Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, arrivé lundi à Paris, a rencontré hier mardi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius pour parler de la situation dans le nord du Mali, aux mains de groupes islamistes armés. Le chef de la diplomatie française a profité de la rencontre pour rappeler au chef du gouvernement de transition que la reprise de la coopération économique avec notre pays est conditionnée à l’élaboration d’une feuille de route, notamment la fixation des dates des prochaines élections générales.
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Le ministre des affaires étrangères français Laurent Fabius avec le premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, à Paris, le 27 novembre 2012.[/caption]
Comme annoncé, le premier ministre, Cheick Modibo Diarra, à Paris depuis lundi, a été reçu hier mardi par le ministre français des Affaires étrangères
Laurent Fabius pour parler de la situation dans le nord du Mali, aux mains de groupes islamistes armés. L’échange a porté principalement sur la crise malienne, en particulier sur ses aspects politique et militaire. Cet entretien leur a permis de faire le point sur l’état d’avancement du processus politique au Mali, ainsi que sur la rédaction d’une feuille de route, qui conditionne la reprise de notre coopération. Une réponse à la requête du Premier ministre qui a plaidé pour le retour des partenaires techniques et financiers. D’ailleurs, Cheick Modibo Diarra a assuré le chef de la diplomatie française que la feuille de route du Gouvernement serait transmise très bientôt à la communauté internationale après son adoption par les députés maliens
Sur le plan sécuritaire, l’entretien a permis de revenir sur la planification de l’opération africaine dont le Conseil de sécurité des Nations unies sera prochainement saisi et sur la restructuration en cours des forces armées maliennes."
Avant de le tenir informé des derniers développements politiques et sécuritaires au Mali, le Premier ministre a réitéré la condamnation de l’enlèvement d'Alberto Rodriguez Leal, citoyen français survenu le 20 novembre dernier au Mali et à mis l'accent sur la nécessité de mutualiser les efforts pour lutter contre les prises d'otages que les terroristes utilisent comme des moyens de pression et de chantage. Il a ensuite expliqué les attentes du Mali de la résolution des Nations Unies autorisant le déploiement d'une force militaire internationale pour la reconquête des territoires occupés.
Abdoulaye DIAKITE