Le Général de division Salif Traoré, ministre de la sécurité et de la protection civile : « Nos seuls objectifs : trouver des ressources et des stratégies »

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Les récents événements de Niono, le plan intégré de sécurisation des régions du centre (PSIRC), le réforme du secteur de la sécurité… le général de division Salif Traoré, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile revient sur ce qui a été fait et, ce qui sera fait. Entretien.

Mali Tribune : Mardi dernier, un camion-citerne a pris feu, causant la mort de 7 personnes et faisant plusieurs blessés graves actuellement en soin à l’hôpital Gabriel Touré. Qu’est ce qui s’est réellement passé ?

Général de division Salif Traoré : Nous présentons d’abord nos condoléances aux familles des victimes et déplorons cet accident dramatique. Il nous revient, en début d’enquête, que le conducteur de la citerne a perdu le contrôle. Il a percuté un poteau et le camion s’est renversé. Le carburant, qui coulait, a finalement pris feu. Ce qui a causé une explosion, causant également la destruction dans un rayon tout autour de la zone. Notre centre de gestion de crise a immédiatement alerté les services de police et de protection civile qui ont pu se déplacer très rapidement sur le terrain. Ainsi, ils ont pu créer un périmètre de sécurité pour la population et secourir ceux qui en avaient besoin. Les passants ont apporté leur concours pour sauver des vies en portant assistance et secours aux autres.

C’est le lieu de féliciter les forces de sécurité dont la police nationale et la protection civile. Nous félicitons et remercions aussi tous ceux-là qui ont contribué d’une manière ou d’une autre. C’est également le lieu d’attirer l’attention qu’en cas de tel drame, ce n’est pas du tout conseillé ou indiqué que les gens soient là à obstruer le passage juste dans le but d’avoir des photos et d’être informés pour informer d’autres. Je pense que lorsqu’il y a un drame, le premier réflexe c’est d’informer les spécialistes et de leur laisser le passage pour leur permettre d’accéder à la scène afin de sauver des vies. Beaucoup de leçons vont être tirées de cela.

La Protection civile a déjà entamé un processus où toutes les unités dispensent des notions de premiers secours à la population locale. Nous allons intensifier cette activité pour que chaque citoyen malien soit informé et averti des premières mesures à adopter en cas de feu, de noyade, de pluie, etc. C’est l’une des premières leçons que nous allons tirer. Mais, des enquêtes sont en cours pour savoir réellement ce qui s’est passé et faire en sorte que cela ne se reproduise plus chez nous.

Mali Tribune : Nous avons appris que des victimes blésées sont à l’hôpital. Avez-vous pris des mesures pour les accompagner ?

Général Traoré : Oui. C’est tout le gouvernement qui était mobilisé. J’ai personnellement fait le déplacement. Les cadres du ministère des Transports étaient aussi sur place. Il y avait également les représentants de la mairie. Au même moment, le ministère de la Santé a envoyé des cadres dans les hôpitaux pour pouvoir porter assistance aux blessés, brûlés à différents pourcentages. La Protection civile a également joué un grand rôle en transportant d’urgence les blessés. La prise en charge des premiers soins a été gratuite au niveau des urgences où tous les services ont été mobilisés.

Mali Tribune : Selon vous, qu’est ce qui est à l’origine des assassinats ciblés et d’autres attaques ?

Général Traoré : Nous n’allons pas démentir en disant que tout va bien. Malheureusement tout ne va pas bien chez nous, malgré les efforts du gouvernement. Ces efforts se traduisent notamment par les lois de programmation militaire et sécuritaire qui nous permettent de recruter chaque année, d’équiper nos forces, de les entrainer et de créer des postes. Malgré tout cela l’insécurité persiste, notamment dans le centre du pays.

