Nord Mali: « Le Désert de tous les dangers ».

4
Il est “légitime” d’utiliser tous les moyens, “y compris la force”, pour éliminer du Sahel les groupes terroristes… (DR)

Le nord du Mali est sous la domination des milices islamistes depuis six mois. Accompagnée d’un groupe duMNLA, la guérilla touareg pour la libération de l’Azawad (région en lutte depuis cinquante ans pour son indépendance), l’équipe du magazine a pu pénétrer dans cette zone désormais interdite aux journalistes occidentaux. Le ton habituellement anxiogène des commentaires d’« Enquête exclusive » rajoute, s’il en était besoin, à la gravité du sujet.

A Gao, la plus grande ville du nord du Mali, le MNLA perd de son influence au profit d’Ansar Din, un groupe islamiste proche d’Al-Qaida. L’équipe confie une caméra à un journaliste local. Les images filmées nous montrent la stricte application de la charia. Cent coups de fouet administrés, en place publique, à un couple illégitime. Elles nous montrent aussi l’extrême désarroi de la population. De ces femmes obligées de porter le voile et qui demandent instamment de « laisser le Mali tranquille […], on est fatigué, on est désespéré ». A 350 kilomètres à l’ouest, la ville de Tombouctou est totalement tombée sous le joug d’Ansar Din. Ici, toute consommation d’alcool et de tabac est prohibée. Les paquets de cigarettes sont brûlés, des temples datant du XIe ou XIIe détruits au burin. Les moudjahidine, armes à la main, revendiquent fièrement leurs actions. Certains sont d’ex-trafiquants de cocaïne reconvertis dans le djihad.

Depuis la prise en main de Tombouctou par ces milices, on estime qu’un quart des habitants ont fui la ville. Une situation préoccupante pour l’Etat français dont la politique énergétique dépend grandement de la mine d’uranium d’Arlit, à 300 kilomètres de là, au Niger. Areva y exploite le minerai qui alimente nos centrales nucléaires. En septembre 2010, sept employés du groupe ont été enlevés. Deux ans plus tard, quatre d’entre eux sont encore retenus en otages. Aujourd’hui, six Français sont toujours prisonniers au Mali.

Véronique Macon / nouvelobs.com/ 21/10/2012

Le nord du Mali est sous la domination des milices islamistes depuis six mois. Accompagnée d’un groupe duMNLA, la guérilla touareg pour la libération de l’Azawad (région en lutte depuis cinquante ans pour son indépendance), l’équipe du magazine a pu pénétrer dans cette zone désormais interdite aux journalistes occidentaux. Le ton habituellement anxiogène des commentaires d’« Enquête exclusive » rajoute, s’il en était besoin, à la gravité du sujet.

A Gao, la plus grande ville du nord du Mali, le MNLA perd de son influence au profit d’Ansar Din, un groupe islamiste proche d’Al-Qaida. L’équipe confie une caméra à un journaliste local. Les images filmées nous montrent la stricte application de la charia. Cent coups de fouet administrés, en place publique, à un couple illégitime. Elles nous montrent aussi l’extrême désarroi de la population. De ces femmes obligées de porter le voile et qui demandent instamment de « laisser le Mali tranquille […], on est fatigué, on est désespéré ». A 350 kilomètres à l’ouest, la ville de Tombouctou est totalement tombée sous le joug d’Ansar Din. Ici, toute consommation d’alcool et de tabac est prohibée. Les paquets de cigarettes sont brûlés, des temples datant du XIe ou XIIe détruits au burin. Les moudjahidine, armes à la main, revendiquent fièrement leurs actions. Certains sont d’ex-trafiquants de cocaïne reconvertis dans le djihad.

Depuis la prise en main de Tombouctou par ces milices, on estime qu’un quart des habitants ont fui la ville. Une situation préoccupante pour l’Etat français dont la politique énergétique dépend grandement de la mine d’uranium d’Arlit, à 300 kilomètres de là, au Niger. Areva y exploite le minerai qui alimente nos centrales nucléaires. En septembre 2010, sept employés du groupe ont été enlevés. Deux ans plus tard, quatre d’entre eux sont encore retenus en otages. Aujourd’hui, six Français sont toujours prisonniers au Mali.

Véronique Macon

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Blanche neige alias foudingue alias la folle, à l’heure de la retraitre, n’a pas eu de paix dans son coeur, alors il a pris sa retraitre dans le beau pays de maliweb. Rempli de haine à kose de fatou la malienne, sa femme qui l’a fuit avec sa fille, pour éviter que l’enfant ne tombe dans les reseaux de pedofilie française….
    :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆 😛 😀 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen:

    • DOUCARA laisses donc en paix FOUDKG . Lui , quand la girl lui a dit qu’elle portait un enfant de lui , il l’a mariée ……..pauvre petite pédale .

      • je t’ai dit que je ne suis pas doucara, mais si ça te fait plaisir, espèce de psychotik!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

        Ce type je l’aurais laissé trankil si je ne voyais pas se moker des gens qui se font amputé!!!

        C’est comme si je me mokais de la gueule de tous ces enfants victimes des reseaux de pedofilie en france!!!

        Kom ils se fouent des gens de chez moi qui se font martirisés chez eux, alors oui j’emmerde cette vieille gaulloise.

        Kan à toi, si tu as des kouilles donne-moi rendez-vous pour m’insulter kom un hom?!!!!

        en attendant vous n’êtes que 2 minables toubabs, qui n’existent que sur maliweb!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

        :mrgreen: :mrgreen: 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 :mrgreen: :mrgreen:

  2. Veronique Macon pour votre info les regions du nord n ont jammais lutté pour une quelconque indépendance au cas ou vous ne l aviez pas ecrit a dessein,il ya une minorité apatride qui a fait une alliance avec le diable pour voler piller et violer avant d etre mis sur la touche en villegiature au burkina pendant ce temps les populations innocentes sont humiliées au quotidien.

Comments are closed.