Gestion du pouvoir : où en sommes-nous avec IBK ?
[caption id="attachment_722042" align="aligncenter" width="609"]
Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République[/caption]
Le pouvoir, il l’a cherché et il l’a obtenu. Mais son début de quinquennat fut très mouvementé à tel point qu’il eût du fil à retordre. Pourra-t-il quand même résister à la tempête qui tente d’éclabousser son règne ? Deux ans de gouvernance, quel bilan à mi-parcours peut-on tirer ?
Rappelons tout d’abord que le président IBK a été élu par plus de 77% des Maliens qui estimaient qu’il était un homme à poigne, l’homme qu’il faut pour relever le Mali. Mais très rapidement, ils ont déchanté. Du coup, la cote de popularité d’IBK est en chute libre. D’abord à cause de la «famillecratie» qu’il a installée au sommet de l’Etat. Jamais depuis l’indépendance de notre pays, la famille d’un président n’a joué un rôle aussi prépondérant dans les affaires publiques, en si peu de temps. À la Présidence de la République (y compris à l’Etat-major particulier), au gouvernement et à l’Assemblée nationale, ce sont des pans entiers de la puissance publique qui ont été confiés aux membres du clan présidentiel.
Autre fait décrié aujourd’hui par les populations, le tâtonnement dans la gestion de la crise du Nord. À noter que l’accointance de son parti, le Rpm, lors des législatives avec les rebelles du Mnla, aurait jeté un discrédit sur ses réelles ambitions d’en découdre avec ces bandits armés et leurs acolytes jihadistes et narcotrafiquants. Du coup, la «libération» des trois régions du Nord du Mali, notamment de Kidal, des mains des forces obscurantistes incarnées par Aqmi, Mujao, Ançar Dine, Mnla et d’autres du genre, est et demeure un gros problème pour IBK. Comment va-t-il se tirer d’affaire et remettre le Mali sur de bons rails ? La question reste posée.
Comme cela ne suffisait pas, l’affaire Tomi et celle relative à l'achat d'un nouvel avion pour IBK et autres sont venues corser l’addition. À tout cela, s’ajoutent les derniers événements survenus à Anéfis avec la gifle infligée par la Plate-forme, notamment le Gatia, aux rebelles de l’Azawad. Autant dire qu’avec IBK, en deux ans de gouvernance, les événements se succèdent et ne se ressemblent pas, mais ils ont un point commun : ils sont tous malheureux.
Le président a donc trop de problèmes. Est-il déjà fatigué ? Nous n’osons pas le croire et espérons qu’il a encore de la ressource pour rebondir et aller à l’essentiel en faisant en sorte que le Mali retrouve sa place dans le concert des grandes Nations de notre planète.
Bruno E. LOMA

Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
Googan Tan : L'Algérie de Tebboune : la marche à reculons vers l'isolement ?
Aujourd'hui-Mali 5 Juin 2025 - 01:47 37
Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 28 mai 2025
28 Mai 2025 - 20:11 1
-
L..D. R.....ITALIANNA .naloria237 commentaires !!!!! UNE LA MAIN D'UNE SEULE VIEILLE VULGAIRE BETE SANS AUCUN RESPECT !!! NI POUR ELLE ET NI POUR LES AUTRES !!!Mme TA VULGARITéE EST TROP POUR N'IMPORTE PERSONNE HUMAIN NORMALE !!!CREER MILLES pseudo marionnettes dans une spectacles RIDICULE !SUR LES WEB AFRICAINS JUSTES POUR INSULTER !!! ---TU EST MéRE ET GRANDE-MéRE AHAHHHHHHHHHHHH :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: PLUS BAS QUE TOI Mme :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: C'EST IMPOSSIBLE !!!VIVE IBKKKKKKKKKKKVIVE TOUS GENS DE BON COEUR POUR UN MALI MEILLEUR :wink: A BAS LES OPPORTUNISTE COMME TOI !!!ATTENTION Mme POURQUOI TU RESTE PAS DANS TA NATION ITALIA ? AHAHHHHHHHHHHHHNE MA MOGO TOGO FODEH :mrgreen: NE BIYEREDON :mrgreen: lisez mon speudo ! et comprenez qui est la vieille bete !!! :wink:10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk Traitre10 ansLike (0)
-
-
SikassoIbk Traitre10 ansRépondreLike (0)
-
KassinPromotion des investissements au Mali: le ministre Mamadou Gaoussou Diarra étale sa médiocrité et son inaction sur l'ORTM Invité de la deuxième édition de l'émission "libre expression" sur l'ortm, le ministre Diarra est apparu sans vision pour l'investissement au Mali et a eu toutes les peines du monde à convaincre les quelques chefs d'entreprises maliennes qui s'étaient déplacés à l'occasion. A la question du journaliste de l'Ortm, Ibrahima Diombelé, de savoir si l'horizon des investissements au Mali, s'éclaircit ou s'assombrit, le ministre Diarra estime qu'il y a un "soleil" qui se lève parce que pour lui il y a eu une signature d'un "accord de paix" au Mali sans pouvoir dire aux chefs d'entreprise présents comment ce prétendu soleil se lèvera t-il car les entrepreneurs maliens racontent plein de difficultés pour investir (accès au crédit, fiscalité contraignante, coût élevé de l'électricité, manquante de mesures d'accompagnement pour les secteurs d'activité frappés par la crise sécuritaire et politique notamment le secteur touristique, manque de ressources humaines de qualité, lenteur dans les paiements des créances détenues sur l'état, etc). A ces préoccupations concrètes des