Crise malienne: Iyad Ag Ghali positionne ses troupes à Léré ?
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Iyad Ag Ghaly, chef d'un des groupes islamistes qui occupent le nord du Mali, le 7 août 2012 à Kidal[/caption]
Le leader du groupe armé Ansar Dine Iyad Ag Ghali serait-il en train de planifier sur Diabali, des exactions du genre perpétrées à Aguel Hoc ? Le Jihadiste aurait fait positionner des véhicules et des hommes à Léré à 200 km de Diabali et dans le Wagadou depuis hier jeudi à 14 h, selon des sources proches des services de renseignement. Iyad aurait été rejoint dans cette zone par Abou Zeid d’Aqmi, selon les mêmes sources.
A Léré seraient disposés 25 véhicules bien équipés et dans le Wagadou, 37, indiquent des sources sécuritaires. Abou Zeid dont la présence a été constatée dans la zone à 14 h, y était encore à 17 h, selon nos sources. Le nombre des éléments de la troupe est estimé à environ 150 personnes
La question que l’on se pose est de savoir, comment tout cela peut se faire, alors que les autorités maliennes se proposent d’aller en négociation en Alger lundi et mardi prochains, avec Ansar Dine et le Mouvement national de Libération de l’Azawad (Mnla) ?
Selon certains observateurs, la récente déclaration de l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour le sahel Romano Prodi qui a indiqué qu’il n’y aura pas d’intervention militaire dans le nord Mali avant septembre 2013, aurait eu un effet galvanisant sur les groupes armés Jihadistes, tandisqu’elle a tendance à démotiver les troupe regulières sur le terrain à Sévaré, à Diabali, ainsi qu’à Markala. Cependant, « les propos diplomatiques n’engagent en rien les forces armées et de sécurité maliennes dans la reconquête de l’intégrité de leur territoire », selon un officier malien rencontré à Bamako. Sur le plan opérationnel et tactique, l’armée s’apprête à monter en puissance dans les prochains jours, a-t-il ajouté.
B. Daou

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ousmane.seidiAnsar Dine est un traitre. Il chasse le MNLA de son territoire. IL n'y a rien à attendre en négociation d'un traître. C'est une girouette qui ne sert que son interêt.12 ansRépondreLike (0)
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dante161287Ansar Dine négocie. Mais qu'y a t il à négocier. Le Mali doit être un pays uni et non divisé par des groupes quel qu’ils soient. Si Ansar Dine souhaite négocier, il n'a qu'a utilisé la voix légale et non imposer un régime de peur et de soumission. Qu'il commence par se démarquer clairement des terroristes, voire qu'il lutte contre eux. Il peut ensuite déposer ses armes à l'armée malienne. Et aprés on pourra négocier..12 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSAL'ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE MALIENNE EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES. Bonjour, Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE. Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l'homme, coexistence pacifique, ...) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, ...): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d'un commun accord lors de ces dernières. Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu'on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (en garantissant l'engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s'entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali. Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l'exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu'on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l'engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d'une solution pour le bien-être collectif. Ce sont certains des aspects bloquants qu'il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l'ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d'institutions ou organes de transition additionnels, la restauration de l'intégrité territoriale, les élections, ce qu'il faut faire juste après les élections et ce qu'il faut laisser à beaucoup plus tard). Sans ce travail préalable à tout, on risque d'avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu'il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation. Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections transparentes et justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition. L'aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite. Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité. Quant aux amalgames, comme vous l'avez constaté, ils font partie de ce qui peut bloquer et toutes les parties prenantes, dont les populations civiles, doivent les éviter : chacun a une part de responsabilité. L'engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l'intégrité territoriale et de l'unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC et Gouvernance E-mail : Webanassane@yahoo.com12 ansRépondreLike (0)
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A touréONU, UE, UA, CEDEAO, CI... N'importe quoi, personne n'instaurera la paix, la stabilité et la quiétude dans ce MALIBA a notre place. On ne doit aucunement pas consulter qui que ca soit s'il s'agit de l'integrité de ce pays. Sahez chers freres et soeurs que ((la guerre justifiée n'apporte que la paix)) ca ne sera que légitime défense. Que la CPI AILLE AU DIABLE car c'est l'ennemi qui nous a attaqué et que le principaux complices ne sont que ces occidentaux qui ne visent que leurs interets personnelles.C'est parce que le bon Dieu nous a gratifier de potentielles ressouces minrales imenses qu'egorge notre sous_sole Chers freres et soeurs, Ce n'est pas l'arme qui fait la guerre , mais plutot le coeur, ces differents Heros dont les louanges font les contidiens de reactionnaires sur MALIWEB se sont battu avec des gourdins, de fleche, des sabres, des pierres etc pas avec des armes dont on fait allusion pour justifier notre faiblesse de coeur et de l'ame devant ces miserables et maudit bandits je ne sais quel nom les attribuer.12 ansRépondreLike (0)
