Mali : Près de 50 étudiants interpellés suite à une descente spéciale de police

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    Ce sont 49 étudiants qui ont été interpellés mardi dernier suite à la descente spéciale de police au Campus de Badalabougou, avant d’être déférés ce mercredi 26 septembre 2023 au Parquet de la Commune V.

    Parmi les universitaires interpellés, 30 étudiants ont été déférés pour détention illégale d’armes à feu, de munitions, d’armes blanches et complicité ; 10 autres pour détention de chicha en milieu universitaire. Ainsi que neuf estudiantins pour détention illégale d’effets militaires dans l’espace universitaire.

    L’université est un lieu de formation et de recherches. Cependant, à Bamako, cet espace devient de plus en plus dangereux, avec la présence d’armes à feu, d’armes blanches, des vols, du vandalisme, des harcèlements et de beaucoup d’autres formes de violences.

    Depuis quelques années, les violences universitaires sont devenues fréquentes sur les campus. En 2020, le gouvernement avait pris d’importantes mesures contre toute violence en milieu universitaire. Pour rappel, ces décisions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des plans de route et des plans d’action issus des recommandations du Forum national sur l’insécurité en milieu scolaire et universitaire.

    Elles portaient sur la libération des domaines universitaires des occupations illégales, notamment les parkings, les gargotes, les kiosques dans un délai d’un mois, l’organisation de patrouilles et des fouilles périodiques dans ces cités et la dénonciation des protocoles signés entre l’ L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) et le Centre national des œuvres universitaires (CENOU), y compris la mise en place des Groupes de sécurité universitaires (GSU).

    À ces dispositions, s’ajoute l’opérationnalisation des postes de sécurité créés dans les cités universitaires. Il était également prévu quatre postes pour la Cité universitaire de Kabala, trois pour la Colline de Badalabougou et un pour l’Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou.

    Souleymane SIDIBE

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    14 COMMENTAIRES

    1. Lorsque l’illégalité s’installe au sommet de l’État, on ne doit pas s’étonner qu’elle gangrène l’ensemble du corps social. Y compris ceux qui sont réputés, de par leur formation, incarner l’élite à venir. Quant à envoyer combattre des étudiants-voyons contre un ennemi résolu, c’est d’une telle stupidité qu’il vaut mieux ne pas trop insister…

    2. Les vrais coupables sont les grands démocrates , ce sont eux qui ont créé les conditions transformer les élèves en gangsters , qui pouvait même oser admettre ce scénario jusqu’ en 1991 ? Avant mars 1991 il fallait être moins que le dernier des humains pour penser un tel scénario à plus forte raison sa réalisation par ce que c’est apocalyptique d’avoir ses étudiants comme tels , et pourtant les grands démocrates l’ ont réalisé , quoi de pire que d’avoir des gangsters dans les écoles ! Encore et pourtant les grands démocrates ont fabriqué ces monstres de la fin des temps , quelle prouesse maléfique pour avoir propulsé le Mali à la borne supérieure du temps , SEUL DADJALI ET SES DICIPLES EN SONT CAPABLES !!! HEUREUSEMENT QUE LES 5 ANTIDADJALI SONT LA POUR LA CORRECTION !

    3. C’est le debut de la fin.
      Les dictatures déclenchent toujours elles mêmes les petits événements qui les emporte.
      C’est quand la prochaine descente au marché Dibida pour aller attraper les vendeurs ambulants ?

      • Après avoir fait de la propagande pour la clique de Ben le cerveau maintenant vous critiquez nos policiers. Vous êtes une sale petite saloperie. Restez bien loin du Mali.

        • Oui ce Kinguiranke qui n’est pas moi est en effet une sale petite saloperie et un grand lâche qui fuit ses responsabilités.

    4. Si ces étudiants ont envie de se battre au lieu de se préparer pour obtenir leur diplôme, il faut tout de suite les recruter sous le drapeau et les envoyer pour libérer Kidal des mains des terroristes et des Touaregs de la CMA. Nous sommes totalement sidérés de comportement des étudiants du Mali qui sont actuellement prêts à s’entretuer sans condition, quel comportement indigne? Au lieu d’aller apprendre, ils sont prêts à se battre entre eux en se focalisant sur des miettes. Il faut que ces bandits des campus soient sérieusement punis afin de dissuader les autres candidats potentiels..

      • Il Faut d’abords envoyer libérer Kidal ceux qui ont été recrutés, former , équipés et payés chaque depuis des années. Il s’agit des colonels qui sont dans les salons et les palais en tenue militaire. Des militaires qui, au lieu d’aller faire leur travail de militaire, font les défilés dans Bamako dans des véhicules climatisés. Des traitres à la nation.

    5. Si de simples étudiants ont des armes alors que penser de l’armement disponible pour les bandits dans le rues de Bamako.

      Il est indéniable que le niveau de violence dans la capitale augmente de manière insupportable et semble incontrôlable. Il faut que l’ordre soit rétabli.

    6. Quand on a Barou le fou Mariko, Tieblen Konare-Drame, AOK, Ali Nouhoum Diallo, PPR etc..comme role models voici le résultat

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