Si on remarque bien, on se rend compte que le grand banditisme à considérablement baissé dans les grandes villes. Mais, les attaques et les poses d’engins explosifs improvisés persistent. Cela montre que les questions de sécurité ne sont pas seulement militaires, mais plutôt transversales. Nous avons compris que ce n’est pas en déployant seulement des militaires que nous pourrons bien sécuriser. C’est pourquoi, le gouvernement a adopté une stratégie qui consiste à mettre en place un plan de sécurisation intégré des régions du centre, basé sur quatre piliers : la sécurité (les hommes en uniforme pour rassurer et protéger) ; la gouvernance ; le développement socio-économique (permettre aux populations de travailler et de vivre décemment) et la communication.

Ces piliers sont nécessaires et constituent la stratégie phare du gouvernement pour sécuriser les régions du centre. C’est vrai que ce plan est en œuvre, car nous avons déjà créé plus de 22 nouveaux postes de sécurité là où il n’y en avait pas dans le temps. Peut-être aujourd’hui, certains passent dessus. Toutefois, cela a permis, l’année dernière, que les examens de fin d’année se tiennent et les élections aussi. Malgré tous ces efforts, il y a encore des cas d’attaques. Cela interpelle tout le monde.

A tous les niveaux, personne ne doit se considérer comme étant en marge. Il s’agit de notre pays. La force seule ne suffira pas, malgré qu’elle soit indispensable. Nous allons continuer à mieux former nos éléments et à mieux les équiper, dans le meilleur délai, pour que les Maliens se sentent en sécurité.

Mali Tribune : Pouvons-nous donc dire que le bilan de la loi de programmation de la sécurité intérieure (LPSI), est satisfaisant ?

Général Traoré : Oui. Nous sommes plutôt satisfaits de cette première phase même si l’heure n’est pas encore au bilan. L’objectif principal est de sécuriser la population. Pour pouvoir atteindre cet objectif, nous avons fait le constat que nous n’avons pas suffisamment de moyens. Et la loi de programmation est juste une programmation des actions concrètes. Il s’agit d’abord de prévoir un budget chaque année pour pouvoir recruter et, un autre budget pour les former. Mais aussi de veiller à la formation professionnelle et continue. C’est également de pouvoir construire de nouveaux commissariats, de nouveaux camps de garde, de nouvelles brigades de gendarmerie, etc. C’est de pouvoir acquérir des équipements. Aujourd’hui, le constat est là. A la Protection civile, nous avons équipé entre 2000 et 5000 personnes et payé des types d’ambulances médicalisées que nous n’avions pas dans le temps. C’est une véritable montée de puissance. Egalement, nous ouvrons régulièrement des postes de secours routiers et des centres de secours pour la Protection civile. Pour la police, c’est la même chose. Actuellement, l’attitude des policiers, le nombre de véhicules et le type d’équipement qu’ils ont est le résultat de la loi de programmation de la sécurité intérieure. Il est vrai que la finalité de tous ces moyens qu’on déploie est que la sécurité et le calme reviennent. Il est clair que nous venons de loin. La situation sur le terrain s’était tellement détériorée qu’il va nous falloir plus de moyens et plus de méthodes pour atteindre cet objectif.

Mali Tribune : Malgré tout cela, récemment avec la tragédie de Niono, quelques syndicats de la  Police nationale ont réclamé votre départ. Qu’est ce qui fait cela ?

Général Traoré : Je ne dirais pas quelques syndicats, mais plutôt un. Récemment, plusieurs syndicats de la police ont fait une déclaration pour annoncer qu’ils n’ont aucun problème avec la hiérarchie, à commencer par la direction générale de la police et le ministère. N’oublions pas que le ministère n’a pas de syndicat. La police et la protection civile ont des syndicats. Mais, le ministre est au-dessus de tout cela. Le ministre coordonne les actions des forces de sécurité constituées de la police, de la gendarmerie, de la protection civile et de la Garde nationale pour ce qui concerne leur emploi. C’est très clair. Nous sommes là pour tout le monde. Et mon seul objectif est de trouver les ressources financières nécessaires et les stratégies nécessaires pour que la police soit dans les meilleures conditions. Idem pour la gendarmerie, la garde nationale et la protection civile. Nous n’allons jamais abandonner ces agents.

Mali Tribune : Que dites-vous des évènements tragiques de Niono ?

