Trois rebelles tués à Egazargane, près de Ménaka : Le Mnla accuse l’armée malienne d’avoir “exécuté” trois civils

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MNLADes soldats maliens ont brièvement échangé des tirs avec des rebelles touareg, le vendredi 8 novembre, dans une localité proche de Ménaka, dans le nord-est du Mali, selon des sources militaires maliennes, faisant état de trois rebelles tués et un soldat blessé.

 

 

L’accrochage s’est déroulé sur le site d’une foire proche de Ménaka, et a opposé des combattants du groupe rebelle touareg Mnla à des militaires de la force française Serval, de l’armée malienne, et de la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali. Depuis, le calme est revenu. Des échanges de tirs ont eu lieu à la mi-journée, sur la foire hebdomadaire d’Egazargane. Précisément à la sortie de ce village situé entre Ménaka et la frontière nigérienne. Une patrouille conjointe mêlant soldats français, maliens et casques bleus nigériens, venue sécuriser la foire, tombe nez à nez avec un véhicule de combattants rebelles touaregs du Mnla.

 

 

“A la foire d’Egazargane, à 150 km à l’est de Ménaka, une patrouille de l’armée malienne a été accrochée par le Mnla” et “le bilan côté Mnla est de trois morts, six prisonniers et un véhicule saisi. Côté armé malienne, il y a eu un blessé. En ce moment, tout est rentré dans l’ordre”, a affirmé une des sources jointes dans le Nord.

 

 

Deux  responsables de l’armée joints à Bamako ont confirmé l’accrochage dans une localité proche de Ménaka, vers la frontière avec le Niger, où se tenait un marché hebdomadaire.

 

 

D’après un blan donné par le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, qui confirme l’accrochage, trois (03) combattants du Mnla ont été tués et quatre (04) autres blessés, un (01) véhicule, deux (02) motos, des armements, des munitions et du matériel de communication ont été saisis sur les assaillants. Côté patrouille des forces armées maliennes, un (1) militaire a été légèrement blessé dans ledit aaccrochage, qui est intervenu moins d’une semaine après l’enlèvement, suivi du meurtre, des journalistes français Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal.

 

 

Le Mnla a donné une version différente de l’accrochage et a accusé l’armée malienne d’avoir “exécuté” trois civils. Selon la version du Mnla, “une colonne de l’armée malienne a procédé à l’arrestation, la séquestration puis l’exécution de plusieurs civils dans la zone de Ménaka, à Ghezraghen”. Le groupe armé affirme que l’accrochage a concerné six individus, dont trois ont été arrêtés et “exécutés” par l’armée, et trois autres “torturés et grièvement blessés”. Le Mnla ne dit pas dans quelles circonstances s’est produit l’accrochage et se garde de préciser que les six individus étaient des combattants de ses rangs.

Moussa TOURÉ

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6 COMMENTAIRES

  1. “Le soir de bko”s’ est réveillé. C’est de l’histoire çà. Donner des nouvelles.

  2. MEME DEMAIN ON EN TUERA D’AUTRES,ON NE CESSERAI DE TUER,LE JOUR ALLAH RAPPELERA LES ETRES HUMAINS VERS LUI.

  3. BEN LADEN ETAIT AUSI UN CIVIL.
    QUE L’ARMEE MALIENNE TIRE SUR TOUT CIVIL PORTEUR D’ARME. 👿

  4. BEN LADEN ETAIT AUSII UN CIVIL.
    QUE L’ARMEE MALIENNE TIRE SUR TOUT CIVIL PORTEUR D’ARME. 👿

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