Etat d’urgence et manifestation : BI TON interdit AN KA BEN autorisé

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Collectif Bi-Ton : «IBK, nos 200. 000 emplois promis !»
Collectif Bi-Ton

Le samedi dernier, le regroupement de jeunes dénommé AN KA BEN, avec à sa tête l’honorable Moussa Timbiné, a marché dans la capitale pour exprimer son soutien à l’armée malienne, aux autorités intérimaires. Dans la vision d’unir tous les maliens (les partisans de tous les régimes de l’Indépendance à nos jours), ils avaient des affiches sur lesquelles on y voyait les anciens chefs d’Etat (Modibo Keïta, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, ATT, Dioncounda Traoré,  IBK).

Avant ce mouvement un autre dénommé BI TON (regroupé de jeunes diplômés sans emploi) avait prévu de tenir un meeting au stade Mamadou Konaté le 23 juillet pour réclamer les 200.000 emplois promis par IBK.  Il en a été interdit pour Etat d’Urgence par les autorités.

Alors pourquoi empêcher un regroupement de s’exprimer et laisser  un autre prendre la rue au nom d’une réconciliation qui ne dit pas son nom ?

Kidal : reprise des hostilités entre Gatia et CMA

 A Kidal, les armes ne se sont toujours pas tues. Malgré l’intervention de Niamey entre le Gatia et la CMA à l’issue de laquelle il y a eu un protocole d’entente pour la gestion de la région, les deux camps, ont repris les hostilités quelques jours après. Les forces étrangères ont intervenu. Elles ont été dénoncées de partialité au profit des rebelles.  Calme temporaire. Deux jours plus tard, les combats ont repris à quelques 35 kilomètres de Kidal. Barkhane, protège  la ville de Kidal et appelle à la cessation des hostilités. L’acte dénote que la situation est compliquée. Chacun  veut être maître de Kidal.

 

Mali : Etat d’Urgence prolongé jusqu’en fin mars 2017

Après les dix jours décrétés par le gouvernement via le ministère de l’Administration Territoriale, l’Assemblée Nationale conformément aux textes a prolongé l’Etat d’urgence jusqu’en fin mars 2017. Cette disposition avait été prise suite à l’attaque du camp militaire de Nampala.

La Rédaction

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