Général Traoré : Ce qui s’est passé à Niono est absolument dramatique et inacceptable. Les uns peuvent avoir des griefs contre les autres. Il y a des voies de recours. Ces recours ne peuvent jamais s’épuiser. On peut faire recours au niveau de la direction régionale, puis chez le directeur général de la police ou au niveau du ministre, ou même au-delà. Je pense qu’il y a toujours des moyens pour atteindre ses objectifs. En aucune manière, la violence envers ceux qui sont là pour vous protéger ne doit être une voie de recours. C’est ce qui s’est passé à Niono.

Loin de nous l’idée de considérer que toute la population de Niono est coupable. Pas du tout. Nous faisons clairement la différence entre la population de Niono et les manifestants de Niono. Avant, moi-même j’avais été à Niono où j’ai été bien accueilli par tout le monde. J’avais rendu visite aux notabilités et à toutes les unités. J’avais pris des engagements pour réhabiliter les infrastructures de certaines unités. Peu de temps après, avant même que les entreprises ne puissent entamer le travail, ce drame est survenu. Les enquêtes avancent bien, beaucoup de suspects ont été appréhendés dont certains qui étaient clairement reconnaissables sur les vidéos publiées par eux-mêmes sur les réseaux sociaux. La justice est en train de faire son travail.

Nous, pas plus tard que mardi dernier, nous avons dépêché sur le terrain tous les directeurs généraux et le chef d’État-major de la garde pour rencontrer les populations et les forces qui sont sur place pour répéter ce message de cohésion. Nous-mêmes, nous allons faire le déplacement bientôt. Nous allons tout faire pour la réouverture très prochainement du commissariat dans de bonnes conditions et nous assurer que cette fois-ci, il y aura une parfaite entente comme cela a toujours été le cas. Il n’y a pas longtemps, le défunt commissaire était félicité par la population. Donc, quand nous avions appris que certains citoyens demandaient son départ, nous avons instruit à la direction générale de la police d’ouvrir une enquête pour savoir ce qui n’allait pas. Je pense que les uns et les autres n’ont pas été suffisamment patients pour attendre les conclusions de cette enquête. C’est vraiment déplorable. C’est un cas de crime que rien ne justifie. Je suis sûr que la justice sera faite.

Mali Tribune : Par rapport à la RSS, on voit tous les efforts qui sont menés. Est-ce que, à ce stade, on peut dire que ça a déjà donné des résultats ?

Général Traoré : La réforme du secteur de la sécurité est beaucoup plus globale. C’est pourquoi, au niveau du gouvernement, nous avons adopté une stratégie nationale pour la réforme du secteur de la sécurité au Mali, parce que chaque pays a une procédure différente.

Dans ce cadre-là, chaque département sectoriel constitue un point focal. Nous, nous sommes le point focal de la réforme de la sécurité intérieure. La loi de programmation est l’instrument phare pour cela, bien qu’elle ne soit pas la seule. Mais, c’est l’instrument phare qui nous permet de façon mesurable de quantifier ce que nous faisons. C’est dans ce cadre que depuis 2017, nous avons une vision très clair du nombre d’éléments que nous pouvons recruter chaque année dans la police et la protection civile parce qu’un budget est identifié et mis en place à cette fin.

Chaque année, nous savons combien nous pouvons mettre dans la formation, dans la réhabilitation des infrastructures ou les nouvelles constructions, dans l’achat des véhicules. Sur ce plan, nous savons que les choses avancent. Tous les Maliens peuvent voir que les choses bougent. Pour preuve, dans un commissariat il y a souvent plus de quatre véhicules. Avant c’était le contraire. Tous les policiers sont armés individuellement. Il y a aussi d’autres types de matériels qu’on ne voyait pas chez nous.

Mali Tribune : Vous avez parlé du plan de sécurisation intégré des régions du centre. Ce plan prend-il en compte le dialogue intercommunautaire ? Parce que nous voyons que c’est à ce niveau qu’il y a beaucoup de difficultés.

