Semaine du challenger – en bref

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Billet : Le difficile consensus linguistique

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 Les débats à l’Assemblée nationale se déroulent dans la langue officielle du Mali. C’est l’article 4 du règlement intérieur du Parlement qui l’indique en précisant qu’en cas de nécessité, les députés sont assistés d’interprètes dans les conditions déterminées par le bureau de l’Assemblée nationale.

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Cet article qui paraît clair a souvent été l’objet de polémique entre élus. Le député Hawa Gassama de Yélimané, analphabète de son Etat, a régulièrement tenu à s’imposer devant le micro, à la barre de l’hémicycle, pour procéder à ses interpellations.

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Ce qui lui a valu d’être très souvent interpellé sur sa position, car, la langue officielle, celle qui doit être exprimée au micro, face aux députés, c’est la langue française. 

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Or, son interprète est placé derrière lui, donc relégué au second plan de la communication. C’est sur ce point qu’il y a eu souvent débat à l’Assemblée. Qui, du député ou de l’interprète, devait se placer face au micro ?

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Les élus ont finalement tranché : c’est l’interprète, puisqu’il prononce la langue officielle.

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La frustration du député était visible. D’autant plus que sa base, ne comprenant pas non plus le ‘’touba…boucan’’ ne connaît de représentant que lui qu’ils ont élu, et non celui se trouvant au premier plan en train de ‘’chè chokobi’’.  Heureusement que malgré ce dispositif, le bamanankan résonnait dans la salle, plus fort que le français.

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Ce qui a contribué à frustrer, à leur tour, les députés collés à leur dire à l’esprit du règlement intérieur et qui ne veulent pas qu’une langue nationale s’impose à l’Assemblée nationale.

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 Difficile consensus linguistique Place de  la République, on voit bien,  quoique la démocratie ait vraiment progressé dans notre pays.

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 Baba Dembélé

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Commune II : Le bureau de vote n° 27

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Il y  avait un classement entre les communes qui se sont illustrées par la fraude comme moyen de voler des voix et de gagner toute honte bue les élections, la palme reviendrait certainement à la commune II. Cela est vérifié au fil des scrutins.

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Hier dimanche, le centre de vote de l’Ecole de la République était sens dessus dessous. Notamment dans le bureau N° 27. A l’origine du tohu-bohu selon toute vraisemblance, une circulation de billets de banque qui a fini par agacer un jeune assesseur, lequel a fait appel à  son paternel. Les poulets du 3è arrondissement se mêlèrent de la danse en interpellant les occupants dudit bureau.   Pour le moment, on ne connaît pas le sort de ceux qui ont été arrêtés, la police refusant de dire mot sur la question. Ce qu’on peut bien comprendre.

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                                                                     Alhassane H Maïga.

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