AZAWAD, le paradoxe

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Du 27 mars au 02 avril, la salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture  Amadou Hamapaté Ba a servi de cadre aux  travaux devant aboutir à un rapport qui servira à la rédaction de la charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale au Mali. L’un des sujets, les plus cruciaux,  qui a fait l’objet de vives empoignades n’a finalement pu être traité : l’Azawad un vrai cauchemar.

Depuis toujours, la résolution  des différentes crises qui ont secoué le Mali ont été des sujets à polémique. La conférence d’entente national initié par le président Ibrahim Boubacar Keita a voulu être à son tour une agora qui va panser les plaies et créer un nouvel élan de cohésion.  Mais hélas la montagne a accouché d’une si petite souris que le bonheur et l’honneur des maliens en prendront un coup pour une décennie. Au delà de tout ce beau décor, de la fanfare d’ouverture et de clôture, il reste évident que les préoccupations de fonds restent creuses. Beaucoup ont parlé lors des débats.  Le rapport final qui en est sorti et qui fut transmis au président  sera-t-il connu de tous et  disponible pour les besoins de la cause  comme cela doit  être la règle en démocratie réelle.  Le peuple a le droit de savoir que la sauvagerie d’Aguel hocs,  comme toutes les victimes sont loin d’être des acquis pour les bourreaux. Qu’on ne donne pas l’impression que  la paix, l’unité et la réconciliation sortie de cette conférence, soit une caution pour  l’injustice commise contre les femmes, les filles, les frères, les pères du pays. Dans cette conférence les maliens dans leur majorité craignait la légalisation du mensonge et de l’absurde volonté d’une bande qui en impose à la majorité silencieuse. Les propos du président de la république et celui du rapporteur général Nouhoum Sangaré nous enseignent largement que l’Azawad est légal. Le rapport général mentionne que l’Azawad ne peut nullement être un projet politique mais reconnait les conclusions dites par l’accord issu du processus d’Alger et  pourtant la définition faite de l’Azawad dans ce document renvoi à celle de la nation. Il n’ya pas de projet politique mais l’Azawad est une nation, quelle contradiction ? Mr Sangaré argumente toujours sur l’Azawad que les participants sont unanimes que cette appellation ne peut  réunir de façon administrative  toutes les régions du nord. La première partie était su de tous mais l’adjectif toutes changent tout car si ce n’est pas toutes c’est certainement, quelque unes, mais   lesquelles ? La carte de l’Azawad se clarifie t- elle ainsi ? Pour boucler la boucle la résolution présidentielle qui tend à masquer qu’à ouvrir un véritable débat sur l’Azawad, elle vise à réunir un comité d’expert sur la question de l’Azawad. Ce qui amène à se demander pourquoi alors cette conférence ?  L’argent qui sera investi dans un comité d’expert pour réfléchir sur un sujet que l’histoire et la réalité ont déjà tranché, pourrait servir à mettre fin à la souffrance des patients des hôpitaux publiques.

Ibrahim ADIAWIAKOYE

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3 COMMENTAIRES

  1. 1)Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose pour des raisons primaires primitives égoïstes que dans le territoire du Mali actuel il y a eu

    *Les royaumes Bambara ou Bamanan (le Bamanan) du Kénédougou (le kénédougou) du du Kaarta (le Kaarta) Wagadou (le Wagadou) etc

    *Les empires du Manding ou Mandé (le Mandé) Macina (le Macina ou le Diina) Songhaï (le Songhaï) Wassoulou (le Wassoulou) etc

    *JAMAIS AU GRAND JAMAIS IL N’Y EU UN ROYAUME OU UN EMPIRE AZAWAD REGROUPANT DES POPULATIONS BIENS DÉFINIES AVEC LEURS CULTURES ET CE SERA UN BRIGANDAGE UNE CONCUSSION UN CRIME UNE FORFAITURE UNE PERFIDIE UNE PREVARICATION UNE MALHONNÊTETÉ UN TRIPOTAGE DE CRÉER UN AZAWAD AU MALI même les livres d’histoire faits par les grands historiens des soit disant amis ennemis les Autres Anciens Colonisateurs du Mali N’ONT FAIT CAS DE L’EMPIRE OU ROYAUME OU MÊME TRIBUT AZAWAD

    2)Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose pour des raisons primaires primitives égoïstes

    *que le soit disant problème touareg est 1histoire fabriquée depuis fort longtemps par les soit disant amis ennemis les Autres Anciens Colonisateurs du Mali aux fins d’occuper le nord Mali à jamais et pour toujours pour ses richesses minières hydro-botaniques énergie solaire le Moyen et le Proche Orient sont a portés de missiles

    *qu’aucun pays n’aurait existé sur cette terre des humains si ces autochtones et étrangers devaient demander leur autonomie leur indépendance

    *que les arabes n’ont point été ne sont point et ne seront jamais les autochtones de la zone du nord du Mali où ils sont actuellement Ils sont venus du Maroc par vagues migratoires sous la conduite des fils de Hassan

    *que les touaregs ou kel tamashaq ou targui n’ont point été ne sont point et ne seront jamais les autochtones de la zone nord du Mali où ils sont actuellement Ils sont venus du Fezzan ou Targa en Libye par vagues migratoires

    3)Nous disons bien et rappelons DE RAPATRIER COMME CELA SE PASSE PARTOUT DANS LE MONDE PAR CONVOIS HUMANITAIRES SUPERVISÉS par les ONG des soit disant amis ennemis les Autres et Organisations les arabes et targui qui réclament l’autonomie l’indépendance dans leurs zones d’origine où ils sont autochtones à savoir au Maroc dans le village des Hassan et dans le Fezzan dans le Targa libyen

  2. L’Appellation ne peut pas tout simplement s’imposer a toute les régions Nord du Mali. le “wassoulou” ne peut exiger que le “kenedougou” adopte le nom “woussoulou”!

  3. Mon cousin à blagues, Moussa Coulibaly, m’a twitté, hier soir, ce qui suit: “le mot Azawad n’en peut plus, fait son mea-culpa et exige qu’on l’enterre au profit de la paix et de l’amour au Mali”; *La où s’abat le découragement, s’élève la victoire des persévérants*; Camaradement”.

    J’ai répondu à Moussa Coulibaly, mon brave cousin à blagues, par ce qui suit: “Je suis avec toi, mon cher cousin à blagues, Moussa Coulibaly;

    Azawad, tu m’avais aimé quand tu n’étais que la paisible cuvette plate me servant de pâturages verts de saison froide que mes chamelles fréquentaient durant 7 mois (Septembre-Mars) quand il pleut, un an sur dix;

    Maintenant que tu es squatté par les Ichoumar SDF narcotrafics et terro-jihadistes, je ne t’aime plus, Azawad, et à jamais!;

    Adieu, mon regretté Azawad; tu seras le prochain bastion de la foutaise cafouillée des Terroristes Coalisés Aqmi-Ançar Chaïtan-Etat Islamique, comme le fut la forêt colombienne pour les FARC . Cousinement”

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