Boucadary Doumbia, directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence : “Le gouvernement et les opérateurs économiques sont mobilisés pour lutter contre la rétention et les spéculations sur les prix”

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Le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boucadary Doumbia étaient devant la presse pour donner des éclaircissements sur la cherté des marchandises. A ses dires, le gouvernement et les opérateurs économiques sont mobilisés pour lutter contre la rétention et les spéculations des marchandises.

Dans son message, le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence, Boucadary Doumbia, a tenu à faire comprendre aux Maliens que le gouvernement a fait de son mieux pour en renonçant à ses impôts et taxes pour que les prix des marchandises qui avaient considérablement augmenté puissent baisser. “C’est à travers des échanges et des négociations avec les opérateurs économiques et les détaillants que le gouvernement au sein du Conseil national des prix fixe les prix. Ce que les gens doivent comprendre, le gouvernement a aussi besoin de ses impôts, il ne peut pas abandonner ses impôts et taxes indéfiniment. Aujourd’hui, les produits importés, riz, huile, sucre, lait ont été taxés depuis 4 à 6 mois. Nous nous sommes mis d’accord avec les opérateurs économiques pour fixer les prix malgré la suppression de la subvention pour lutter contre la fraude, la surenchère. Après la subvention du gouvernement, les prix en cours sont les fruits de négociation, d’entente. L’évaluation de ces prix est suivie.

Nous demandons la patience aux Maliens parce que jusqu’à présent, les mesures ne sont pas au top. Jusqu’à présent, les prix des marchandises venant de l’extérieur sont chers. Le gouvernement et les opérateurs économiques se sont mobilisés pour lutter contre la rétention et les spéculations des marchandises afin d’éviter la surenchère.

A préciser que tous les commerçants ne sont pas des spéculateurs. Nous demandons aux Maliens de nous accompagner dans la lutte contre la spéculation pour que les prix fixés soient respectés. Le riz, le sucre, l’huile ne sont plus subventionnés. Leurs prix qui ont été fixés de commun accord sont toujours respectés, même si de petites augmentations sont constatées. Pour cette discipline, nous remercions et félicitons nos opérateurs économiques et les Maliens. Chaque fois que le gouvernement renonce à ses impôts et taxes, la direction générale du commerce et de la concurrence s’emploie à faire respecter les prix fixés et évite la rétention et les spéculations des marchandises. Nos équipes sillonnent les marchés pour éviter les la rétention et les spéculations des marchandises”, a déclaré Boucadary Doumbia.

                            Siaka Doumbia

 

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