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KassinPourquoi les négociations et une éventuelle autonomie des régions nord est un suicide collectif au Mali? L'idée saugrenue née en Algérie et grandit dans les méandres des palais et palaces burkinabés qui consiste à négocier avec les criminels du Mnla crimes et d 'Ansardine crimes est une fuite en avant dangereuse et inutile pour la paix et la stabilité non seulement au nord mais aussi dans tout le Mali. D'abord le peuple millénaire du Mali est un melting pot de plusieurs ethnies et de millions de brassages à travers les siècles depuis l'assèchement du Sahara dans la préhistoire. Ensuite les touareg qui revendiquent l'autonomie de nos régions nord ne représentent pas plus de 5% de la population totale du Mali et sont largement minoritaires dans les régions dont ils revendiquent les terres. Par ailleurs depuis l'assèchement du Sahara dans la préhistoire jusqu'à l'avènement de l'empire du Mali au 13ème siècle de l'ère chrétienne ces régions sont de peuplement majoritairement négro africain. Les touaregs et les arabes sont venus d'Afrique du nord et du nord est et ne sauraient être autres choses que des étrangers si jamais ils ne se sentent pas maliens. Ainsi de par la population, l'histoire et la géographie les régions nord du Mali ne peuvent être autres choses que maliennes et à cent pour cent. Donc point d'autonomie. Maintenant concernant la politique qu'en es- il des acteurs qui claironnent pour revendiquer le nord du Mali? Que ce soit le Mnla crimes ou l'Ansardine crimes , leurs leaders sont tous connus et ils sont soient des bandits de grands chemins comme Iyad Ag Ghali (moustachu dans les années 90 et barbu dans les années 2000 mais toujours avec le sang malien sous les aisselles), soit de vulgaires voyous à l'image des Moussa Ag (Attayer ou Assarid c'est à vous de choisir) spécialisés dans la calomnie et le délire collectif jusqu'à incitations à la boucherie de type Ménaka 2012. Ces criminels attitrés, dorlotés cyniquement par l'Algérie, la Mauritanie, le Burkina Faso et la Suisse, sont de véritables apatrides natures, qui ne font qu'utiliser l'argent du Mali, gracieusement offert par des régimes vagabonds d'Alpha Oumar Konaré et de Amadou Toumani Touré, contre le Mali. Rien qu' en s'adonnant à des campagnes de dénigrement, en désertant des postes juteux de l'armée, des administrations et des projets de développement, en détournant l'argent public du Mali, en armant des jeunes du nord qu'ils ont contribué à rendre désœuvrés malgré des milliards engloutis pendant plus de 20 ans dans des projets de développement orientés vers le nord, et en s'adonnant à des trafics illicites et criminels. Sans compter les vols de bétails, les braquages à tout vent, les détournements du matériel de guerre de l'armée malienne, les viols collectifs, les saccages des administrations, des écoles, des centres de santés et des hôpitaux, le pillage des garnisons militaires, des banques, et des commerces, la destruction du patrimoine culturel vestiges de la présence millénaire négro africaine du nord du Mali, les exactions de toutes sortes sur les populations majoritairement négro africaines du nord, et j'en oublie, qui sont le passe-temps favori de ces hommes lige du terrorisme. C'est ce ramassis de voyous et de criminels de tout acabit qui constitue la crème des enfants gâtés de Blaise Compaoré et de Ould Abdel Aziz pour espérer négocier les terres de Kankou Moussa. Inutile de vous dire qu'entre 1990 et 2012 nous avons déjà dans le panier et minimum, 5 rébellions touareg et pas moins de 3 accords tous négociés en Algérie comme des cuisses de poulet à l'entrée d'un camp de réfugiés affamés, donc 3 échecs qui nous ont emmené là où nous sommes aujourd'hui, c'est à dire nulle part. Nous sommes donc suspendus dans le vide, et les autorités de la transition à l'image d'un Dioncounda et d'un CMD, avec un air bonasse continuent d'adhérer à la stupide idée de négocier avec des criminels sans fois ni loi pour espérer avoir la paix au Mai, sous le prétexte fallacieux qu'ils sont maliens. Quelle naïveté! La pantalonnade de CMD et de son gouvernement de copains familiaux avec sa fratrie des Coulibaly, sous la douce musique machiavelle burkinabè est en réalité une invective pour le peuple malien. Il n'y a pas d'alternative à la guerre au problème du nord du Mali, sauf un cessez le feu unilatéral et sans conditions de tous les groupes criminels qui y sévissent quels que soit leurs objectifs apparents et affichés. Ils doivent se mettre à disposition entière de la justice malienne pour répondre de tous leurs forfaits pour attaque contre le Mali, outrage au drapeau malien et aux symboles de l'état malien, complot contre l'armée malienne, violences sur les services publics, exactions et crimes multiformes sur des citoyens maliens et de leurs biens, contribution à création de situation de guerre ayant contribué à déstabiliser la république souveraine du Mali, à entamer sérieusement son in12 ansRépondreLike (0)
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babaléLe Mali ne sera Mali que si les Maliens y veulent. La Communauté Internationale ne libérera véritablement jamais le Mali. Les autorités et l'armée doivent impérativement prendre leur responsabilité.12 ansRépondreLike (0)