Lutte contre les stupéfiants: Bientôt, une base de données sous régionale pour une meilleure coopération

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Lancé le 1er octobre dernier, l’Atelier sous régional sur la coopération en matière de trafic illicite de stupéfiants a pris fin, ce jeudi 3 octobre 2019, à l’Ecole de Maintien de la Paix Bamako. Des experts du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Sénégal, ont fait l’état des lieux de la coopération sur le trafic illicite de stupéfiants avant de formuler des recommandations.

-Maliweb.net- Co-organisé par l’Office Central des Stupéfiants (OCS), l’Ambassade de France et l’Ambassade des USA, en partenariat avec EUCAP Sahel et la MINUSMA, l’Atelier sous régional sur la coopération en matière de trafic illicite de stupéfiants avait entre autres objectifs de: mettre en place un mécanisme de collaboration et de partage de renseignements entre les différents services; définir des canaux de communication adaptés entre chaque service; renforcer la coopération sous régionale aux postes frontières identifiés.

Aux dires du Colonel Adama Tounkara, Directeur de l’OCS, cet atelier est la suite à un autre atelier qui a lieu au mois de mars. Le directeur de l’OCS estime qu’il faut agir vite et en synergie, car le combat contre le trafic illicite des stupéfiants, c’est aussi un «combat contre le terrorisme» et donc l’insécurité. La mesure la plus urgente, indique le directeur de l’OCS, est le partage d’information entre les pays de la région. Pour cela, il faut la mise en place d’une base donnée commune. Toute la difficulté de la lutte, explique l’expert, est le fait que les trafiquants n’ont pas de règles à respecter. Il faut donc assouplir les règles entre services spécialisés pour une lutte efficace.

A la fin de l’Atelier, l’Attaché de sécurité intérieure de l’Ambassade de France au Mali a, au nom de l’Ambassadeur, répondu aux questions des journalistes. Il a rappelé l’importance de la lutte contre les activités criminelles. Des activités fortement liées aux groupes terroristes avec l’enrichissement illicite qui en découle avec les droits de passage et les frais de convoiement. Présent à la cérémonie d’ouverture de l’atelier, au côté du ministre de la Sécurité, l’ambassadeur Joël Meyer avait spécifié l’appui de la France à l’OCS en terme de formation des enquêteurs et la poursuite de dotation en matériels (moyens radio et informatiques, moyens de transport, valise d’extraction de données téléphoniques).

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

 

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