Violences faites aux femmes et filles : La DRPFEF de Bamako sensibilise
Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans le district de Bamako, la direction régionale de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, en collaboration avec ONU-Femme, a organisé un atelier à l’intention des agents et animateurs sur les manuels de formation sur les violences pour une approche cohérente et concertée. Ledit atelier qui s’est tenu les 29 et 30 décembre 2011 à la Maison de la femme et de l’enfant de la rive gauche à Dar-salam a été principalement animé par la chargée de programme à Wildaf-Mali, Mme Boiré Founé Samaké. Deux jours durant, la cinquantaine de participants ont eu à définir des concepts comme la violence, la violence faite aux femmes, les différentes formes de violences, la discrimination faite aux femmes. Les différents types de violences ont été aussi expliqués. Il s’agit des violences morales ou psychologiques (la discrimination dans l’héritage, la répudiation, les injures, le changement d’option matrimoniale, l’abandon prolongé de femme pour raison d’exode, la discrimination dans l’accès au poste de responsabilité, le lévirat et le sororat, les discriminations liées au veuvage) et des violences physiques ou corporelles (les coups et blessures, le mariage précoce, les viols, l’excision, le harcèlement sexuel, le gavage, les excès et sévices corporels).
Karamoko Coulibaly, stagiaire
Il s’est d’abord montré surpris par la question, en ces termes: «nous ne pouvons plus nous réunir sans qu’on nous accuse? Notre association va bien se réunir le 14 janvier. Nous allons discuter de notre organisation, faire le bilan de nos activités. Ce n’est pas un mouvement politique. Mais, comme on nous prête de fausses intentions, je pense que Soumeylou va profiter de cette tribune pour clarifier un certain nombre de choses. Je crois qu’il va apporter un démenti cinglant concernant un hypothétique soutien à Modibo Sidibé et qu’il réaffirmera son engagement pour son parti et son candidat, Dioncounda Traoré».
Arboncano Boubèye Maïga de préciser: « Ce parti là, nous ne le laisserons pour personne. Nous allons travailler à le renforcer, au dedans comme au dehors. Mais nous n’accepterons jamais être marginalisés. Si nous gagnons, c’est avec l’ADEMA et si nous perdons, c’est également avec le PASJ. Nous sommes des militants et nous continuerons à nous battre pour défendre les valeurs qui ont prévalu à sa création. Je ne comprends pas pourquoi certains se plaignent du fait que nous militions dans une association à but humanitaire… En 2007, lorsque Soumeylou a pris la décision de se présenter à la présidentielle, il a créé Convergence 2007, alors qu’ASMA existait déjà. Il ne faudrait pas que les uns et les autres fassent l’amalgame entre nos activités politiques et celles menées dans le cadre d’organisations caritatives».
Chahana Takiou
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