4ème congrès national de l’URD : Soumi remobilise des troupes pour les prochains défis

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En même temps qu’il boycottait les assises du dialogue national inclusif (DNI), le chef de file de l’opposition malienne a tenu à sonner l’alerte générale dans les rangs de son parti en vue des challenges politiques à venir.

A l’Union pour la République et la démocratie (URD), les esprits semblent très remontés  et en tour de chauffe contre la gouvernance actuelle. Les responsables et les militants disent ne pas comprendre pourquoi IBK n’a pas saisi l’occasion de ce dialogue national inclusif pour obtenir leur participation à ce nouveau départ. Ils sont soutenus dans ce mécontentement par les autres partis politiques de l’opposition au pouvoir IBK comme les FARE Anja Wuli, le MPR de Choguel Kokalla Maïga, le CNID Faso Yiriwa Ton de Me MountagaTall, la LDC de Moussa Sinko Coulibaly, le MODEC de Konimba Sidibé, etc.

Pour revenir au parti vert et blanc de Soumaïla Cissé, après ce boycott du DNI, le fil du dialogue semble désormais rompu entre l’opposant et le locataire du palais présidentiel. Il s’ensuit que le président de l’URD ne se privera plus d’occasion pour contester les décisions du pouvoir dans le sillage de ces assises.

A titre d’exemple, les cadres et militants de l’URD sont quasiment sur le pied de guerre contre l’initiative de la révision constitutionnelle. Le congrès permettra donc au leader de préparer les consciences à rejeter aussi bruyamment que possible l’initiative référendaire. Car, pour le parti de la poignée de mains, si IBK a réussi à «écarter Soumaïla Cissé » du processus du dialogue, malgré les tête-à-tête entre les deux hommes, il faut tout mettre en œuvre pour le faire échouer dans sa volonté de changer la Constitution du 25 février 1992.

Pour les responsables de l’URD, laisser IBK gagner le pari de la réforme constitutionnelle c’est renforcer son statut de faiseur de roi pour la présidentielle de 2023. Election à laquelle IBK voudrait tout faire pour barrer la route de Koulouba à son challenger de 2013 et de 2018. Ce qui fait que ce congrès de l’URD apparait finalement comme un véritable tour de chauffe pour…déclencher les hostilités dans la perspective de 2023. Qui vivra verra !

Boubou SIDIBE/ Maliweb.net

 

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