Pour protester contre la présence de la CM-FPr de Me Harouna Toureh non signataire du protocole divisant le Mali en deux entités : Les sécessionnistes refusent de participer aux travaux

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Pour protester contre  la présence de la  CM-FPr de Me Harouna Toureh non signataire du protocole divisant le Mali en deux entités
Vue partielle de la cérémonie d’ouverture

Du coup, les réunions thématiques, qui devaient suivre la cérémonie d’ouverture officielle déroulée dans une ambiance chaotique, ont été suspendues. On espère leur reprise ce matin.

 

En effet, les groupes signataires du protocole d’entente du samedi 13 septembre réclamant un fédéralisme de l’Etat malien (le MNLA, le HCUA, le MAA-dissident, la CM-FPR II, la CPA et une partie du MAA-loyaliste) après avoir causé le retard de plusieurs heures de la cérémonie d’ouverture, ont aussitôt claqué la porte peu de temps après la lecture de leur discours. Ils contestaient notamment la présence de la CM-FPR de Me Harouna Toureh qui a refusé de signer ce protocole d’entente, car estimant qu’il viole les dispositions des accords précédents et de la feuille de route de juillet dernier. A les entendre, la CM-FPR n’a pas le droit de siéger à la même table parce qu’elle n’est pas belligérante.

 

 

Pourtant, en recevant la veille son homologue malien Abdoulaye Diop, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra avait insisté sur la nécessité de se conformer à ce dernier document qui, selon lui, assoit les principes des négociations qui doivent dégager ” une solution et aboutir à une paix juste dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale et l’unité du peuple malien “.

 

 

Cette vision ne semble pas être partagée par les groupes armés signataires du protocole du samedi dernier qui n’ont pas hésité à réclamer le fédéralisme de l’Etat malien qui, pour beaucoup, n’est qu’un pas supplémentaire vers l’indépendance des régions du nord du pays.

Signalons que dans ce protocole figure une disposition qui justifie la politique de la chaise vide adoptée par ses signataires. En effet, l’article 4 dudit document dispose que ” les parties limitent désormais les mouvements aux signataires du présent protocole “. A travers ce texte, leur idée est de fermer la porte des pourparlers à tous ceux qui ne soutiendraient la partition du pays. Ils avaient même menacé de boycotter carrément la cérémonie d’ouverture des travaux et auraient mis à exécution cette menace n’eüt été l’intervention de l’équipe de médiation. C’est donc une manœuvre de plus du MNLA et ses alliés qui sont visiblement loin d’avoir renoncé à leur projet sécessionniste. Ainsi, après les différentes allocutions, les séances de travail au niveau des quatre groupes thématiques ont été levées dans l’espoir qu’elles reprennent aujourd’hui mardi. Une décision qui a été prise suite à la sortie des groupes armés signataires du document.

 

 

Notons que dans sa démarche de soutenir l’unité du pays, la CM-FPR de Harouna Toureh pourra notamment compter sur le soutien d’une grande partie du MAA-loyaliste ainsi que du GATIA. Reste maintenant à déterminer la position du dernier né des groupes politico-militaires en l’occurrence le MPSA dont le secrétaire général, Boubacar Sadek Ould Taleb, est attendu ce matin dans la capitale algérienne pour participer aux pourparlers. D’abord annoncé du côté de la coordination qui regroupe les radicaux du MNLA, du HCUA et du MAA-dissident, une source nous a confié qu’il aurait plutôt été convaincu par les arguments des unionistes.

 

Dans une déclaration à la presse, le chef de la délégation malienne aux pourparlers d’Alger, Abdoulaye Diop, s’est dit malgré tout confiant de l’issue de ce processus. Il estime que dans les négociations, des réactions comme celles observées hier lundi sont normales. Mais que les échanges vont se poursuivre surtout au niveau informel pour tenter d’amener les différentes parties à s’entendre. C’est dans cette atmosphère très lourde que s’est terminée la première journée des négociations directes entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord du pays.

