L’Ignorance: Premier facteur de la pauvreté au Mali
« L’ignorance renvoie à un manque d’information ou de connaissances. Elle se distingue de la stupidité qui est un manque d’intelligence, mais aussi de la naïveté qui est un manque de sagesse », informe Phil Barbie. Selon lui, ces trois caractéristiques sont souvent confondues. De ce point de vue, l’ignorance devient le géniteur de tous les autres facteurs de pauvreté.
Dans un pays à vocation agro-sylvo-pastorale comme le nôtre, tout développement doit passer par l’application du machinisme, des biens faits de la science et de la technique et de la technologie de pointe en vigueur dans ce domaine. Cela passe par la maîtrise de la connaissance scientifique, technique et technologique. Or dans notre pays encore, ce sont des moyens rudimentaires qui servent de cultiver la terre, à défaut de moyens modernes de culture. D’où une agriculture extensive à très faible production. Au bout du rouleau, c’est la famine chaque année. Et l’ignorance en est le premier facteur. Dans d’autres domaines comme l’éducation, l’instruction et la formation professionnelle, c’est le plus petit nombre de citoyens qui en bénéficie avec beaucoup de laxisme et tares qui ne permettent pas d’éradiquer l’ignorance pouvant venir à bout de la pauvreté. Les Maliens constituent une population de consommation en général.
Au Mali, rien ne se fabrique alors que tout se consomme. C’est l’ignorance à outrance qui maintient bien des Maliens dans une indigence récurrente. C’est pourquoi Phil Barbie se sert d’un dicton anglais pour illustrer l’impact de l’ignorance sur la pauvreté : « Knowledge is power », autrement dit, « la connaissance, c’est le pouvoir ». Il ajoute : « Quelques individus trop conscients des vertus du savoir s’emploient à faire certaines connaissances et à empêcher les autres d’y accéder en vue de s’approprier un avantage peu équitable. Lorsque vous formez quelqu’un à une compétence spécifique ou que vous distribuez une information, ne comptez pas sur la transmission de ce savoir aux autres membres de la communauté ».
Barbie ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il indique : « La plupart des planificateurs et autres individus dotés de bonnes intentions et œuvrant pour fortifier les communautés pensent que la solution est dans l’éducation. Or l’éducation a plusieurs sens. Toute l’information n’a pas toujours sa place dans un contexte donné. Le fait de savoir que Shakespeare a écrit une pièce dans laquelle les personnages de Roméo et Juliette se donnent la mort ne sera d’aucune utilité à un fermier. La connaissance du type de semences en fonction de la qualité du sol s’avérera en revanche nettement plus salutaire ». Partant de là ; le Mali a besoin de plus des techniciens et praticiens pouvant rapidement travailler et transformer le pays afin de le tirer du gouffre dans lequel l’ignorance l’a placé.
Les formations dans les disciplines littéraires ou théoriques doivent donc céder la place aux formations techniques : c’est d’un tel savoir que le Mali a besoin. L’ignorance des connaissances scientifiques, surtout techniques et technologiques, est le plus grand facteur qui perpétue la pauvreté.
Abdoulaye Faman Coulibaly
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CandideAu Mali, cette ignorance va de mal en pis car il n'y a aucun créneau de communication fonctionnel entre les dirigeants et les populations. Imaginez qu'un maire, le dernier maillon de l'administration, ne communiquera pas avec les populations qui l'entourent, car il ne reste que dans son bureau bien qu'il ne doit même pas être bureaucrate. Pareil pour un sous-préfet qui s’attend à ce que les populations par peur, courent vers lui vers comme au temps colonial. Devant l'ignorance et l'analphabétisme des populations (à 80%), la communication entre dirigeants et populations est obligatoirement orale. Ici une diffusion aux médiats ne suffit pas. Aujourd'hui qui parle selon cette voie aux populations? Ce sont les associations religieuses, car chaque jour elles tiendront un prêche par ici, un autre par là. Ce sont donc elles que les gens voient s'entretenir avec eux sur leurs croyances mais aussi sur les problèmes de la vie qui les accablent. C’est ce que le commun des motels veut au Mali. Voici les raisons de la montée de la crédibilité des associations religieuses depuis de décennies. Il était bon que les pouvoirs publics emboitent leur pas, en faisant en sorte que la communication orale directe permette de renforcer la présence de l’état dans les campagnes et les villes. Sous un tel nouveau pas, verra-t-on un sous préfet ou maire (ou conseillers communaux) faire de l’essentiel de leur boulot, la tenue régulièrement des réunions d'information des populations au bout des carrés en ville et dans les villages et hameaux dans les campagnes ? Pourra-ton voir aussi les ministres tenir régulièrement des grandes réunions d’informations dans un stade à l’image du HCIM ? C’est le seul et l’unique salut pour réussir une bonne gouvernance, et pour que l'état devienne une vraie référence pour les populations.-
SoliaComplétement d'accord.
