Région de Gao/paix et sécurité : Les légitimités traditionnelles s’impliquent

Dans un communiqué publié par les canaux officiels des structures opérant dans le cadre de la réconciliation et la cohésion nationale, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, a participé à la cérémonie de clôture des travaux entre les autorités politiques et les légitimités traditionnelles à Gao sous le thème : "Contribution des autorités et légitimités traditionnelles dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale".

Selon le communiqué, ladite rencontre s’est tenue dans la grande salle de conférence du gouvernorat pendant deux jours, entre les autorités politiques et les légitimités traditionnelles. Elle avait pour avait objectif de renforcer le dialogue intercommunautaire, de valoriser les savoirs endogènes, et de favoriser les synergies locales en faveur d’une paix durable.

À l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées. A savoir : l’implication active des légitimités traditionnelles dans la prévention et la résolution des conflits et dans les processus de désarmement, ainsi que le retour et la réinsertion des personnes déplacées et aussi leur formation sur les textes les encadrant juridiquement.

Il a été en outre question de la réhabilitation de l’axe routier Gao-Sévaré, de l’accélération du projet de construction du barrage de Taoussa. Tout cela, par le renforcement de la sécurité des personnes et des biens, de l’accompagnement des autorités dans la mise en œuvre du processus de paix et de cohésion sociale et la sensibilisation des populations au soutien du processus de transition en cours.

Le rapport final des travaux de deux jours, a été remis ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale suivi d’échanges sur les axes et les priorités du moment pour la région de Gao. A la conclusion de la rencontre, le ministre Wagué a été reconnu comme Citoyen d’honneur de la région de Gao. Il a reçu de la main des autorités locales, un tableau symbolisant ladite distinction.

K. C.