chefs d'entreprise, le ministre Diarra miroite le premier rang du Mali dans l'espace UEMOA dans le classement de la banque mondiale pour le climat des affaires "Doing Business"! Le ministre oublie certainement que le climat des affaires selon les critères de la banque mondiale ne s'intéresse qu'aux mesures institutionnelles, législatives et réglementaires pouvant faciliter la conduite des affaires dans un pays (comme les réformes et les structures mises en place pour ouvrir rapidement une affaire, avoir une fiscalité avantageuse, le cadre juridique, la facilité de rapatriement des bénéfices pour un investisseur étranger, etc). Mais pour faire des bénéfices il faut produire et vendre à moindre coût et dans ce domaine il y a beaucoup à faire pour qu'un investisseur industriel s'en sorte au Mali (coût élevé du transport, état défectueux des routes, coût élevé de l'électricité et des ressources énergétiques, corruption élevé des agents publics, main d'œuvre moins qualifiée, accès difficile au crédit bancaire, culture boursière embryonnaire pour avoir une alternative au financement bancaire, concurrence déloyale, exonération fiscale et douanière sauvage qui fait que très souvent le commerce des importateurs tue la production industrielle nationale, absence de comptabilité régulière et de contrôle de gestion stricte, etc). A tous ces maux des industriels et des entreprises privées aux Mali le ministre Diarra n'a aucune solution concrète ni un plan de réforme d'envergure pour soulager les promoteurs nationaux et faciliter les retours de leurs investissements. A la question concrète d'une femme d'affaires pour la création d'un code pays pour promouvoir le "Made in Mali", le ministre Diarra répond qu'il a donné une carte de visite d'une sud africaine à la femme d'affaires malienne. Dans la logique du ministre Diarra c'est à la femme d'affaires de faire les démarches nécessaires pour doter le Mali d'un code pays, or c'est lui le ministre Diarra et son département ministériel qui disposent du budget d'état pour promouvoir les investissements et le secteur privés au Mali. Chercher l'erreur! La même femme d'affaires a évoqué le problème des femmes entrepreneurs au Mali qui évoluent dans le secteur informel et qui souhaitent être immatriculées auprès des organismes sociaux comme l'AMO (Assurance maladie obligatoire) et reconnues comme femmes d'affaires officiellement avec des références fiscales claires. Le ministre n'a même pas compris la question soulevée par la femme d'affaires et le journalisme de l'ORTM ne lui a pas expliqué le fond de la pensée de la dame. Et le ministre s'est mis à développer des thèses savantes de l'égalité femme et homme devant l'impôt et commencer à s'en prendre aux femmes milliardaires qui doivent payés de l'impôt aux mêmes titre que des hommes sans répondre à la question posée par la femme d'affaires. Cherchez encore l'erreur! Je ne sais pas s'il y'a beaucoup de femmes milliardaires au Mali mais l'informel au Mali semble être le berceau des femmes et le ministre Diarra a intérêt à regarder comment son département doit faire pour accompagner le secteur informel à être plus formel pour accéder au crédit bancaire et autres financements ainsi qu'un accès large aux organismes sociaux (INPS, AMO) et fiscaux du pays. Le ministre sans solution de l'investissement au Mali demande au secteur privé malien d'être "jaloux positivement" mais il oublie qu'il ne suffit pas d'être jaloux pour être entrepreneur et réussir en affaires. C'est son département qui doit recenser les goulots d'étranglement du secteur privé et de l'investissement au Mali afin d'y apporter des solutions concrètes aux problèmes réels du secteur privé et des freins à l'investissement au Mali. Mais visiblement10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk Traitre10 ansLike (0)
-
-
nfpLE SCIENTIFIQUE "Bande de FOUGARIDEN. Ils ont attendu qu’il soit nuit pour venir en douce et continuer à saturer le forum. LACHEDEN comme leur boss." Et oui mon frère, ça chauffe tellement de tous les côtés pour l'image de Zonkeba, que Koulouba a visiblement passé la vitesse supérieure en CREANT DES EQUIPES DE NUIT! :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Nous avons droit maintenant aux commandos de PINTADES NOCTURNES! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk Traitre10 ansLike (0)
-
-
nfpVOLTAIRE "Qui paie qui sur ce forum ? Il faut être bête pour penser un seul instant qu’il y a des gens qui sont payés pour les commentaires qu’ils postent." :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Finalement, plus ils sont cons plus ils sont drôles! :-D :-D :-D10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk Traitre10 ansLike (0)
-
-
yugubanéAvec IBK nous sommes au milieu de nulle part. :roll: :roll: :roll: Nous sommes au dessus du precipice. :roll: :roll: :roll: :roll:10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk Traitre10 ansLike (0)
-
KinguirankeYugo tu as raison nous sommes dans le bas-fonds avec Ladji Charlie Bourema Keita.10 ansLike (0)
-