Daoudabougou : Le commerce florissant d’une proxénète
Agée d’une trentaine d’années, Nana opère à Daoudabougou depuis 3 ans et personne ne la soupçonne d’être proxénète. Elle a des techniques efficaces pour attirer les jeunes filles. Elle choisit toujours celles qui ont le goût du luxe et qui sont attirées par l’argent facile.
Selon Oumou, ancienne dans le domaine, il arrive même que des parents recommandent leurs filles. "Le choix des clients se fait à travers les photos. Quand un client demande à avoir une fille, plusieurs photos lui sont envoyées selon ses critères. Et le prix dépendra de l’âge, la beauté, et le savoir-faire de la fille. Les prix varient de 30 000 F CFA à 50 000 F CFA. Nana prend toujours les 50 % de la prestation", affirme notre interlocuteur.
La vie de luxe n’est pas donnée à tout le monde, toutes veulent avoir une belle vie sans travailler dure. Tout ce qu’elles veulent c’est une vie de rêve sans mettre la main à la pâte.
Sira Diarra
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KenedougouComme dans nos pays on ne se préoccupe pas des maladies psychologiques c’est pour cela qu’on pense que la prostitution est une chose facile -
vincentCe pays est vraiment foutu. Qui pouvait imaginer qu'un jour ce pays serait dans une telle situation. Le problème d'argent du malien est devenu de la folie. Ces pratiques, une fois installées dans un pays, ne disparaitront plus, en tout cas, pas pendant notre génération ni celle de nos petits-enfants. Que Dieu sauve le Mali.
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DjatoEt toi tu n’es pas le fruit de l’amour ?????
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