             Massiré DIOP depuis Alger

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10 COMMENTAIRES

  1. Ces bandits armes ne representent qu’eux-memes et non les populations du nord Mali.Alors pourquoi prendre une decision quelleconque avec eux engageant ces memes populations.
    Soyons serieux mes chers compatriotes. Ce probleme ne pourra etre resolu ni a Alger non plus a Bamako, mais c est a Tombouctou Gao et Kidal.
    C est aux populations de ces trois regions de decider de leurs sorts par la voie d’un referendum ou vote. Scotland vient de donner l’exemple. Alors pourquoi pas la meme procedure pour le Mali. C est la voix de la majorite de ces populations qui doit importer et non un quelconque accord entre groupes armes et etat,

  2. vraiment nous sommes fatigues des revirements de positions de ces rebelles. Un jour oui, ils reconnaissent integrite et laicite du Mali et le lendemain non, ils veulent leur independance ou je ne sais quoi.
    Sont ils vraiemnt lucides?

  3. JE TIENS A DIRE AU MINISTRE DIOP ,D,EVITER L,EXPRESSION PAIX DURABLE AVEC CES INTERLOCUTEURS ,CAR ILS NE COMPRENNENT PAS LE SENS DE CE ADJECTIF ,CES SONT DES JUSQU,AUX BOUTISTES ,SANS RAISON ,NI COEUR .CE PSEUDO POURPARLER INTER-MALIEN ,N,ABOUTIRA A RIEN ,LE MALIEN DOIT SE PREPARER A UNE GRANDE GUERRE CONTRE CES SEPARATISTES .IL N,Y A PAS D,AUTRES POSSIBLITEES EN DEHORS D,UNE GRANDE GUERRE CONTRE CES TRAFIQUANTS ?NOUS SAVONS TOUS MAINTENANT QUE MR IBK A TOUT PERDU ,SON POUVOIR EST LIMITER A COULOUBA ETR RIEN D,AUTRES ET EN PLUS ,PERSONNE NE LUI FAIT CONFIANCE .LE PAUVRE DANS CES GRANDS BOUBOUS VOYAGE COMME UN OISEAU SANS REELE POSITION POLITIQUE CAPABLE DE BOUGER LES LIGNES AU NORD ET LE MALIBA S?ENFONCE TOUS LES JOURS .LEQS CONSEQUENCES DE L,ELECTION D?IBK §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

  4. C’est Un pourparler entre maliens Je ne vois pas pourquoi certains separatists claquent la porte par la presence d’un tel ou tel groupe. En plus mieux que les partis prennent leur temps Avec le gouvernement de bien discuter pour un accord definitif pour la paix et la reconciliation au lieu de vouloir coute quecoute un accord arraché sans de vraies EntEntes.

  5. Rien de définitif ne viendra d’Alger : Le régime algérien veut continuer à “controler” le Mali, et pour cela il se ménagera toujours des “trous” dans le processus pour rester présent sur le terrain. Il fallait négocier ailleurs, comme Ouagadougou par exemple.

  6. Ces négociations ne donneraient rien de potable, il faut s’apprêter aux combats inéluctables. Ces hommes ne savent même pas ce qu’ils veulent réellement. Ils seront punis pas le bras d’Allah le tout puissant.

  7. Personnellement, je pense que tout ça n’est qu’une perte de temps et d’argent, personne ne sortira satisfait de cette mascarade de négociation, la seule solution reste militaire, ont se fait botter le c.u.l ou on botte le leur point barre 👿 👿 👿

  8. Pour moi, il n’est pas nécessaire de se précipiter pour avoir un accord de paix bâclé. Tout va bien se passé et nous devons juste faire de sorte que la communauté internationale et la médiation soient d’accord avec nous sur le non franchissement des lignes rouges du Mali.

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