Tour de Table : Le NDI renforce les capacités des organisations de la société civile

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Le NDI en partenariat avec la Minusma organise les 31 et 1er avril 2015 un atelier de sensibilisation et de renforcement de capacité des organisations de la société civile sur la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité.

C’est en prélude à cet atelier de sensibilisation et de renforcement de capacité que Dr Badiè du NDI et Eric Blaise de la Minusma ont animé une conférence de presse le vendredi 27 mars 2015 à la Maison de la presse. Il s’agissait pour le NDI et son partenaire de partager avec les journalistes l’initiative conjointe sur  la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité. L’un des objectifs de cet atelier est d’expliquer aux organisations de la société civile, les réformes entreprises par le gouvernement dans le secteur de la sécurité. A ce titre, la Minusma fera une présentation sur lesdites réformes.

Il faut rappeler que ce programme que concerne les pays du sahel notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger est mis en œuvre par NDI et soutenu par le ministère des Affaires étrangères du royaume de Danemark.

Signature de la charte

Le ministre de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bah et son collègue de l’Economie numérique, de l’information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Dr Choguel Kokala Maïga ont présidé le samedi 28 mars 2015 à la Maison de la presse,  la cérémonie de signature de la charte des médias pour le respect de l’image et des droits de la femme à l’information et à l’expression au Mali. C’était également en présence du président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, de la représentante de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, Pauline, de la représentante d’Oxfam Novib, Mme Rose Dolo et des doyens de la presse.

Dans son discours introductif, le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné a souligné que cette charte est un document majeur et que sa signature témoigne l’engagement de la presse à respecter l’image de la femme.

Pour la représentante de l’Institut panos Afrique de l’Ouest, Pauline, ce document est le fruit d’un travail que sa structure a entamé depuis 2014 et constitue à cet effet,  un outil puissant de promotion des droits de la femme.

Selon la représentante d’Oxfam Novib, Mme Rose Dolo, le thème qui est la charte des médias pour le respect de l’image et des droits des femmes à l’information et à l’expression au Mali rentre dans en ligne droite des actions d’Oxfam.

Le ministre de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bah a indiqué que cette cérémonie a une signification particulière pour son département car elle se situe dans le cadre de la promotion des droits de la femme. Profitant de l’occasion, Sangaré Oumou Bah a rappelé que le gouvernement est dans la même logique que les médias atteste l’élaboration de la politique nationale de l’équité-genre. Avant de se réjouir de l’engagement des médias pour la promotion des droits de la femme.

Bamako tiendra ses engagements

Le pouvoir malien respectera ses engagements dans le cadre de l’accord de paix conclu avec la rébellion à dominante touarègue, a assuré lundi à Alger le président Ibrahim Boubacar Keïta. «Nous ferons tout pour tenir nos engagements quant au document paraphé le 1er mars à Alger», a-t-il dit, après une rencontre avec son homologue Abdelaziz Bouteflika, dont le pays a conduit une médiation entre les parties en conflit au Mali. «C’est un accord qui ouvre» la voie à «la reconstruction du pays», à «la paix» et à «la réconciliation», a souligné le président malien qui a entamé dimanche une visite d’Etat de trois jours à Alger.

Évoquant la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) qui a souhaité une renégociation de l’accord, il s’est dit «optimiste par rapport à nos frères qui n’ont pas encore compris l’urgence pour nous tous d’accepter cet accord équilibré». La semaine dernière, la Cma avait appelé à introduire des «points essentiels» dans l’accord, dont la «reconnaissance officielle de l’Azawad comme une entité géographique, politique et juridique», la création d’une assemblée interrégionale couvrant cette zone et un quota de «80% de ressortissants de l’Azawad» dans les forces de sécurité.

L’accord d’Alger vise à créer les conditions d’une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touarègues depuis les premières années d’indépendance du pays, en 1960. Cette région était tombée en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils en ont été partiellement chassés par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle de Bamako.

Situation agricole dans les pays de l’Uemoa

La cinquième réunion du Comité de Haut niveau sur la Sécurité alimentaire dans l’espace Uemoa s’est réjouie mardi à Niamey, de la situation agricole 2014-2015 dans les pays de l’Union avec une production globale prévisionnelle de plus de 23 millions de tonnes de céréales et environ 19 millions de tonnes de tubercules.

Tenue sous la présidence du chef de l’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou, également président du Comité de Haut niveau sur la Sécurité alimentaire dans l’espace Uemoa, la cinquième réunion dudit Comité a pris acte de la non-disponibilité des productions fourragères au niveau régional. Toutefois, elle note que la situation alimentaire du cheptel sera difficile jusqu’aux prochaines pluies, du fait de la faible disponibilité en pâturages et en eau dans presque tous les bassins.

Pour ce faire, le Comité recommande la réalisation dans les meilleurs délais du bilan fourrager de l’espace Uemoa. Par ailleurs, il s’est préoccupé de la situation alimentaire et nutritionnelle dans certaines zones, notamment en Guinée-Bissau, au Niger et au Sénégal.

