Enlèvement et exploitation d’une mineure à Sikasso : Nana Coulibaly en détention à la maison d’arrêt pour cause

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    Depuis le  19 mars 2012, N.C  fait partie des détenus de la maison d’arrêt de Bougouni pour  avoir été à l’origine du déplacement et  d’exploitation d’une fillette de 13 ans à Sikasso courant 2010. La mère de la fillette,  S.D, demande des  dommages  et intérêts.

    Selon des sources officielles, N. C et S.D ont habité dans la même famille pendant longtemps dans le quartier de Dougounina. Cette cohabitation a été marquée par des conflits opposant S.D à N.D. La fille à S.D répondant au de Fatim, âgée de 13 ans au nm moment des faits, avait des liens avec N.C. Pour ce faire, la mère de Fatim la corrigeait pour non obéissance à sa volonté.

    Mais la mésentente avec N.C perdurait à telle  enseigne que courant Janvier 2011, au cours d’une bagarre S.D a eu son bras fracturé et N.C a eu des traces de blessures sur  sa clavicule droite et son avant bras gauche.

    Les belligérantes ont engagé les plaintes de  l’une contre l’autre devant le tribunal de Bougouni. Le tribunal a traîné le dossier et aucun jugement n’a été rendu par le président du tribunal, en son temps M.Santigui Traoré.

    Quelques jours après cette bagarre, la fille à S.D, Fatim, a disparu dans la nature. Durant un an et 3 mois environs, la fille est recherchée par sa mère en vain.

    En février 2012, S.D a relancé l’affaire qui n’a pas été jugée par le président du tribunal partant. Au cours de leur jugement pour coups et blessures volontaires l’une sur l’autre, S.D, a discrédité  la justice et la police  pour leur incompétence à retrouver son enfant enlevée par N.C.  Ne cessant de réclamer son enfant, le président du tribunal Yaya Karambé a compris qu’il y a une affaire différente de celle des coups et blessures volontaires, l’objet de leur présence à la barre.

    Aussitôt, il a suspendu le procès  et a demandé au service de la promotion féminine de Bougouni de faire des investigations afin de clarifier  cette l’histoire d’enfant.

    Le chef de service de la promotion féminine, M. Sagara a mis la  photo de la fille recherchée à la disposition des centres d’accueils des enfants à Bamako et à Sikasso et  la Direction Régionale de son service pour enquête.

    Par un fait de la  providence ou de simple coïncidence, Fatim âgée de 13 ans est revenue d’elle-même de Sikasso le 12 mars 2012.

    Sa mère l’a immédiatement conduite chez le juge, qui, après avoir écouté la fille, demanda au commissaire judiciaire de Bougouni pour enquêter sur l’itinéraire du voyage de Fatim à Sikasso. Ainsi Fatim et sa mère ont été entendues  par la police le 12 mars 2012.

    Selon la déclaration de Fati, elle a été envoyée à Sikasso par N.C, qui a instruit à une connaissance à Sikasso du nom  d’Alassane Guindo dit Kadô, chargé du nettoyage de l’Auberge de l’accueillir dès son arrivée.

    Alassane dit Kadô, engagea Fatim chez  Fatimata Doumbia, une gargotière à la gare routière de Sikasso pour un salaire de quatre mille Francs (4 000FCFA) par mois.  Après un mois de travail, en transportant la sauce chaude, un jour, la fillette s’est brûlée la poitrine. La patronne ayant refusé de soigner Fatim, Kadô a encore amené la fille de sa cliente N.C chez lui pour la soigner. A la fin du traitement, Fatim a été embauchée par  Salimata Ouattara pour la vente de l’eau glacée. Son salaire était de cinq mille francs CFA (5 000FCFA) par mois. Pendant le deuxième de son embauche, Fatim a pris la fuite pour une destination inconnue à cause de la maltraitance des enfants de cette dernière.

    Dans sa mésaventure, la fille en question a rencontré un garde national  en service à Sikasso du nom de Mohamed dit Ozine qui l’amènera chez lui. Ozine a engagé Fatim en qualité d’aide ménagère pendant 6 mois. A la fin du 6è mois, ce  mois de mars, Fatim a touché les salaires des 6 mois, une somme de trente mille francs soit cinq mille francs par mois. En plus, son patron a pris en charge les frais de tranport Sikasso Bougouni afin que Fatim retrouve ses parents.

    Suite à cette déclaration de la victime, Alasane Guindo, dit Kadô,  chargé du nettoyage de l’Auberge Solokan de Sikasso, la première et la deuxième patronne respectivement Fatimata Doumbia et Salimata Ouattara ont été interpellés par la police de Bougouni avec la collaboration du 1er arrondissement de Sikasso. Tous ceux-ci ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, mais ont affirmé qu’ils ne savaient pas que N.C, qui demandait le salaire de Fatim, n’était pas sa mère. Alassane dit que N.C est  une cliente de l’Auberge, une commerçante dans le corridor de Bobo-Bougouni. Ce dernier ajouta que N.C l’a présentée comme étant sa la fille et  qui voudrait  travailler comme aide ménagère. Deux jours après l’arrivée de Ftim, N.C en partance pour Bobo a fait escale à Sikasso pour s’entretenir avec la fille et sa patronne concernant le paiement des salaires. Malheureusement, la première avait refusé de payer le salaire de Fatim sous prétexte qu’elle a pris en charge les frais d’ordonnance de cette dernière. La deuxième patronne avait aussi refusé de payer son salaire en invoquant que Fatim a pris les habits de ses enfants. Grâce à l’intervention des forces de sécurité, les deux employeuses ont été contraintes de  payer les droits de Fatim. Cinq mille francs  CFA pour Salimata Ouattara et 4 000FCFA pour Fatimata Doumbia.

    N.C au cours de son entretien avec la rédaction du journal le Relais, le 28 mars 2012 à la maison d’arrêt de Bougouni, a affirmé qu’elle n’est pour rien dans le déplacement de la fille de  S.D. Elle a ajouté que la maltraitance de  S.D à l’égard de sa fille a provoqué le départ de celle-ci.

    En tout état de cause, N.C a été arrêtée et mise à la maison d’arrêt de Bougouni pour enlèvement et exploitation de mineure. La justice malienne nous tiendra informés du bien ou du mal fondé de la plainte de S.D contre N.C.

    A suivre.

    La rédaction

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    4 COMMENTAIRES

    1. Je ne crois pas qu’il y avait enlevement d’enfant ou d’exploitation a moins Fatim n’ai pas eu son salaire, le fruit de sa sueur. L’enfant retrouve, salaire en poche, la fin de l’histoire tres commune au Mali
      END OF STORY.

      SUCK UP GUYS.

    2. je demande au capitaine sanogo et ses homme plus de retenu la situation au mali est catastrophique l’heure n’est pas au arrestation il faut banir la methode de la force et laisser le president par interim et son premier ministre drigé le mali en toute liberté.nous devons nous unir tous la main dans la main pour sauver le bateau mali qui est entrain de tangué plus de reglemen de compte

      • Tu dois vraiment avoir des comptes avec les Sanogo. Tu es peut etre un “gwana” du Gwanadougou. Alors la prochaine fois repliques au sujet approprie. fais pas perdre du temps et de la salive. DABARDIE

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