la  surexploitation  des eaux de surface et des   eaux   souterraines  dans nos  localités,  toute chose  qui  pourrait  remettre  en cause selon lui,  le bon  fonctionnement des écosystèmes   et  entraîner   des  pénuries  d’eau  aux  conséquences  humaines  et   écologiques  désastreuses.    ” Si   l’accessibilité,  la distribution  et l’assainissement  des ressources en eau  apparait d’abord comme  un problème local, la reconnaissance de l’eau  comme bien public mondial offre   une perspective internationale que les États  et les grandes organisations  internationales  doivent prendre en compte.” ,  a  indiqué  M Dembélé  ajoutant  au  passage,    qu’il faut mettre en place  un processus analogue  qui permettrait d’offrir    le cadre juridique  international nécessaire  à une gouvernance responsable  de l’eau, guidée par un souci  éthique en particulier,  au regard des populations les plus pauvres et les   plus démunies par rapport à cette ressource.    Quant  à    la représentante  de l’Unesco,   elle dira   que  l’eau   doit être prise en compte,  non pas seulement  comme une fin en soi,  mais comme un moyen pour  toutes les autres voies du développement.   Avant d’inviter toutes les sensibilités  à s’adonner  davantage   à   la préservation,  au  partage  équitable de l’eau à travers tout le pays,  facteur  de  développement   socio-économique.

                                                                                                                                 Yacouba  COULIBALY

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