Lettre à grand-père : Cité de la démocratie et des institutions fortes !

Cette belle Cité de la science et de la raison. Oui cette cité d’assurance et de garantie. Cité attrayante et captivante pour les capitaux et le développement. Oui grand-père, cité de la garantie du droit et du juge. Cité où le juge est indépendant et n’est soumis qu’à la loi.

Connais-tu cette cité où aucun homme influent et aucune femme influente ne fait peur. Car le pouvoir ne passe que par les urnes et le mandat est purement électif. Les groupes d’influences ne sont que parlementaires dans la limite fixée par la loi. Aucune publicité sur aucun homme ne peut faire peur. Aucune influence ne compte tout passe par les urnes.

Connais-tu cette cité, grand-père ? Où après les élections, une fois élu, rien n’inquiète le mandaté. Rien ne bouleverse le cours du mandat. Tout attend sa fin. Oui cette cité où les magistrats, en présidents de centre, organisent les élections. Les votes sont comptés dans les règles et la cour politique tranche  et déclare définitivement l’élu. Un et seul.

Et une fois élu, le mandat est connu et le nombre fixé. Pour aller au-delà, il faut un référendum et une nouvelle République. Cela dans le seul but de garder un bon président à terme de mandats autorisés. Un référendum fait entrer une nouvelle République et met le compteur à zéro. Oui grand-père, il faut un référendum et une nouvelle République.

Qu’est-ce qu’un référendum, un vrai, ne donne pas à un territoire ou à un pays ? Même les scissions, les créations de nouvel Etat et de nouvelle République, ne passent-ils tous pas par un référendum ? Oui après les guerres, les victoires et les défaites, il faut un référendum pour qu’un Etat puisse exister afin d’avoir un récépissé d’Etat et une existence internationale.

Je ne parle pas de ces soi-disant de "démocraties à la médiocre", où tout n’est que formalité. Des élections bâclées. Des voix vilipendées. Où le juge ignore son rôle de protection du faible contre le fort, du juste contre l’injustice et du vrai contre le vrai. Où le pouvoir législatif connait son rôle de régulateur par des lois, des interpellations et des motions de censure.

Oui cette belle Cité de démocratie où chacun joue sa mission en toute plénitude. Pas de fourre-tout, de tout pouvoir concentré entre les mains d’un seul ou de groupe d’individus. Mais à des institutions fortes et régies par des textes. Des institutions où les hommes et les femmes ne sont que des exécutants de droit. La belle citée des rêves. A ma 312e lettre, Inch’Allah ! Mardi prochain !

Lettre de Koureichy