Elections communales et régionales : Le mépris du RPM vis-à-vis de ses alliés

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C’est à l’heure des grands enjeux qu’on découvre la vraie nature des partis politiques. Cela semble actuellement le cas  entre le parti au pouvoir, le Rassemblement Pour le Mali (RPM)  et ses alliés de la majorité présidentielle. Au regard donc des bruits des négociations pour la constitution des listes en vue des élections communales (pour les communes qui n’ont pas connu d’élection le 26 novembre 2016), de cercle et des régions. Ainsi, nulle part dans les différentes circonscriptions, les Tisserands n’ont voulu céder une part considérable à leurs amis de la majorité. Dans les conciliabules en cours, ils s’arrogent toujours et partout la part du lion, ou préfèrent faire cavalier seul. De ce fait, au niveau des états major de ces partis proches du pouvoir, la question est prise en compte avec consternation et sérieux. Déjà, un grand nombre des partis de la CMP et de l’AMP sont décidés à se coaliser ou en découdre en liste propre contre ces Tisserands qui ne se soucient point de la portée politique d’une solidarité électorale à quelques encablures des présidentielles de 2018.

 

 

Tenue des communales et des régionales

Le niet de la CMA !

Dans un communiqué rendu public le samedi 28 octobre, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) s’est catégoriquement opposée à la tenue des élections communales et régionales dans le septentrion malien, à savoir les régions dénommées par elle sous le vocable ‘’Azawad’’. Cela, selon toujours le même communiqué : « sans une prise en compte des aspects politiques inscrits dans l’Accord pour la paix et la réconciliation, notamment l’opérationnalisation des Autorités Intérimaires, l’organisation du retour des refugiés/déplacés, la révision des listes électorales, la relecture des lois portant libre administration et codes des Collectivités Territoriales et bien d’autres aspects y afférents ». C’est pourquoi, par la voix de son porte-parole, Ilad Ag Mohamed, elle a demandé au Gouvernement du Mali de surseoir à la tenue de ces élections jusqu’à la mise en place des conditions optimales, idoines et transparentes pour la tenue de ce rendez-vous décisif pour l’ensemble des populations et ce, sous l’égide de la Communauté Internationale.

Une nouvelle équation à résoudre encore à coups de centaines de millions, dans les salles feutrées des hôtels de Bamako.

Rassemblées par Moustapha Diawara

 

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