Santé pour tous : Le point sur la cécité au Mali

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D’après les ophtalmogues, la cécité est une grande déficience visuelle. C’est en effet, un handicap qui  frappe de plein fouet plusieurs personnes au Mali, en Afrique et  dans le reste du  monde. Plusieurs causes sont à l’origine de cette maladie des yeux. Cela, est une réalité cuisante, annoncée le 1er novembre, lors de la 4ème journée scientifique du Centre Hospitalier et Universitaire de l’IOTA à Bamako. Pour Dr BAGAYOGO, plus  d’un million d’enfants, à travers le monde, sont victimes de cécité dont les ¾ vivent dans les régions pauvres d’Afrique.

 

 

Le CHU-IOTA a organisé le vendredi 01 novembre 2013, sa quatrième journée scientifique dans la salle de conférences de l’Institut. La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre de la santé, Mme Togo Marie Madeleine en présence du Directeur général adjoint, Dr. Seydou BAGAYOGO.

 

 

Divisée en deux sessions différentes, cette journée a été le lieu de présentation  des thèmes sur le glaucome congénital et l’ophtalmologie-pédiatrique. Elle a été une occasion pour M. Bakayoko, Directeur adjoint de l’Institut, de faire le point sur la prévalence de la cécité au Mali.

 

 

Pour lui, le vieillissement de la population combinée à des changements de mode de vie se solde par une transition épidémique et les projections concernant les maladies chroniques. Il a indiqué que ces changements sont évidents lorsqu’on examine l’évolution des principales causes de cécité qui sont la cataracte, le glaucome, le trachome et les causes de cécité infantile où les besoins de prise en charge des bases visions vont augmenter par tous.

 

 

D’après l’analyse de l’ophtalmogue, la prévalence de la cécité de l’enfant varie selon  le niveau de développement socio-économique et de la mortalité avant l’âge de 5 ans. Le nombre d’enfants aveugles dans le monde est estimé à 1,4 millions et les ¾ vivent dans les régions les plus pauvres d’Afrique.

 

 

Cependant, le médecin ne désespère point. Il a rassuré l’auditoire que la recherche avance  et certains problèmes rencontrés aujourd’hui trouveront dans les meilleurs délais une amorce de solutions. « Malgré ces perspectives, la véritable question qui se pose dans l’immédiat, c’est de savoir comment on peut mieux agir pour s’attaquer aux problèmes existant et encore non résolus comme la cécité de l’enfant, la cataracte, le trachome et le glaucome … », a-t-il déclaré.

 

Avant de terminer, il a rendu hommage aux PTF pour son engagement à lutter courageusement  contre la cécité. C’est ainsi que les défis de l’avenir seront relevés à tout prix.

  Mountaga Diakité

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