Quand des Maliens alimentent la propagande terroriste
Les attaques des terroristes se sont intensifiées ces dernières semaines. Le bilan humain et économique est lourd.

En dépit de cela, les Formes armées maliennes (FAMa) tiennent le bon bout et resserrent l'étau sur l'ennemi, qui dans son dernier retranchement tire sur tout ce qui bouge. Et pour la victoire finale, elles ont plus besoin du soutien de son peuple. N'en déplaise aux brebis galeuses qui aident les terroristes à créer la psychose au sein de la population malienne.
Assassinats. Citernes brûlées. Unités industrielles incendiées. Passagers dépouillés de leurs biens. Le spectacle est désolant. Mais, il n'enlève en rien au courage et à la détermination des Formes maliennes (FAMa) à donner le dernier coup de massue aux terroristes qui, dans leur dernier retranchement tirent sur tout ce qui bouge. Même s'ils sont aidés dans leur guerre communicationnelle par certains de nos compatriotes à créer la peur, la panique et la psychose au sein de la population malienne. Ces derniers partagent des images des ennemis de notre pays, montrant des citernes en feu, des corps sans vie, des gens se bousculant devant des stations d'essence. Bref, tout ce qui peut nuire aux actions en cours prises par les autorités de la transition à soulager les Maliens, déjà éprouvés par les conséquences de plus de trois décennies de gestion dite démocratique.
Ils présentent tout cela comme un échec de la transition. Les commentaires qui s'en suivent montrent combien de fois leur haine viscérale contre leur propre pays. Une chose est de ne pas aimer ceux qui dirigent le Mali, mais une chose est d'aimer son pays qui reste le seul bien commun à préserver contre les ennemis de tous bords. Si ce n'est pas de la rancune, comment peut-on se réjouir de la mort des militaires qui défendent la terre qui les a vu naître et qui protègent leurs biens, enfants, femmes, parents frères qu'ils ont abandonnés dans leur fuite. Par ces actions de sabotage des initiatives prises par la transition, ils contribuent à aider les ennemis de notre pays dans leur guerre de communication à saper le moral des militaires maliens et à renforcer la souffrance de la population malienne qui n'aspire à la paix et à la sécurité pour enfin amorcer son décollage socioéconomique et industriel, plombé par une gouvernance des plus mauvaises de l'histoire politique du Mali indépendant.
En plus d'être des relais informationnels des terroristes en mission, ils disposent d'autres canaux de communication, dont ils alimentent à partir des images et photos souvent sorties de leur contexte que leurs collaborateurs intérieurs les envoient. Elles tournent en boucle dans des médias pour désinformer, afin de rallier les esprits faibles à leur entreprise destructrice et démoralisante. Elles sont diffusées à dessein pour faire croire à leurs bras financiers que rien ne marche au Mali, mais aussi que la transition est à bout de souffle. Et pour ce faire, tout qui émane du gouvernement malien est qualifié de mensonges, de propagande et de populisme.
Certes, la souffrance est là. Elle fait partie désormais du quotidien des Maliens. Et personne ne peut le démentir, sauf s'il est de mauvaise foi. Si tout ne manque pas, tout est hors de prix. Les prix des produits de première nécessité de prennent de l'ascenseur. Mais de là, à s'associer à des ennemis pour détruire son propre pays pour des intérêts personnels et égoïstes et à en rajouter à la souffrance de ses compatriotes, révèle de la trahison et dans une certaine mesure de la folie. Ils ont intérêt à changer fusil d'épaule avant qu'il ne soit trop tard.
Yoro SOW
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