Front anti putsch: Un meeting pour dire non au CNRDRE

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Le samedi dernier, le palais de la culture a refusé du monde. Des milliers de militants et sympathisants du front de sauvegarde de la démocratie et la République, ont répondu à l’appel de l’instance dirigeante de ce regroupement de partis politiques qui condamne le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Ce grand rassemblement a été, également un moment de rencontre entre les militants et certains leaders «frontistes » qui venaient de recouvrer leur liberté, après avoir leur arrestation et détention à Kati.

Lors de ce meeting, Me Kassim Tapo et Tiéman Coulibaly, tous deux vices présidents du front, sont intervenus pour dénoncer leur arrestation par des militaires qui tentent aujourd’hui de se maintenir par tous les moyens au pouvoir. Au moment où les villes du nord restent toujours aux mains des bandits armés. Sur plusieurs banderoles, les militants invitent les militaires à retourner au front pour libérer les villes du nord.

Le président du front, Siaka Diakité, a invité les militants à rester mobiliser pour barrer la route à des gens qui tentent aujourd’hui d’instaurer un régime d’exception au Mali. Il a mis la junte en garde contre tout bicéphalisme à la tête de l’Etat.

Pour Siaka Diakité, le combat est clair : il s’agit de lutter pour l’instauration pleine et entière des institutions dela République, et aller à la reconquête des localités du nord aux mains des rebelles.

«La jeunesse du Fdr rappelle au Cnrdre et à l’armée, que la seule chose qui leur reste est de retourner au nord libérer Tombouctou, Gao et Kidal », a déclaré Amadou Goïta.

«Si l’armée est incapable de libérer le nord, les jeunes vont prendre leur responsabilité », a renchéri de son coté Abdoulaye Touré, président du Conseil National des Jeunes (Cnj).

La représentante de la société civile, Mme Fatoumata Siré Diakité a condamné les arrestations et enlèvements arbitraires à travers lesquels la junte entend intimider les membres du front qui, a-t-elle déclaré, se battront jusqu’au bout pour le retour à l’ordre constitutionnel. Fatoumata Siré s’est surtout soucié de la situation dramatique que vivent aujourd’hui les femmes des régions nord du pays.

Oumar Diamoye

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