Dr Oumar Mariko de retour d’Abuja : «Le dossier Mali est devenu un fonds de commerce pour la CEDEAO et le FDR»

13 Nov 2012 - 01:20
13 Nov 2012 - 01:20
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Pour faire le point du procès qui l’oppose son parti à la CEDEAO et dont le verdict est attendu le 10 décembre, Dr. Oumar Mariko et son conseil Me Mariam Diawara ont animé une conférence de presse le mercredi dernier. C’était à la Maison de la presse. La plainte du Parti SADI contre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) fait suite à la crise politique née du coup d’Etat du 22 mars contre le général ATT. A titre rappel, le parti du Dr. Oumar Mariko a assigné en justice la CEDEAO en juillet dernier. Il reproche à l’organisation sous régionale son immixtion dans les affaires intérieures du Mali. Les deux conférenciers sont confiants quand à l’issue du procès. Ils estiment que le droit sera dit le 10 décembre. Pour cela, il cite la présidente de la Cour de Justice de la CEDEAO : «La Cour de Justice n’est pas aux ordres des chefs d’Etat». Et Oumar d’ajouter que «chaque jour, les citoyens gagnent  leurs procès contre leur Etat». Il regrette que les Maliens ne soient pas suffisamment informés sur la Cour de Justice de la CEDEAO. Me Mariam Diawara, avocat du Parti SADI, a expliqué que les décisions prises contre le Mali ont non seulement violé la Constitution du Mali mais aussi les textes de la CEDEAO. Car selon, elle a battu en brèche les arguments de son confrère de la CEDEAO. Elle déplore le fait qu’on est passé de l’intérim au président de la transition alors qu’aucun passage de notre texte fondamental ne mentionne le président de la transition. Me ajoute que le public a été surpris et indigné que la CEDEAO ait pris fait et cause pour ATT. Avant d’ajouter que l’exposé de la CEDEAO sur la situation de notre pays était tronqué et injurieux. Pour  Dr. Oumar Mariko, le dossier Mali est devenu un fonds de commerce pour les chefs d’Etat de la CEDEAO et les responsables du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR). Selon lui, les chefs d’Etat, surtout Alassane Dramane Ouattara compte sur l’argent du financement de la guerre au Mali pour éponger ses dettes et les cadres du FDR pour préserver leurs privilèges et avantages dans l’administration. En cas de victoire, Dr. Mariko déclare que l’Accord- cadre sera appliqué en ce qui concerne l’organisation de la Convention afin que le peuple malien désigne les organes de la transition pour barrer la route aux chefs d’Etat prédateurs de la CEDEAO. Le procès s’est déroulé le 30 octobre à Abujan. Y.S

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