La dame Ramata, la quarantaine sonnée, est mariée avec un homme de la diaspora malienne, mais elle a noué une relation avec Mahamane, un cadre d’une banque de la place. Une manière d’avoir un «pompier» pour calmer les ardeurs en attendant que le retour du mari qui ne vient qu’une fois tous les trois ans.
La relation entre Ramata et Mahamane a commencé au cours d’un mariage et plus précisément en novembre de l’année passée.
Une complicité s’est ainsi nouée entre la dame et son «
pompier », un homme qui, ayant le goût de la chose, s’était abonné et avait droit à certaines attributions. Le comble dans cette affaire, c’est que la dame faisait croire à sa fille que Mahamane était un cousin de retour au pays après plusieurs années d’absence. La fille ne trouvait alors aucun inconvénient à la présence d’un oncle auprès de sa maman chérie. Tard dans la nuit, au moment où la fille dort, tout se passe entre les deux amoureux occasionnels. Il arrive même parfois que Mahamane passe la nuit chez Ramata, sans que le voisinage ne soit au courant. Entre temps, Ramata qui se plaint des notes de sa fille, sollicite le concours de Mahamane pour lui prêter main-forte. Selon nos sources, la fille, moins de la vingtaine, élève dans un lycée de la place, a une bonne réputation. Tout le monde l’aime, aussi bien dans son quartier qu’à l’école. Avec ses camarades de classe, elle entretient de bonnes relations. Personne n’a jamais remarqué quoi que ce soit qui porte atteinte à son image. C’est ainsi que Mahamane a profité un jour de l’absence de la mère pour commencer à «
taper» la fille. Pour échapper à l’œil de la maman, il fixait rendez-vous à la fille en ville.
Le péché de Mahamane c’est d'avoir aimé la fille qu'il ne fallait pas. Une histoire d'amour qui a viré à la crucifixion. Pour bien atteindre le cœur de la fille, tout y allait, portable, moto Djarkata, etc. La maman ne doutait de rien, jusqu’au jour où sa fille souffrait de maux de ventre. En effet, c’est dans un centre de santé de la place que la maman se rend compte que sa fille était enceinte. Une nouvelle qui atterrit comme une bombe. Une pire humiliation pour la mère. Elle débarque dans le service de notre homme avec une colère. Pour éviter la colère de la dame, il lui remet la somme de 500.000 FCFA pour procéder à l’avortement à la fille. L’inconsciente mère s’est lancée dans cette aventure pour interrompre volontairement la grossesse de sa fille en se faisant aider par une copine. Malheureusement, les choses ont mal tourné et au moment où nous mettons sous presse, la fille est entre la vie et la mort.
La surprise, dans cette sale affaire, est que le papa de la fille sera à bientôt à Bamako. Selon nos sources, notre Mahamane a demandé un mois de congé pour changer d’air au Maroc. Mais pourra-t-il ainsi échapper à la foudre du père de sa victime ?
Destin
GNIMADI