Mohamed Bazoum, le président du Niger, appelle les Nations unies à investir davantage sur les start-up en Afrique

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En Afrique, l’accès aux financements est un obstacle majeur pour les start-up. Pour y remédier, les gouvernements se tournent vers les organisations internationales pour bénéficier de leur accompagnement pour développer le secteur.

Mohamed Bazoum (photo), le président de la République du Niger, invite les Nations unies à investir davantage sur les start-up en Afrique. Dans un message envoyé et lu le lundi 6 mars à la cinquième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA5) qui se tient jusqu’au 9 mars à Doha au Qatar. Le président nigérien a indiqué que « les start-up sont aujourd’hui considérées comme le moteur des changements structurels de la croissance économique durable et de la prospérité ».

« Pour parvenir à un développement industriel inclusif et durable, il est nécessaire d’investir dans un secteur privé axé sur la croissance dont les start-up sont les moteurs à travers l’innovation pour le développement socio-économique », a-t-il déclaré.

Intervenant en sa qualité de champion de l’Union africaine pour l’industrialisation inclusive et durable et la transformation productive, le président du Niger a profité de l’occasion pour saluer l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) pour son rôle joué dans le lancement de l’Initiative Start-up pour l’Afrique.

Cette initiative ayant conduit à l’organisation du 1er Sommet des Start-up d’Afrique de l’Ouest financé par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenu l’an dernier à Niamey, en République du Niger.

Ainsi, pour le président du Niger, il est plus que temps pour les gouvernements et les dirigeants africains, les organismes donateurs et les institutions financières d’accélérer le processus d’inscription des start-up, le brevetage des licences, de créer des marchés favorables à leurs produits, de former les jeunes entrepreneurs, leur fournir des mentors pour les aider à créer/booster leurs propres entreprises innovantes afin de combler le fossé numérique entre les pays développés et les pays en développement.

Rappelons que l’écosystème start-up africain a levé 6,5 milliards $ en 2022, en croissance de 8 % par rapport à 2021, selon « Africa Tech Venture Capital », un rapport de Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique.

Samira Njoya

Source: https://www.wearetech.africa/fr

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1 commentaire

  1. To start is to ask is Bazoum withal funds he have by way of corruption with impunity stolen from people of Niger doing any of as he recommend to be done in Africa in Niger? I do not believe Bazoum have. If he would invest 30% of money he steals in essential conditions of Niger that may be maintained after that 30% of funds he steal is invested he would make conditions far more appealing to foreign investors. If he is not willing to make significant investments neither will foreigners beyond mining that deliver them profits of 10 dollars for every one dollar they invest. Jackpot!!!!
    Bazoum is man Negroid Africans who seek greater future like to hate plus know Negroid Africa do not need anymore like as leaders. He is throwback to ass kissing leadership Negroid Africa do not need anymore of but colonialists will not hesitate to bring to leadership positions if it is at all feasible for them to do so.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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