A vos plumes : Briser la chaîne de cette insidieuse et pernicieuse dépendance !

Par un savant mécanisme de domination, ils ont instillé en nous une dépendance insidieuse, conditionnant nos esprits à accepter leur récit comme une vérité incontestable. Façonnés par des décennies de manipulations subtiles, nos cerveaux en sont venus à intérioriser cette idée pernicieuse, que sans eux, point de salut.

Mais savez-vous pourquoi cette dépendance a été créée ? C’était, pour eux, une arme de destruction massive, une arme politique conçue pour nous maintenir sous leur joug. Le jour où un leader souverain oserait démasquer leur jeu et revendiquer l’indépendance véritable de notre Nation, ils brandiraient cette dépendance comme une arme contre nous. Ceux qui s’entêtent comme (Patrice Lumumba, Modibo Kéita, Thomas Sankara, Mouammar Kadhafi…) seront neutralisés. Et aujourd’hui, cette vérité éclate au grand jour.

Dès que nos autorités actuelles ont eu le courage de dire Non, Non au néocolonialisme, Non à l’humiliation et Non à la servitude volontaire, l’Occident a dévoilé son vrai visage. Sous couvert d’humanitaire, leurs ONG n’étaient que des chevaux de Troie, des instruments de subversion destinés à enchaîner nos populations à leurs intérêts. Leur objectif ? Créer une addiction à leurs prétendues «aides» pour mieux nous retourner contre notre propre gouvernement dès que celui-ci oserait secouer le cocotier, briser leurs chaînes.

«Vous avez chassé ceux qui nous aidaient» ! Voilà le discours qu’ils espéraient nous faire répéter comme des perroquets. Mais leur calcul est une insulte à notre dignité, car une nation qui mendie sa survie est une nation morte. Les conséquences de cette dépendance sont cruelles ! Oui, elles le sont, puisqu'elles sapent notre fierté, étouffent notre potentiel et nous maintiennent dans un état de minorité politique. Mais, aujourd’hui, le réveil a sonné !

Il est temps d’affronter la réalité en prenant conscience que notre Salut ne viendra jamais de l’étranger. Notre force réside en nous, dans notre capacité à nous unir, à travailler, à innover, à produire... Brisons, une fois pour toutes, les chaînes de la dépendance, car elles sont le dernier rempart de notre oppression. La route sera dure ? Sans doute ! Mais, préférons-nous une dignité conquise dans l’effort ou une soumission confortable dans la mendicité, l’esclavage dans l’opulence et la liberté dans la dignité ? L’histoire ne pardonne pas aux peuples qui refusent d’être libres.

Levons-nous donc ! Bâtissons une Nation qui ne doive son progrès qu’à elle-même ; une Nation Fière, Souveraine et, enfin, Maîtresse de son Destin !

Abdoulaye Diallo dit Honorable Sénateur Abdoul Diallo

Web Activiste

Président du Réseau des communicateurs, bloggeurs et activistes professionnels du Mali-RECOBAP