Général Traoré : Bien sûr, le plan prend en compte tout cela. Comme je l’ai dit, il repose sur quatre piliers : sécurité, développement, gouvernance et communication. Justement, c’est dans ce volet communication que le dialogue inter et intra-communautaire, le dialogue entre élus et citoyens mais aussi entre gouvernement et citoyens; doivent s’instaurer et se faire. Nous avons même prévu que pour identifier les actions de développement, on doit d’abord passer par le dialogue. Que la population fasse des propositions pour dire ce qu’elle veut. Une première partie de ce dialogue a été déjà conduite. Si l’on considère le document projet officiel du plan de sécurisation intégré, vous allez voir qu’il y a des activités très claires qui sont ciblées.

Dans certaines localités, il nous a été demandé de faire juste un pont, juste un pilonne GSM pour le téléphone, ou encore une antenne relai pour la télé malienne, ou même un parc à bétails. On avait commencé tout cela. Pas seulement le ministère de la Sécurité, mais tous les départements ministériels. En ce qui concerne la défense et la sécurité, il nous a été demandé, à certains endroits précis, d’ouvrir des postes de sécurité et d’organiser des patrouilles dans ces endroits pour rassurer la population. C’est ainsi que des postes, dans la région de Mopti, ont été créés à Kouakrou, Sindingué, Dialloubé, Dioungandi, Diankanbou, etc. A Ségou, il y en a maintenant à Tegrékoundé, Sokolo, Monipebougou, Timissa, Soye. Nous avons ouvert des postes dans toutes ces zones alors qu’elles étaient totalement vides d’une présence sécuritaire. Beaucoup de choses sont faites, même si nous continuerons à réfléchir. Car, il y a encore des actes d’insécurité qui cachent tous ces efforts consentis.

Mali Tribune : Justement, par rapport à ces actes d’insécurité, est ce que dans tous les mécanismes en place il y a un volet anticipation ? Nous avons l’impression que c’est sur ce plan que ça pêche un peu.

Général Traoré : Il n’y a pas longtemps, nous avons créé un Conseil de sécurité nationale au Mali, directement logé auprès du président de la République. L’une des missions essentielles de ce Conseil va être d’agréger tous les services de renseignement du pays afin que toutes les informations qui remontent soient analysées de façon que les décideurs puissent prendre de bonnes décisions au bon moment. En attendant cela, nous avons mis en place ici, au niveau du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, un centre d’analyse et de fusion du renseignement qui comprend les chefs des services de renseignement du ministère, mais également les partenaires d’autres services qui sont avec nous.

Les informations viennent, on les transforme en renseignements ici pour pouvoir donner des ordres aux grands directeurs de pouvoir agir sur le terrain. Mais encore une fois, quand on a des complices à tous les niveaux, ça complique la tâche. Il y a vraiment besoin d’une prise de conscience au niveau national pour que tout le monde sache que nous n’avons que ce pays. Nous pouvons nous en sortir. Accompagner les forces de l’ordre et comprenez que cette dynamique d’autodestruction ne nous mènera nulle part si ce n’est effectivement dans le trou.

Propos recueillis par

Alexis Kalambry et

Sory I. Konaté

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13 COMMENTAIRES

  1. “Trouver des ressources et des stratégies” alors que plus de 1500 milliards de FCFA ont été alloués à la sécurité et à la défense, alors que vous avez eu 6 ans pour établir des stratégies! Alors que 30% du budget de l’État est alloué à la sécurité de notre pays!
    Soit cest le comble du cynisme ! Soit IBK est le plus gros menteur du Mali.

    Walaye bilaye ces gens là se foutent de nous. Le sommum de la nullité c’est de ne pas sois-même s’en rendre compte. Et notre général des festins bien arrosés a dépassé ce sommum.

    Lui et le Diawara ne semblent pas connaître l’existence du mot “honneur”.

  2. generali salifu et Chers compatriotes Maliens tant que le tueur de la petite albinos Ramata Diarra a Fanah ne sera pas arrete et juge avec ses puissants complices, le Mali ne connaitra plus la paix et la securite car cet act ignoble de sacrifice humain ne sera jamais tolere par Allah le tout puissant.

