Suite à une enquête ouverte sur des cas d’allégations de harcèlement sexuel sur des mineurs :: La FMBB prend acte de la décision de la Fiba et l’assure de sa franche collaboration jusqu’à l’aboutissement de l’enquête

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Soutien à Hamane Niang et aux membres incriminés !

La Fédération malienne de basket-ball a pris acte de la décision de la Fiba dans l’affaire sur des cas d’allégations de harcèlement sexuel systématique sur des mineurs au sein du basket-ball malien, révélé le journal américain “New York Times”, dimanche dernier. Elle assure l’instance mondiale de la balle au panier de sa franche collaboration jusqu’à l’aboutissement de l’enquête. D’ores et déjà, trois personnes ont été suspendues de toutes les activités de la Fiba. Il s’agit d’Amadou Bamba, Cheick Oumar Sissoko, tous des coaches et Hario Maïga, fonctionnaire de haut rang. Et le président de la Fiba, notre compatriote Hamane Niang s’est retiré aussi en attendant la fin de l’enquête.

Depuis dimanche 13 juin 2021, le basket-ball malien est éclaboussé par des allégations de harcèlement sexuel systématique sur des mineurs. C’est le célèbre journal américain “New York Times” qui en a fait la révélation.

On sait bien que cette affaire qui défraie la chronique dans le milieu de la balle au panier à travers le monde ressemble à un “complot” contre l’actuel bureau fédéral ; une manière pour déstabiliser Harouna Boubacar Maïga et son équipe. Sûrement que le coup est parti de Bamako. Malheureusement, pour les commanditaires, l’affaire est partie très loin. Et c’est l’image du Mali qui est désormais en jeu.

Face à cette situation, notre compatriote Hamane Niang, non moins président de Fiba-Monde, l’instance mondiale du basket-ball (l’égale de la Fifa pour le football) était dans l’obligation de se retirer des affaires en attendant la fin de l’enquête ouverte.

Hamane Niang président d’une telle institution faisait des jaloux en tant qu’Africain, de surcroit Malien. Les petites bêtes étaient là. Le journal “New York Times” et Human Rights Watch ont visiblement profité de cette occasion offerte par des Maliens sur un plateau d’argent pour “l’abattre”.

Suite à cette information, la Fiba a saisi le Pr. Richard McLaren, son agent de l’intégrité indépendant. Dans une déclaration publiée, “la Fiba précise que ce dernier a ouvert une enquête dont il espère pouvoir donner les résultats peu après les Jeux olympiques”.

Pour ce faire, le secrétaire général de la Fiba a souhaité la pleine collaboration de la Fédération malienne de basket-ball afin de bien mener cette enquête. Entre-temps, certaines personnes ont été suspendues de toutes les activités de la Fiba pour la durée des investigations, précise le communiqué. Il s’agit d’Amadou Bamba (coach), Cheick Oumar Sissoko (coach) et Hario Maïga (fonctionnaire de haut rang).

“Les auteurs de l’article avancent que le président de la Fiba était ou aurait dû être au courant de ces abus sexuels au sein de la Fédération malienne de basket-ball, en particulier son mandat à la tête de la Fédération de 1999 à 2007. Le président de la Fiba, qui dément fermement ces allégations, a pris la décision de se retirer temporairement pendant que l’enquête est menée. Il a aussi offert sa pleine collaboration. Ainsi, comme le prévoient les règlements internes de la Fiba, c’est son vice-président Sheick Saoud Ali Al-Thani qui assumera ses fonctions à sa place”, précise le communiqué.

En tout cas, la Fiba, selon toujours le communiqué, insiste sur le droit à la présomption d’innocence du président Hamane Niang. “La Fiba a une tolérance zéro pour toutes les formes de harcèlement et d’abus et elle tient à exprimer sa compassion la plus sincère à toutes les victimes de tels comportements. La Fiba s’engage à veiller à ce que toute dénonciation de pareils agissements soit prise au sérieux et investiguée correctement”, conclut le communiqué.

Dès l’annonce de cette affaire, la Fédération malienne de basket-ball a pris les choses en main. Elle a pris acte de la décision de la Fiba et l’a assurée de sa franche collaboration jusqu’à l’aboutissement de l’enquête. Elle condamne aussi tout acte de harcèlement de mineures d’où qu’il vienne et prendra en toute responsabilité toutes les actions qui s’imposent, précise le président de la Fédération malienne de basket-ball, Harouna Boubacar Maïga dans un communiqué.

“Dans cette épreuve, tout en apportant son soutien à ses membres incriminés et au président Hamane Niang, la Fédération remercie et exprime sa reconnaissance à toute la famille du basket-ball malien et international qui manifeste sa solidarité à notre pays. La Fédération reste sereine et engagée pour le développement de la discipline”, conclut Harouna B. Maïga.                                                                    

 El Hadj A.B. HAIDARA

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