Il a également appelé les organes, institutions et partenaires de l’Uemoa à prendre des mesures diligentes en vue de faire face à la situation d’urgence qui concerne près de trois millions de personnes en insécurité alimentaire.

Le Comité a enfin invité les partenaires techniques et financiers et la Communauté Internationale à prendre en compte l’impact des crises humanitaires sur la sécurité alimentaire des populations.

La réunion du Comité sur la Sécurité alimentaire vise à identifier les voies adaptées pour promouvoir la transformation durable de l’Agriculture dans l’espace Uemoa.

Alpha Telecom bientôt opérationnel

Le 23 mars 2015, la direction générale de l’opérateur de téléphonie mobile Alpha Telecom Mali a organisé une rencontre avec ses partenaires. Pendant les échanges, les différents acteurs ont fait le point sur l’état d’avancement des travaux pour le lancement des activités de la société. Selon la direction générale, le détenteur de la 3ème licence de téléphonie mobile du pays a fait des progrès dans son implantation dans le pays. La société sera bientôt opérationnelle.

Les sites télécoms sont presque tous achevés, la société s’est déjà acquittée de toutes ses obligations contractuelles, notamment le versement intégral du montant de la licence de 55 milliards de FCfa (84 millions d’euros) au Trésor public. Ce n’est donc plus qu’une question de temps pour qu’Alpha Telecom qui opèrera sous la marque Atel-SA lance ses services télécoms dans le pays.

Ce sont les consommateurs des services télécoms qui vont certainement être contents en apprenant cette nouvelle. Cela fait près d’une année et demie qu’ils attendent que le nouvel opérateur lance enfin ses services pour diversifier davantage le choix dans un marché dominé par Orange et Sotelma/Malitel.

Améliorer l’efficacité de la Cour de la Cédéao

Des spécialistes du droit et des droits de l’homme ont identifié trois niveaux d’intervention requis pour améliorer l’efficacité de la Cour de justice de la Cédéao, concernant l’accomplissement de son mandat élargi en tant qu’institution régionale chargée de protéger les droits des citoyens de la région.

Dans leurs recommandations faites durant ce week-end à l’issue d’une conférence internationale organisée à Bissau, les experts ont approuvé les suggestions relatives à la création d’une chambre d’appel pour les décisions du tribunal, l’harmonisation des différentes versions des textes du tribunal ainsi que la facilitation par la Commission de la Cédéao de la mise en application des décisions de la Cour.

À cet égard, les experts ont exhorté la Commission à ouvrir un créneau qui permettra à la Cour de présenter un rapport annuel concernant l’état de mise en application de ses décisions au Conseil des ministres, qui réunit les ministres responsables de fournir une orientation stratégique à la Communauté, en tant que mécanisme de revue par les pairs. Les experts, issus de l’intérieur et de l’extérieur de la région, ont invité la Cour à s’engager dans une campagne de sensibilisation massive des autorités judiciaires des différents Etats membres concernant le mandat du tribunal et son rôle dans la mise en application de ses décisions.

«Les Etats membres, la commission de la Cédéao et la Cour elle-même ont la responsabilité de veiller à ce que l’institution puisse efficacement protéger les droits humains des citoyens en s’appuyant sur les instruments internationaux existant ainsi que sur les meilleures pratiques afin d’améliorer l’environnement des droits de l’homme dans la région», ont estimé les experts.

100 milliards Fcfa pour la santé de la reproduction au Sahel

Le Niger et la Banque mondiale ont signé, lundi, un accord de financement du projet régional pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel, d’un coup global de 100 milliards de Fcfa, et qui concerne les cinq pays du Sahel plus la Côte d’Ivoire. Cet accord est l’aboutissement d’une mission conjointe, conduite au Niger le 7 novembre 2013 par le Secrétaire général des Nations unies, accompagné pour l’occasion, par le président de la Banque mondiale, le président de la Banque africaine de développement et la présidente de la Commission de l’Union africaine.

Ce projet constitue la réponse immédiate et concertée de la communauté internationale à la question de la démographie dans l’espace sahélien et à la préoccupation des autorités des pays du Sahel en accord avec la vision à long terme de l’Union africaine pour le devenir des Etats.

Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad sont concernés par le projet qui permettra, selon Paul Noumba, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Niger, de mieux répondre aux besoins en santé maternelle et reproductive, et aux problèmes des adolescentes. Le projet ambitionne aussi de contribuer au développement des capacités nationales en matière d’analyse de données et de politiques liées aux dividendes démographiques.

Dans le cadre de l’exécution de ce projet, le Niger, selon son ministre d’Etat chargé du Plan, bénéficiera sous forme de prêt d’un financement de 53,5 millions de dollars, soit plus de 26 milliards de Fcfa, pour la mise en œuvre des actions allant dans ce sens.

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