  3. Vu sa situation, le Mali a bien évidemment un besoin CRUCIAL (Vital, même !) d’un véritable EXPERT EN SÉCURITÉ…

    Or au lieu de ça, nous avons ce PATHÉTIQUE BON A RIEN dont la seule et unique “spécificité” est d’une part, d’avoir les faveurs de la première dame qui l’adore, et d’autre part, de ramper devant son altesse Zonkeba 1er sans jamais bouger une oreille !!!

    Il est vrai qu’avant lui, nous avions DÉJÀ une totale nullité, en la personne de Feu le général Samake, paix à son âme.

    Alors…

  4. COCO LIT ..ET RELIT …
    TOUT LE MONDE SE PLAINT AU MALI …

    …! ! ! ! COCO RIGOLE …ET NE DEVRAIT PAS …NATURELLEMENT !
    PARCE QUE …POUR LUI , LES VOLEURS , ILS ONT PIQUE 23 MILLIARDS …ET PLUS D AILLEURS ET IL Y A BIEN LONGTEMPS … ET SONT TOUJOURS DEHORS !
    IL EST VRAI QUE LUI , COCO , EST ETRANGER …
    ET QUE POUR LUI , LES VOLEURS , ILS ONT FAIT PLUS ” FORT ” …
    ILS ONT D ABORD DIT QU “ILS” AVAIENT VENDU LES HALLES DE BAMAKO ..FIN 2002 ..
    POUR TOUCHER LA COMMISSION FIN 2002 …
    PUIS SE SONT FAITS VOTER UNE LOI PRIVILEGE QUAND , EN 2008 ILS SE SONT RENDUS COMPTE QU ILS ETAIENT PRIS PAR LES EXPERTS DESIGNES , CAR DEVANT 1.7 MILLIARDS A SICG MALI …
    …ALORS LA …ILS ONT PROFITE DE LA LOI PRIVILEGE ..
    ILS ONT ECRIT QUE SICG MALI …LEUR DEVAIT 6.8 MILLIARDS ..COMME CA !
    …CE SONT DES BANQUIERS NON ?
    ALORS ILS ONT ECRIT …ET CA LEUR A SUFFIT ..
    PARCE QUE LA REDDITION DES COMPTES FAITE PAR DES EXPERTS , AVEC LES CENTAINES DE PAGES DE PREUVES CONTRE EUX , ALORS QUE EUX ETAIENT BANQUIERS …ET QU EN PLUS ILS AVAIENT AVEC EUX , POUR ETAYER LEUR PAPIER , UNE MAGISTRATE , BA AWA TOUMAGNON …CI DEVANT CONTROLEUR D ETAT ..QUI N A FAIT QUE REGARDER LEUR PAPIER ..ALORS QUE LA LOI PRIVILEGE EN SON ARTICLE 3 PRECISE BIEN :
    “”Article 3 : la BHM établit des états de créance. ces états constituent des titres exécutoires.
    A ce titre’ tous les actes et formalités nécessaires au recouvrement des Créances exigibles consécutives aux prets et autres concours accordes par la Banque de l Habitat du Mali
    s’exercent comme en matière d impôts directs , contributions , taxes et produits assimiles
    Bamako, le 8 Fev 2008
    …EH BIEN … BA AWA TOUMAGNON ..DONT LE MARI SIEGEAIT D AILLEURS A LA COUR D APPEL ( ! ! ! )…BA AWA TOUMAGNON N A LU VISIBLEMENT QUE LA PREMIERE PARTIE DE L ARTICLE 3 ..
    A SAVOIR QUE :
    “” la BHM établit des états de créance. ces états constituent des titres exécutoires.”””
    ET SURTOUT PAS LA SECONDE PARTIE …DE L ARTICLE 3 QUI INDIQUE QUE LES CONCOURS ACCORDES PAR LA BHM SA S EXERCENT COMME EN MATIERE D IMPOTS DIRECT CONTRIBUTIONS TAXES ET PRODUITS ASSIMILES ..
