En un mot : Reculade
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Dramane Aliou Kone[/caption]
Pour les uns, c’est un fléchissement. Pour les autres, c’est une reculade des autorités maliennes qui viennent d’annoncer l’ouverture prochaine des négociations avec les groupes rebelles même si ceux-ci restent armés. On peut dire que la pression de la France a balayé la résistance d’IBK qui jurait la main sur le cœur qu’il ne négociera pas avec les bandits armés.
Cette posture qui flattait l’orgueil et la fierté malienne, ne pouvait pas résister aux manœuvres des Occidentaux décidés à accorder des privilèges territoriaux à leurs protégés du MNLA même s’il faudrait passer par une décentralisation dite poussée ou un large fédéralisme.
Il faut se rendre à l’évidence : nos présidents qu’il s’agisse de Konaré, de Touré ou de Kéita, ne feront que ce la France voudra. Et ce n’est pas une "personnalité dont le sens de l’Etat et de la patrie, la probité et le courage politique sont de notoriété avérée" qui peut changer cette implacable réalité.
DAK

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Mael 14Nous négocierons tout sauf notre dignité.Car nous n'accepterons jamais de vivre dans un pays ou il y aura de supers citoyens et les autres. L'histoire de l humanité montre que tout privilège quel qu'il soit est voué à l'abolition. Et on veut en créer coûte que coûte au Mali .C' est de la folie11 ansRépondreLike (0)
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boubsLe combat de Kidal n'est pas le combat de IBK tout seul mais le combat de tout le peuple malien sans exception car si IBK échoue ça serait pareil pour le prochain ainsi de suite ainsi de suite les maliens se soucient plutôt de comment cette lutte de IBK contre la corruption les atteindra que autres chose car les maliens se pensent pas au mali. Ils ne pensent qu'a eux . c'est pourquoi ils sont là à saboter toutes les actions entreprises par IBK .ils essayent de le combattre pour éviter que le Mali soit debout à jamais mais il sera debout et fier ce Mali .11 ansRépondreLike (0)
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bbacusNous devons suspendre notre Politique politicienne un temps soit peu pour se rassembler autour de notre président et de son gouvernement pour faire front commun face aux adversités entretenues par la France(avec ses médias, ses amis africains) et son objet de contorsion le MNLA. La France et la fameuse opinion internationale doivent nous sentir unis, souder autour de la défense des intérêts du Mali dans cette affaire kidal. Après nous aurions le temps de régler nos comptes entre nous. C'est le peu que la démocratie dans les pays occidentaux nous apprends. Mais hélas des "maliens" continuent à espérer, à souhaiter et même à travailler à l'échec du président et du gouvernement dans l'affaire Kidal à quel dessein? Les récentes élections maliennes nous enseignent une chose: Le peuple n'est pas dupe ce sont les personnes instruites qui se trompent de sujet.11 ansRépondreLike (0)
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AfricaCe journaliste n'a vraiment rien dans la tête. Il ne fait pas du journalisme. Le bon sens veut qu'on relativise les choses et prendre recule afin d'éviter au temps que possible la crédulité. Nous lui conseillons de lire les règles de la méthode. Car il nous semble trop dogmatique pour exercer ce métier.Seuls les imbéciles perdurent dans la crédulité. Pis il ne peut jamais aller au-delà de deux paragraphes dans ses analyses. Techniquement ce qu'il fait ce n'est pas un édito. Qu'il retourne à l'école ou s'il a appris le métier dans le temps, son encadreur lui a montré le contraire de ce qu'on appelle un édito. Le Mali doit renforcer les compétences de certains de ses directeurs de publication. Que dire alors des reporters. Mais hélas! On comprend également. Car on semble les habituer à des dessous de table lorsqu'ils ont la plume acerbe. ô combien l'avenir de ces rédaction m'inquiète. Car à ce rythme, ils vont tous fermer bientôt. Car elles semblent écrire non pas pour les lecteurs, mais pour eux-mêmes et leurs seuls intérêts. IL est encore temps de penser à vos lecteurs. Nous en avons mare. Faites des investigations et décrivez nous le Mali tel qu'il est. Formez des critiques sur des faits plutôt de créer une opinion dans une opinions. Un journaliste n'invente. Il ne se fonde que sur des faits, rien que des faits même pour écrire une chronique, genre le plus libre. "Le commentaire est libre, les faits sont sacrés". Nous encourageons aussi les autorités a continué dans ce sens. La presse doit savoir assurer son indépendance. ET indépendance est et avant financière. Donc plus jamais de dépendance pour le bonheur de notre démocratie. Cette presse homogène sous le régime précédent était révoltant, exacerbant. Et tout le monde connait le prix de cette homogénéité. Pour un début l'attitude adoptée est salvatrice et pour la presse et pour notre jeune démocratie. A j'avais oublié. Au lieu de taper sur les autre, améliorez les conditions de vos travailleurs. Ces journalistes au salaire dérisoires me font pitié. Paradoxalement leurs bosses ont des villas, des écoles, des business partout dans Bamako. Nous leur demandons de s'unir comme un seul homme afin de faire front contre eux. Et nous allons les soutenir afin qu'ils aient un meilleur traitement salarial. Les aides à la presse ne doivent plus être détournées par des directeurs de publication affairistes et bafouilleurs de droits humains. Cela me rappelle l'histoire de ce jeune reporter disant que son patron de prese a des villas et des terrains par tout dans Bamako. Et pis ceci est fier de dire aux travailleurs qu'il ignore où se trouvent certains de ses terrains. C'est ainsi que nos très patriotes directeurs de publications se sont enrichis sous le régime d'ATT, un homme qui a voulu faire plaisir à tout le monde. Il semble que ce retournement brutal et inentendu de la situation a barré la route à des opportunistes. Alors prenez votre mal en patience et battez-vous comme tous les maliens le font jours et nuits. Maintenant, pour la première fois, nous partons à chance égale. Dans les prochains jours, les mois à venir, nous allons professionnaliser ce secteur, ce beau métier. Donc gare aux directeurs de publication et rédacteur en chef qui n'ont pas un diplôme de journalisme. Oui un diplôme spécialisé en journalisme et reconnu sera très bientôt la seul condition pour diriger un organe de presse.11 ansRépondreLike (0)
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HakikReculade ? non ,on replonge dans les puits profonds de Kidal, pauvre Mali11 ansRépondreLike (0)
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BrimaIBK sait ce pour quoi il a été élu. Il ne négociera ni autonomie, ni indépendance. Mais face à la France et aux autres soutiens du MNLA il a besoin de la mobilisation de peuple malien. Pour ce faire il doit éviter la méthode ATT, en communiquant clairement avec la nation, en l'informant sans rien caché, ayant à l'idée qu'il ne négocie que pour le Mali et les maliens. Ainsi il obtiendra l'adhésion totale des maliens qui seront prêts à consentir tous les sacrifices pour défendre leur patrimoine. Sans vouloir jouer les Cassandre, qu'arriverait-il en cas d'échec des négociations?11 ansRépondreLike (0)