Divorce entre la Cmdt et les producteurs de coton : Vers une crise cotonnière

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La CMDT au creux de la vague : 271 déflatés réclament leurs droits de licenciementLa situation que traverse le coton malien à de quoi attirer les attentions. Car, malgré les profondes réformes engagées par le chef de l’Etat dans la filière coton pour lui donner un nouveau souffle, le chemin est encore long pour l’atteinte des objectifs. En effet, le secteur du coton traverse une situation d’autant plus chaotique que cela fait un bon moment que les cotonculteurs ne vivent plus des fruits de leurs efforts. Voilà que la campagne 2015-2016 est menacée par cette crise entre la Cmdt et le Collectif des producteurs de coton.

On s’attendait encore à voir du cirque. On l’a eu. Ce n’est plus un effet de surprise dans un contexte où les farceurs rivalisent d’ingéniosité pour manipuler l’opinion publique en choisissant le déni permanent comme un axe de gouvernance. Le honteux spectacle que nous offrent la Cmdt et le Collectif des producteurs de coton rime avec manipulation et contradiction. A la faveur d’une assemblée générale tenue en début de semaine, les producteurs cotonniers et vivriers dans la zone de Dioïla, Fana et dans l’Office de la haute vallée du Niger de Ouélessébougou ont fait le point de l’arrêt d’évacuation du coton graine dans les unités de transformation de la Cmdt.     Il a été constaté au cours de cette rencontre que la décision des responsables du Collectif des producteurs de coton est suivie dans la 2ème  région. Une manière pour eux de soutenir les onze paysans dans le viseur du Tribunal de grande instance de Koutiala.                                                                                                                                                   Cette situation nous ammène à engager la réflexion sur la gouvernance actuelle de l’or blanc. Si les cotonculteurs pointent du doigt la gestion calamiteuse du coton sous l’actuel PDG, la Cmdt également tient à assainir ce secteur agricole. Tout ce mélimélo nous conduit à aller à contre courant de la vision du chef de l’Etat, qui veut injecter des sommes colossales dans le monde agricole, à commencer par le coton qui est notre première culture d’exportation. Après avoir tout tenté avec leurs thuriféraires pour noyer les responsables de la Compagnie malienne pour le développement des textiles, certains acteurs de la filière coton ne s’embarrassent plus de scrupules afin d’atteindre leur but. Leur dernière obsession est de susciter la colère de certains paysans contre la Cmdt. Encore un coup obscur pour tenter de saboter la campagne agricole en cours.

Paul N’GUESSAN

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3 COMMENTAIRES

  1. Monsieur , cessez de mentir, aucun village n’est venu soutenir le PDG de la CMDT à Koutiala sauf s’il y a deux Koutiala au Mali. Je t’informe que le nommé vient d’être désigné par les producteurs de Koutiala comme l’un de leurs représentant à la chambre d’agriculture du cercle de Koutiala au détriment du candidat soutenu et financé par un sangsue , j’allais dire un prédateur du monde rural.
    Dans tous les cas , ce pays nous appartiens toutes et tous nul ne peut cacher le soleil avec sa main, la vérité triomphera.
    C’est le politique qui s’immixe dans l’agriculture et en soutenant des producteurs contre les producteurs au lieu de rester neutre ou du moins tranché des positions ambiguës.
    Que dieu sauve le Mali

  2. Le journaliste est aussi malhonnete que les politiciens commenditaires de cet article.
    Juste ce matin tous les villages de koutiala se sont reuni pour dire qu’ils soutiennent le PDG de la CMDT et qu’ils se demarquent du cultivateur politique Gaoussou Sanogo. Malheur aux egoists, les benefices de la CMDT seront en net hausse cette annee aussi. Bon vent a la CMDT sous l’actuel leadership

  3. il faut savoir la vérité avant de faire une partie prenante! les cotons cultères ont raisons de démander leur révenu , cela ne doit être l’objet d’une interpelation. la culture du coton est trop dificile que de ne pas pouvoir bénéficier les interet qui doivent revenir aux paysants.
    Merci d’y penser

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