    PARCE QUE LA …ET C EST CE QU A D AILLEURS JUGE LA COUR SUPREME DU MALI EN SON ARRET 073 DU 05/03/2015 …ELLE A :
    “”ANNULE POUR EXCES DE POUVOIR LES TITRES DE CREANCES N 140 ET 141 DU 23 JUILLET 2008 EMIS PAR LA BHM MALI SA “””.
    VOILA … TOUT SIMPLEMENT CE QU A FAIT BA AWA TOUMAGNON , POURTANT HAUTE MAGISTRATE DE LA REPUBLIQUE DU MALI …
    ELLE A LAISSE DES VOLEURS ECRIRE UN SIMPLE PAPIER QUI A FAUSSE LA LECTURE D UNE LOI … LOI …QUI EN PLUS DISPOSAIT DU PASSE … !
    MAIS COMME DIT “”FAROW”” …QUI D AILLEURS CHANGE CONSTAMMENT DE PSEUDO …
    CA N EST PAS GRAVE … ILS SONT ETRANGERS !
    …ALORS LA …VOILA CE QU A FAIT MAITRE BASSALIFOU ..QUI BIEN QU AYANT GAGNE A LA COUR D APPEL L AFFAIRE QUE TOUS LES INITIES SAVENT TRICHEE CONTRE SICG MALI …ET LA PREUVE EN EST SORTIE A LA CCJA A LA QUATRIEME FOIS QUE NOUS PRESENTIONS NOTRE RECOURS ..
    QUATRE RECOURS MAITRE … EST CE QUE J EXPLIQUE , EN PLUS …CE QUE VOUS AVEZ FAIT ..POUR QUE LA CCJA “” RESSORTE LA ROBE DE NOS AVOCATS “” ..? ? ? DE 2010 A 2018 ?
    …VOILA QUE MAITRE BA SALLIFOU QUI A PORTANT RECU DES MAINS DE MAITRE SYLVAIN MAKAN KEITA LE CERTIFICAT DE PROPRIETE DES HALLES DE BAMAKO LE 22 AOUT 2007 ETABLI AU NOM DE SICG SA A ABIDJAN …CERTIFICAT DE PROPRIETE ETABLI AU NOM DU SIGNATAIRE DU BAIL A CONSTRUCTION ..ETABLI ET EXONERE DE DROITS COMME L ONT ETE TOUS LES DROITS DES CLIENTS DES HALLES …
    VOILA QUE BASSALIFOU JUGE QU IL PEUT FAIRE MIEUX ..ET OBTIENT QUE LES HALLES DE BAMAKO …POURTANT VENDUES EN 2003 .. ( ON S EN SOUVIENT …) …SOIENT SAISIES EN 2010 … ET RACHETEES PAR BHM SA … 4 MILLIARDS !
    EH OUI … EH OUI … MALGRE L OPPOSITION DU JUGE DE COMMUNE 4 …
    LE 17 MARS 2010 …JUGEMENT 043 …
    ET VOILA QUE MAITRE BASSALLIFOU SE CONSTRUIT UNE NOUVELLE BELLE ET FAUSSE COMMISSION …! ! ! !
    ALORS …? ? ? ? …
    QUAND JE DIS QUE LES MALIENS VONT AVOIR DU MAL A SE DEBARASSER DES VOLEURS … ON NE ME CROIT PAS ..
    BON ! APRES TOUT …JE SUIS ETRANGER …ET L ETRANGER C EST L ETRANGER …
    “”FAROW “” DIT D AILLEURS QUE C EST NOTRE FAUTE …SI NOUS NOUS FAISONS VOLER !
    BIEN SUR !
    A CROIRE QUE C EST D AILLEURS POUR CELA QUE LE PATRON DU POLE ECONOMIQUE , MONSIEUR NIANAN DEMBELE A REPONDU LE 27 AVRIL 2009 …PAR COURRIER QU IL N AVAIT PLUS QU UN SEUL DOSSIER DE PLAINTE A SON NIVEAU (SUR LES 38 DEPOSES …) ….JAMAIS EXPLOITES !
    AH … “”FAROW”” COUILLON …SON COURRIER PORTE LA REFERENCE N° 080 /2 PEF-BEF ….
    ….
    EH “” FAROW”” COUILLON ..
    BMS SA ..QUI A REPRIS BHM SA …NOUS DOIT
    23 MILLIARDS …POUR LA CONDAMNATION AVEC LES INTERETS DE LA CCJA ..
    7 MILLIARDS MINIMUM … POUR LA FAUSSE SAISIE DES HALLES ..
    ET JE M ARRETE LA …COUILLON !
    ….

