Dioro (Ségou) : Deux corps humains repêchés dans le fleuve sans tête

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    A Dioro, dans le cercle de Ségou, la nouvelle faisant état de la découverte de deux corps humains sans tête dans les eaux du fleuve qui arrose la ville, circulerait sur toutes les lèvres. Les coupeurs de tête auraient-ils refait surface dans notre pays ? S’agirait-il de l’œuvre des hommes politiques ? C’est l’heure de toutes les supputations.rn

    Selon une information qui nous est parvenue, dans la journée du mercredi, 26 juillet dernier, des pêcheurs auraient découvert deux corps sans tête flottant dans les eaux du fleuve. Probablement, les deux victimes se seraient faites couper la tête avant de balancer le reste de leur corps dans le fleuve. La même information indique que dès l’annonce de la découverte macabre, les autorités politiques et administratives et celles de la gendarmerie de la localité ont été mises en branle. Mais, nos sources ne nous indiquent pas si les deux victimes ont pu être identifiées ou pas.

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    Les  gendarmes se seraient saisis du dossier. Ils auraient ouvert une enquête pour déterminer les circonstances dans lesquelles les deux hommes auraient trouvé la mort et pour mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces crimes dignes d’une autre époque. Pour l’instant, nous ne sommes pas en mesure de dire trop sur l’affaire que nous n’avons pas vérifiée et qu’il faut la prendre avec les pincettes. On se rappelle, peu avant le premier tour des législatives,lecommissariat de police du 2e arrondissement avait découvert le corps d’un albinos sans tête abandonné au milieu des hautes herbes sur la colline surplombant le quartier de N’Tomikorobougou en Commune III du district de Bamako, en face du champ de tirs de l’Ecole nationale de police.

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    Le commissaire divisionnaire de police M’Barreck Maïga, chargé de ce commissariat, et ses éléments n’ayant pas pu identifier la victime pour faute de pièces administratives, ont mis le corps à la disposition des responsables de la morgue de l’hôpital Gabriel Touré. Au jour d’aujourd’hui, aucun parent du pauvre ne s’est présenté à la police pour le réclamer. L’affaire coupe actuellement le sommeil aux policiers du 2e arrondissement qui remuent ciel et terre pour faire tomber les auteurs de ce crime odieux. Prudence donc, chers parents d’enfants.

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    O. BOUARE

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    Kabako du 3 Août 2007

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