Présidentielle 2018 : Ibrahim Boubacar Keita, une menace pour la stabilité du Mali et de la sous-région

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IBK à France 24
IBK

La situation d’insécurité qui prévaut au Mali a des conséquences désastreuses sur les pays de la sous-région. Cette insécurité étant la preuve de l’incompétence d’un régime au bout du souffle. Réélire ce même homme le 29 juillet prochain ne contribuera qu’à aggraver le problème au Mali et dans la sous-région.

 

L’insécurité qui existe dans les pays du G5 Sahel est la résultante de la crise multidimensionnelle du Mali. Cette crise qui a éclaté en janvier 2012 suite à la rébellion touareg et l’occupation du nord du Mali par les terroristes djihadistes est devenue une menace pour la stabilité de la sous-région. En raison de cette situation, l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 est devenue un enjeu capital pour l’ensemble de l’espace sous-régional.

L’intérêt que ces pays portent à cette échéance électorale découle du fait que les effets collatéraux de la crise malienne touchent de près leur territoire. Donc, il devient impérieux pour eux de suivre et de surveiller de très près cet évènement très important dans l’existence du Mali. Surtout que la personnalité qui pourrait émerger de cette future échéance électorale est d’une grande importance dans la résolution de la crise malienne.

En effet, la gouvernance actuelle du président IBK n’a laissé aucun chef d’état indiffèrent. Le manque de leadership, l’impuissance et l’incapacité du pouvoir actuel à juguler la crise a créé beaucoup d’émois dans la sous-région. Raison pour laquelle, sans pouvoir l’exprimer ouvertement, la plupart des chefs d’états voisins souhaitent qu’un véritable changement de leader intervienne au Mali.

Cela se ressent dans la qualité des relations diplomatiques ou de bon voisinage avec nos pays limitrophes. Aucun des chefs d’Etat, à part le président de la Guinée, n’entretient de véritables liens d’amitié avec le président IBK.

Objectivement, nous sommes tous conscients que le bilan du premier mandat du président IBK est très mitigé. Une véritable frayeur existe en ce qui concerne un éventuel second mandat pour le président IBK. Ce pourrait être une catastrophe aussi bien pour le Mali que pour les pays de la sous-région.

Il faut que nous arrêtions de nier l’évidence. L’élite politique et le peuple maliens doivent arrêter avec le mensonge servi sur un plateau de vernis démocratique. Nous devons accepter de regarder la réalité en face et de mettre fin aux faux fuyants.

En effet, c’est de notoriété publique que le président IBK a atteint toutes ses limites dans la gestion du pouvoir. Il n’a absolument rien de nouveau à proposer au peuple malien. En plus, c’est un secret de polichinelle que sa santé ne lui permet pas de diriger ce pays car il serait malade et serait sous contrôle médical. Sa capacité de travail et de productivité est nulle. Dans un pays sérieux, on l’aurait disqualifié pour des raisons médicales car avec les multiples évacuations en urgence qui ont provoqué à chaque fois de la frayeur dans le pays, on ne peut et on ne doit occulter son état de santé.

Ainsi, lui confier un second mandat serait une erreur monumentale que le Mali risque de regretter. Mais des regrets inutiles car le pays pourrait ne pas se relever de l’abîme dans lequel il le laissera geindre.

En d’autres termes, une réélection du président IBK pour un second mandat constitue une véritable menace pour la stabilité et la paix au Mali et aussi dans la sous-région.

Effectivement, le monde étant devenu un village planétaire, une menace sur le Mali constitue aussi une menace pesante sur les autres pays, le Mali constituant déjà le maillon faible de la chaine de stabilité de la sous-région.

Faisons donc en sorte que la responsabilité du peuple malien ne soit engagée dans la déstabilisation de la sous-région car l’histoire est un juge implacable.

Yacouba COULIBALY

Administrateur des postes à la retraite-Bamako

 

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3 COMMENTAIRES

  1. chapeau, aucune analyse ne peut faire mieux.
    il y a au mali la cécité politique.
    il n’existe pas au mali des benali de la Tunisie.

    • Les IntrU$

      Dans tout cela il y a une “nation” de trop, les États-Unis qui ont rien à y faire sur cette Terre!

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