  5. Chers compatriots Maliens tant que le tueur de la petite albinos Ramata Diarra a Fanah ne sera pas arrete et juge avec ses puissants complices y inclu generali salifu, le Mali ne connaitra plus la paix car cet act ignoble de sacrifice humain ne sera jamais tolere par Allah le tout puissant.

  6. Nfp
    La sécurité de la population est l’œuvre de l’AUTORITÉ POLITIQUE.
    UN HOMME POLITIQUE A ÉTÉ ÉLU SUR LA BASE D’UN PROGRAMME DE SÉCURISATION DU PAYS.
    Cet homme politique est IBRAHIM BOUBACAR KEITA depuis 2013.
    Si le pays n’est pas sécurisé, d’autres paramètres plus politiques comme le refus de respecter l’accord de Ouagadougou, négocier ou ne pas négocier avec les jihadistes, appliquer ou ne pas appliquer l’accord d’Alger, le fait même de le signer en position de faiblesse….. ou l’illégitimité du président de la république à partir de l’élection présidentielle de 2018 que l’incompétence des hommes d’exécution peuvent l’expliquer.
    ON NE PEUT PAS DIRE QUE TOUS CES SPÉCIALISTES DE SÉCURITÉ AMÉRICAINS, FRANÇAIS, CANADIENS,BRITANNIQUES….QUI ONT ÉTÉ DÉPLOYÉS EN AFGHANISTAN SONT INCOMPÉTENTS À CAUSE DE L’INSÉCURITÉ QUI NE CESSE DE S’AMPLIFIER DEPUIS DIX HUIT ANS.
    On a beau mettre en place des mesures adéquates, nommer les meilleurs éléments aux postes convenus, doter les équipements nécessaires, si certaines mesures politiques ne sont pas prises, le ministre aura l’impression de travailler sous la pluie.
    C’est ce qui arrive à tous les cadres compétents sous les ordres d’IBK .
    DES MESURES DE BONNE GOUVERNANCE ,QUE SEULE L’AUTORITE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PERMET,SONT NÉCESSAIRES POUR FACILITER LES TÂCHES DES MINISTRES.
    La soumission de l’autorité politique ayant la confiance du peuple à une puissance étrangère complique encore plus le travail des ministres.
    Face un sabotage de la politique de sécurité de notre pays, seul le président de la république a la légitimité et l’autorité pour faire face.
    S’il fait le choix d’obéir, ses ministres en subissent les conséquences.
    LA COMPÉTENCE DU GÉNÉRAL SALIF TRAORÉ NE SOUFFRE D’AUCUNE MÉDIOCRITÉ.
    C’est sa proximité avec le clan présidentiel qui explique les TIRS NOURRIS des adversaires du président de la république.
    SON PRÉDÉCESSEUR FEU GENERAL SADA SAMAKE A CONNU LES MÊMES ATTAQUES DES ADVERSAIRES DU PRÉSIDENT.
    C’est l’environnement dans lequel il travaille qui est à pointer du doigt.
    Deux ministres se sont distingués pendant le quinquennat d’IBK :ABDOUL KARIM KONATE DIT AMPE et le GENERAL SALIF TRAORÉ.
    Les lignes ont incontestablement bougé dans leurs départements.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  7. le genrali salifu est dans son bureau tres climatise a Bamako et n train de courrir derriere les jupons alors qu’on tue les commissionaires de police comme des vilains chiens! Quelle honte et quel desastre, mais c’est ca le Mali de Boua sans honneur, sans dignite et sans honte, on se souvient qu’une des secretaires de Boua a ete tuee par balles a Koulouba dans ses bureaux parceque son mari l’accusait d’infidelite!