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SISSOKO DRéflexion bien menée, Nous devons orienter encore plus nos efforts vers l'agriculture. Dieu merci, nous sommes parmi les pays les plus vastes, donc ce n'est pas la terre qui manque.Il est incompréhensible que des pays de superficie infime exportent la nourriture vers le Mali. Il faut que ça change!!!
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SISSOKO DRéflexion bien menée, Nous devons orienter encore plus nos efforts vers l'agriculture. Dieu merci, nous sommes parmi les pays les plus vastes, donc c'est la terre qui manque.Il est incompréhensible que des pays de superficie infime exportent la nourriture vers le Mali. Il faut que ça change!!!
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TaoudenitMaliens, peres, meres, cousins et autres, Je suis vraiment desolé de voir des gens qui trouvent des arguments pour defendre ce qui existe. Tous nos maux sont dits a l'ignorance que cela plaise a qq'un ou pas c'est la realité. 95% de la population fait semblant d'etre musulman et le pire ceux lá qui ont terminé des universités se retournent au Mali, pratiquent ou font semblant de le faire, jurent au nom d'un dieu et prophete qu'ils n'ont jamais connu, parlent de l'islam, comme s'ils sont des teologistes et specialistes de cette religion. Le contenu du coran n'est pas connu par ceux lá qui pratiquent cette religion. Les preches et prieres sont dirigés par des imams qui ont appris ce coran par coeur sans jamais savoir le fond et ce qui est derriere les mots et phrases. Nos habitants en se promenant dans la rue ramassent les bouts des papiers jettéés par terre qui sont en arabe,comment pouvez vous a une telle personne qu'il faut choisir entre ATT et IBK alors que les deux sont voleurs, le marabout qui les accompagne pour les legitimer est voleur, l'imam dit des sautises a la mosquée. Comment peux-tu dire aux moutons en voyant le chacal venir il faut vous disperser, a la chevre tu as besoin de le dire. Nous avons des moutons et sanogo le cochon de segou se met dans le troupeau et les moutons pensent qu'il est belier
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SOLEIL:wink: BONJOUR CHERS MALIENS ET MALIENNES :!: :idea: UN INTELLECTUEL A TOUJOURS TENDANCE A DOMINER :!: ET CERTAINS D’ EUX A EXPLOITER LES IGNORANTS :oops: QUI NE SONT D’ AUTRES QUE DES GENS MAL INFORMES DANS DES LANGUES QU’ ILS COMPRENNENT :oops: ET NE JOUISSENT PAS DE SERVICES D’ ECLAIREURS COMMUNEMENT APPELLES WISTLE-BLOWERS COMME JULIEN-ANSANGE :oops: ET AUTRES BONS JOURNALISTES D’ INVESTIGATIONS :oops: ET ENFIN MAL SERVI PAR LEURS CLASSES POLITIQUES :!: :idea: EN AFRIQUE SURTOUT FRANCOPHONE LES TAUX D’ ALPHABETISATION SONT SI BAS QUE LA SORTIE DE SITUATION SERAI BIEN DE SE RABATTRE SUR LES LANGUES NATIONALES :!: ET GRADUELEMENT ALLLER VERS DES LANGUES PLUTOT UNIVERSELLES COMME L’ ANGLAIS :!: DEVELOPER DES RESEAUX D’ INFORMATION ANIMES PAR DES FILS ET FILLES DU PEUPLE EN VULGARISANT LES CONNAISSANCES DE BASE EN SANTEE , ENVIRONEMENT, SANS SURTOUT OUBLIER L’ ACTUALITEE INTERNATIONALE BIEN DIGEREE ANALYSEE DANS NOTRE CONTEXTE NATIONALE ET SERVIE EN LANGUES NATIONALES :!: :lol: MERCI, LES PEUPLES EUROPEENS NE SONT PAS MOINS IGNORANTS QUE LES NOTRES, MAIS, ILS JOUISSENT DE LA SOLIDARITEE DES INTELLECTUELS ET AUTRES MENTIONES DANS MON COMMENTAIRE :!: :lol: :lol: CERTAINS DE NOS ANCETRES A CERTAINES EPOQUES ONT PU FAIRE UNE GESTION ADEQUATE DE L' INFORMATION, L' ESSENTIEL EST BIEN DE NE RIEN CACHER AU PEUPLE MAIS DE GERER AVEC LUI:!:
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ManuSi seulement on pouvait mettre cette réflexion en pratique!!! Dans 5 - 10 ans on serait auto-suffisant et on exporterait de la nourriture vers tous les pays voisins voir plus. Malheureusement nous refusons d'exploiter intelligemment la terre, pas de transmission de savoir aux paysans, pas de moyen, pas de crédits ?
