Après des violences meurtrières entre deux villages à la frontière Mali-Guinée : Les chasseurs guinéens exposent leur « butin de guerre » dont un véhicule de la gendarmerie malienne

La vidéo fait le tour des réseaux sociaux. On y voit des donsos, des chasseurs traditionnels guinéens, exposés leur « butin de guerre » après les affrontements sanglants, les 25 et 26 novembre 2017, entre les habitants de Kantédougou Balandougou, village de la Guinée Conakry, et ceux de Niouleni, village du cercle de Kangaba.
Scène surréaliste. Dans la vidéo, les donsos guinéens filment leur butin composé d’armes, de munitions, des bérets, un pick-up de la gendarmerie nationale du Mali portant l’inscription G.I.G.M et immatriculé GRM 26 93 etc. Et dans une longue diatribe, ils expliquent les raisons et les conditions dans lesquelles ils ont pris ces matériels de guerre aux gendarmes du Mali sans l’aide, précisent-ils, des militaires de leur pays.
A noter que le quiproquo entre les habitants de ces deux villages de la frontière entre le Mali et la Guinée Conakry, selon nos sources, est dû à un litige foncier. « C’est la découverte d’une nouvelle zone à forte teneur aurifère du côté malien qui est à l’origine des affrontements entre les deux villages ».
« Selon le ministère de la Sécurité et de la protection civile du Mali, « un groupe de ressortissants guinéens armés » avait « perpétré une série d'attaques" dans la nuit de dimanche à lundi du côté malien de la frontière, évoquant un "bilan initial faisant état de deux civils tués et plusieurs autres blessés ». En fin de matinée du lundi, poursuit le communiqué, « les mêmes assaillants ont tendu une embuscade contre un détachement de la gendarmerie nationale dépêchée sur les lieux pour protéger les populations et apaiser la situation. Deux gendarmes y on perdu la vie, d'autres sont portés disparus, dont le chef de la mission, explique le communiqué du ministère. »
Le vendredi 1er décembre, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile du Mali, le général de brigade Salif Traoré et celui de l’Administration Territoriale Tiéman Hubert Coulibaly, au cours d’une conférence de presse, ont fait le bilan de ces violences meurtrières survenues à la frontière entre le Mali et la Guinée Conakry. Au total, selon le ministre de la sécurité, il y a eu, coté malien, six morts dont quatre gendarmes, plusieurs blessés et un chasseur porté disparu. Hier, lundi 4 décembre, le ministre de l’administration territoriale du Mali s’est rendu en Guinée afin de rencontrer les autorités guinéennes pour que « le calme revienne de manière durable dans cette zone ».
M.K. Diakité
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nfpSi MEME CONTRE DE SIMPLES DONZOS armés de simples fusils de chasse à 1 coup, ils arrivent à se faire tuer et se faire saisir armes et véhicules, on comprend mieux (HELAS!) que contre des terroristes aguerris d'une part et parfaitement armés d'autre part nos malheureux soldats se fassent invariablement aplatir chaque semaine, sans même arriver à se défendre!... Et on comprend d'autant mieux la REELLE INQUIETUDE de tous les observateurs (voisins de la sous-région comme puissance occidentales) à voir un mali être un véritable "réservoir" à terroristes et faire peser une grave menace pour tout le monde, et en même temps........être doté de véritables soldats d'opérette!8 ansRépondreLike (0)
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Apôtre de l’ApocalypsoLes Observateuropéens sont des manipulatEuropéens7 ansLike (0)
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kantetous ces gendarmes ont été formés sous ATT. Soit ils sont tués soit ils fuient comme ATT. même le mois passé on brûlé un pick-up des munitions de la gendarmerie dans le cercle de kenieba vers la frontière sénégalaise suite d'une incompréhension de la part de la population , mais nos porteurs n'ont aucune notion enrolles dans l’armée par favoritisme.8 ansRépondreLike (0)
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RINZBien sur il faut dire bien fort que les Guinéens et les maliens sont frères.. Mais les faits sont là : des hommes ont été tués (gendarmes et civils)..alors attention aux recettes approximatives de nos jeunes républiques africaines..et qui pourrait déboucher sur aucune sanction.. IL y a eu mort d'hommes et en plus de gendarmes !!! Il faut UNE ENQUÊTE MINUTIEUSE et précise pour savoir qui est à l'origine de cette tuerie ..Puis arrêter les coupables , les traduire en justice et les punir.. ET donner a ces actions le maximum de "publicité"..que tout le monde sache bien qu'on ne peut pas tuer son prochain ...8 ansRépondreLike (0)
