Tentative d’assassinat du Président Dioncounda : Le Premier Ministre doit tirer les conséquences
Le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra, doté des pleins pouvoirs, doit faire son mea culpa, reconnaître que son Gouvernement ne joue que de la comédie. C’est pourquoi il a été incapable d’assurer le 21 mai 2012 la sécurité du président de la République non moins Chef Suprême des Armées et de la Première Institution de la République. Sous d’autres cieux, un Gouvernement responsable présente sa démission.
A rappeler qu’à la date du 21 mai 2012 encore, Pr Dioncounda Traoré assurait légalement les fonctions du président de la République, car l’intérim n’était pas fini. Donc, il incarne l’unité nationale, il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire. Il veille au fonctionnement régulier des pouvoirs publics et assure la continuité de l’Etat.
Le Gouvernement qui dispose constitutionnellement de l’administration et surtout des forces armées et de sécurité, n’a rien fait pour empêcher l’agression du président de la République le 21 mai 2012. Il doit tirer les conséquences des événements qui s’en ont suivis. Dans tous les cas, la responsabilité du Gouvernement ne peut pas être écartée sur l’agression du président de la République. A défaut d’une démission collective, le Premier Ministre aurait dû révoquer immédiatement les Ministres en charge de la sécurité.
En outre, l’agression du président Dioncounda est un affront pour l’armée malienne. Quoi qu’on dise le président de la République est le chef Suprême des armées. S’il est agressé, c’est l’armée qui est agressée. Il est aussi le président du Conseil supérieur de la magistrature, et donc s’il est agressé c’est la corporation qui est agressée. Ne serait-ce que pour ces deux raisons, la justice et l’armée doivent laver leurs affronts en exigeant que l’affaire soit tirée au clair. Cela va de leur crédibilité.
A.M
A rappeler qu’à la date du 21 mai 2012 encore, Pr Dioncounda Traoré assurait légalement les fonctions du président de la République, car l’intérim n’était pas fini. Donc, il incarne l’unité nationale, il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire. Il veille au fonctionnement régulier des pouvoirs publics et assure la continuité de l’Etat.
Le Gouvernement qui dispose constitutionnellement de l’administration et surtout des forces armées et de sécurité, n’a rien fait pour empêcher l’agression du président de la République le 21 mai 2012. Il doit tirer les conséquences des événements qui s’en ont suivis. Dans tous les cas, la responsabilité du Gouvernement ne peut pas être écartée sur l’agression du président de la République. A défaut d’une démission collective, le Premier Ministre aurait dû révoquer immédiatement les Ministres en charge de la sécurité.
En outre, l’agression du président Dioncounda est un affront pour l’armée malienne. Quoi qu’on dise le président de la République est le chef Suprême des armées. S’il est agressé, c’est l’armée qui est agressée. Il est aussi le président du Conseil supérieur de la magistrature, et donc s’il est agressé c’est la corporation qui est agressée. Ne serait-ce que pour ces deux raisons, la justice et l’armée doivent laver leurs affronts en exigeant que l’affaire soit tirée au clair. Cela va de leur crédibilité.
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