Recettes douanières : Les bons points de Mahamet Doucara

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Depuis fort longtemps, la douane est considérée comme étant le premier service  en termes  de pourvoyeur des recettes de l’Etat. De ce fait,  elle a toujours figuré  en tête de peloton,  par rapport aux recouvrements des recettes de l’Etat.

Cette année, malgré la morosité de l’activité économique, par le fait de la situation sécuritaire alarmante,  la Direction Générale des Douanes (DGD) a maintenu le cap en matière de mobilisation des recettes. Cette prouesse, en ce temps dur pour le Trésor national,  est à mettre compte du nouveau directeur général, l’Inspecteur général Mahamet Doucara. Celui-ci, par sa clairvoyance et sa capacité managériale, a su donner des instructions qu’il faut, pour que ce résultat soit atteint. Celui enregistré au cours de ce mois de mars, clos le dimanche dernier, se chiffre à plus de 56 milliards de nos francs.

Ainsi, cette nouveauté qui permet de connaitre rapidement le total du montant mobilisé, est due  grâce à l’informatisation de l’administration des douanes. Aussi,  par ce système, la direction générale des douanes peut mesurer les performances de l’administration au jour le jour afin de corriger les niveaux défaillants.

A noter que Direction générale des douanes, s’est inscrite dans une logique de performance. Ce qui fait qu’elle a toujours atteint, voire dépasser  l’objectif recherché.

 GARE ROUTIERE DE KOUTIALA : Un bébé de 3 mois abandonné par sa mère dans les mains d’une vendeuse de bouillie

Le 25 mars 2019, une femme en partance pour Sikasso a abandonné son bébé âgé d’environ trois mois entre les mains d’une vendeuse de bouillie, lors d’une escale du car à Koutiala. Selon le chef du service local de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, la dame a demandé à la vendeuse de prendre l’enfant,  juste le temps d’aller aux toilettes et revenir. Dès lors, la bonne dame est restée introuvable. L’enfant qui est de sexe masculin a été remis à l’orphelinat Saint-Joseph de Karangasso.

 

MARCHE DES RELIGIEUX DE VENDREDI : Le FSD galvanise ses troupes

Le FSD mobilise ses militants pour ce vendredi suite à l’interdiction, mardi dernier, de la marche de la société civile. Le Front pour la sauvegarde de la démocrate (FSD) a animé le 2 avril 2019 à la Maison de la presse un point de presse pour demander à nouveau  au président IBK la démission de son Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga et son gouvernement.

Il s’agissait aussi de mobiliser ses militants pour la marche des religieux le vendredi prochain. Selon les responsables du FSD, il n’y pas de conflit entre peulhs et dogons mais il y a des manipulations. Pour eux, les autorités ont interdit la marche de la société civile dans le but d’interdire aussi la marche des réligieux du vendredi prochain. Et d’ajouter que le but de cette marche est interpeller le gouvernement sur la situation du Centre.

Assemblée nationale : Oumar Mariko interdit de parole

Pour avoir traité d’illégitimes les députés à l’Assemblée Nationale lors de l’interpellation du gouvernement du mercredi 3 avril dernier, le député Oumar Mariko s’est vu interdire de parler au micro par le président de cette institution, Issiaka Sidibé.

 

SECURITE : Koro et Bankass bientôt  dotés de commissariat

Les villes de Koro et Bankass auront bientôt des commissariats de police. Les populations de ces localités ont accueilli avec joie nouvelle car  les terroristes sévissent et perturbent leur quiétude. La création de ces commissariats concrétise la vision du Président de la République qui consiste à sécuriser les populations et leurs biens. Le directeur régional de la police de Mopti s’est rendu dans ces villes le mardi dernier pour identifier les locaux qui devaient abriter les deux commissariats de police.

BANDIAGARA: Un véhicule de l’armée saute sur une mine

Un véhicule d’une mission de reconnaissance des FAMA a sauté sur un EEI, le 1er avril 2019 aux environs de 14 heures. C’était à Itignebere, une localité située dans le cercle de Bandiangara. Le bilan est de trois blessés.

LUTTE CONTRE L’INSECURITE ET LE TERRORISME: L’UE appuie les capacités aériennes du Mali

L’Union européenne a remis aux autorités maliennes, mardi 2 avril à Bamako, un avion de reconnaissance qui va permettre de renforcer les efforts menés par le gouvernement malien pour renforcer l’Etat de droit et la sécurité sur son territoire, en particulier dans la zone du Centre.

L’avion, un Cessna 208, a été remis aux autorités maliennes, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Base aérienne Sénou de Bamako, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Alain Holleville, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Professeur Tiémoko Sangaré, du Secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Azer Kamaté, du chef d’Etat-major des Armées, le Général de division Abdoulaye Coulibaly, du chef d’Etat-major de l’Armée de l’air, le Général de brigade Daouda Dembélé, du président de la Commission défense de l’Assemblée nationale, Honorable Karim Keita et des représentants des Etats membres de l’UE.

Cet appareil, qui est considéré comme très performant par sa vitesse, sa fiabilité et son équipement de haute technologie, est délivré avec ses équipements de pointe et les formations requises pour un montant total de 5 millions d’euros (soit environ 3, 3 milliards de F CFA), dans le cadre du Programme d’appui au renforcement de la sécurité dans les régions de Mopti et Gao et à la gestion des zones frontalières (PARSEC). Il sera déployé à l’aéroport de Mopti-Sévaré.

SECURISATION DES REGIONS DU CENTRE : Un financement conséquent du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE

Le PARSEC est un projet ambitieux d’un montant de 29 millions d’Euros, soit plus de 19 milliards de FCFA, financé par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE. Ce projet, qui a bénéficié du concours des Missions EUTM et EUCAP Sahel Mali, s’inscrit dans une action plus large de l’Union européenne visant au renforcement de la sécurité et du  développement dans la zone Centre du Mali autour de trois axes d’action majeurs, qui émanent du Plan de sécurisation intégré des régions du Centre (PSIRC): l’appui au rétablissement de la sécurité (par le PARSEC), le soutien au dialogue entre population et forces de défenses et sécurité (à travers des projets avec le Centre Henri Dunant et SIPRI), et enfin, le retour des services sociaux de base et des activités de stimulation du développement de l’économie locale (le PROJES – Programme jeunesse et stabilisation- mis en œuvre par la GIZ).

 LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Barkhane s’installe à la frontière Mali Burkina 

Depuis le 26 mars, des centaines de soldats français enchaînent ainsi les opérations dans la zone de Hombori entre Gao et Mopti dans le centre du Mali.

Objectif : débusquer les terroristes qui s’y cacheraient, notamment dans la forêt de Fhero qui s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Mali et Burkina Faso.

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