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mohAdmettons que la gendarmerie malienne aurait agit par un feu nourrit, au cas ou, au cours de cette intervention, elle disposerait des moyens conséquents, et que cela entraine une hécatombe, en de faveur de ses dozos guinéens, ou même des militaires déguisés en dozos, quel sort allait être réservé aux militaires de la gendarmerie encore appelé " force humaine", au plan national et international. Certainement des gendarmes criminels qui n'ont pas hésité d'un instant d'opposer les armes militaires aux paisibles populations civiles à main vide, dans une mission de l'ordre public, qu'elles soient maliennes ou guinéenne dans tous les cas des africains. Le Mali et la Guinée étant deux poumons du même cœur, au plan social. Au plan diplomatique, la gendarmerie disposerait de peu d'arguments pour se défendre. Reconnaissons que les guinéens(dozos et militaires) ont trahi les liens séculaires qui existent entre ces deux pays, en introduisant des armes de guerre dans une simple situation de mésentente entre les populations de deux villages voisins ou le dialogue devrait prévaloir. Pour autant l'effet de surprise découle du déficit de renseignement prévisionnel que l'autorité de la gendarmerie territorialement compétente devrait assurer avant les éventements, pour éviter toute surprise et permettre la mise en œuvre des moyens conséquents, dans un élan de dissuasion. Dans tous les cas, les missions de la gendarmerie sont très difficiles, parfois délicates et souvent ingrates car s'agit de trouver un équilibre entre les missions de maintien de l'ordre public et le respect des droits et libertés individuelles. D’où le paradoxe du métier du gendarme, d'une part protéger le citoyen afin qu'il jouit de tous ses droits et libertés d'autre part garantir l'ordre public qui peut être dérangé par ce même citoyen, même au prix de la vie. D'Ailleurs, les militaires de la gendarmerie tirent leur fierté dans ce paradoxe et s'attendent à des désastres qui peuvent découler de leurs différentes interventions. Déployer la force sans pourtant nuire à la vie, dans le but d'aider le citoyen à dépasser une période difficile de sa vie, en mème temps garantir l'ordre public ont été les causes de la création des premières unités de maintien de l'ordre de la gendarmerie française lorsque toutes les interventions de l'armée régulière ont toujours eu comme conséquences des hécatombes. Et voilà pour quoi le militaire de la gendarmerie mérite le nom de soldat de la loi dont la devise est " pour la patrie, l'honneur et le droit". Donc parler de fuite des gendarmes, suppose une meconnaissance des buts des missions de l'ordre public car il ne s'agit pas d'une mission de guerre et l'adversaire n'est pas un ennemi mais un manifestant qui dérange pour être entendu. Surtout en mission de maintien de l'ordre public l'usage des armes est formellement cadré par des textes et toujours suivi de procès. Ce qui vient de se passer à Niéouleni est une autre conséquence néfaste de la balkanisation de l'Afrique, sinon il s'agit d'un même peuple. Et c'est le passage des blancs qui les ont séparés par une ligne imaginaire,8 ansRépondreLike (0)
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Bamaké" ... Le Mali et la Guinée étant deux poumons du même cœur... " ... /// ... : On dit : Le Mali et la Guinée étant deux poumons d'un même corp.8 ansLike (0)
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musilmance n'est pas vrais c'est un montage . ce véhicule appartient à la gendarmerie de la guinée konakry8 ansRépondreLike (0)
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yugubané?????? Aucun Donso ne peut s'emparer des véhicules de la gendarmerie Guinéenne, c'est le guerrier « philanthrope » Bambara qui livre tout à l'ennemi pour venir jouer au Rodéo en ville. Ces Donsos le savent, d'où leur audace et leur culot de pénétrer en territoire Malien pour....8 ansLike (0)
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FBC'est vraiment regrettable que des maliens et des Guinéens soient encore en train de s'entre tuer pendant que toutes les populations noires du monde s'indignent de la vente des noirs en Libye. Comment deux peuples aussi proches par la géographie,la culture, la religion soient à couteau tiré. Il est tant qu'on n'est un esprit solidaire en allant au-delà des frontières que le colon nous a imposé. J'approuve l'idée du ministre malien de se rendre en Guinée pour mettre fin à ces pratiques.8 ansRépondreLike (0)
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yugubanéComme je l'ai souvent dit, les Mandingues sont tout simplement dingues, sinon ces villages sont constitués des mêmes familles. Ce MANGASSOUBA qui semble être fier de son titre est à la place d'un TRAORÉ Malien qui chef des chasseurs et guérisseurs traditionnels de la Guinée jusqu'à sa mort. Tout se fait dans cette région sans tenir compte de la frontière. Je suis même surpris de voir qu'il y a une brigade de gendarmerie, car au moment où je partais dans cette région, il n'y avait rien qui te disait que tu es sortie du MALI ou de la Guinée.8 ansLike (0)
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