  8. “Si on remarque bien, on se rend compte que le grand banditisme à considérablement baissé dans les grandes villes…” dit le Gal Salif. Mais ce qu’il ne dit pas est que bandits cambrioleurs et braqueurs de BAMAKO étaient libres pendant quatre bonnes années (2015 -2019) sous le nez de la police. Chaque nuit était une terreur chez les paisibles citoyens …avec une douzaine des cas de cambriolages de maisons perpétré par des bandits armés qui circulaient en 4×4 fumées munis de machines scieuses de portes… et les opérations étaient menées entre 3h et 4h du matin sous le nez de nos unités de patrouille. La population avait même commencé a suspecter que ce banditisme organisé ne pourrait se réaliser qu’avec la complicite des éléments de nos propre force de sécurité ( d’autant qu’il y a des preuves que certains éléments coquins de nos corps ont eu a participer aux braquages etc..). C’est bien quand ça chauffé en 2019 après l’assassinat ignoble du jeune commerçant Oumar Toure (que son me repose en paix éternelle) que les bandits ont tué jusqu’à son domicile devant sa femme et ses enfants que le Gal Salif s’est réveillé sous les critiques pour affronter les bandits qui écumaient la capitale. Sentant la colère rouge de la population bamakoise contre sa faiblesse face aux bandits, le Gal s’est vite racheté (“Opération coups de poing”) en arrêtant en une semaine des centaines de gros bandits recherché par la justice ainsi qu’en démantelant des dizaines de réseaux criminels (de drogues, de fabrication d’armes, de vol des véhicules et des motos)…. tout ça en une semaine! Or s’il avait anticipé ces opérations depuis 2015 le baptisme ne t’aurait jamais aussi consolidé! Mais hélas on a plutôt un general réactif qui attend que ça chauffe avant d’agir.

    Cependant, il faut le reconnaitre … bien sure que le Gal Salif a finalement frappé fort sur les bandits criminels a Bamako et ne cesse de mettre la pression sur eux depuis le début de l’année 2019. Mais les failles qui ont conduit a l’assassinat du commissaire de Niono par une foule non armée doivent être corrigées. Une foule déchainée ne doit pas facilement mettre la main sur un COMMISSAIRE DE POLICE! UNE STATION DE POLICE doit avoir en son sein un compartiment d’urgence sécurisé ( je ne dirais pas un bunker… mais ).. surtout dans ce Mali actuel!

  9. Le cas de Salif-le-dormeur est (hélas) TYPIQUE du mal qui ronge le Mali bananier de Zonkeba 1er :

    Voilà un “GENERAL DE DIVISION” qui, n’importe où ailleurs et dans n’importe quel pays SERIEUX, serait péniblement au grade D’ADJUDANT !!!

    Or chez nous, pour la seule et unique raison qu’il rampe devant Zonkeba et qu’il ne fait pas de vagues, malgré sa nullité et son INEXISTENCE sur le plan sécuritaire, il est en plus……MINISTRE !

    PS: Mais il est vrai que dans un pays EN GUERRE capable de nommer un lsimple oueur de voitures President d’un comité de DEFENSE (😂😂😂😂!…), pourquoi ne pas nommer un tocard bon à rien au ministère de la Sécurité ???

  10. « Nos seuls objectifs : trouver des ressources et des stratégies”

    Difficile de faire une déclaration plus CREUSE et plus VIDE !… Des mots, des mots, encore des mots et….SEULEMENT des mots!😎😎😎😎😎

    On se demande comment ce NULLISSIME BON A RIEN ose encore, sans honte, donner des interviews dans les medias !!!

    Même dans des pays en paix et sans risques sécuritaires particulier, PERSONNE n’aurait jamais confié le moindre poste de responsabilité à une telle nullité !!!!!

  11. Ce type doit purement et simplement démissionner. Il n’a pas les capacités requises pour gérer le pays!!!!!

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