Tirs de roquettes à Gao pendant la visite du chef d’état-major des armées Françaises

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L'amiral Guillaud
L’amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir au Mali en provenance de Centrafrique, pour une visite d’adieux aux troupes.

L’amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir au Mali en provenance de Centrafrique, pour une visite d’adieux aux troupes.

 

 

La base française de l’opération Serval à Gao a été la cible de tirs de roquettes mardi matin un peu après 8 heures alors que le chef d’état-major des armées (CEMA), l’Amiral Édouard Guillaud, se trouvait sur place. Deux engins, tirés des environs de Batan, à une dizaine de kilomètres au nord de la «base désert» de l’opération Serval, ont atterri non loin de la piste d’aviation, sans faire de victimes.

 

 

L’alerte a aussitôt été déclenchée et des véhicules blindés de reconnaissance et des hélicoptères Gazelle envoyés sur la zone supposée des tirs. L’amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir à Gao en provenance de Centrafrique, pour une visite d’adieux aux troupes.

 

 

La «base désert» de Gao, qui compte 1200 militaires français, est ponctuellement la cible de tirs de roquettes. Les groupes armés terroristes tentent régulièrement de frapper le camp militaire. Le contrôle permanent de la zone a néanmoins permis à plusieurs reprises de neutraliser les sites de lancement avant qu’ils ne soient utilisés.

 

 

Le 2 février, cinq roquettes ont ainsi été découvertes sur leurs rampes de lancement artisanales. Le dernier tir remontait au 25 décembre. «La menace terroriste a été durablement réduite mais reste présente. Il faut garder la pression», a déclaré l’amiral Guillaud aux militaires de Serval. Sa visite s’est poursuivie normalement.

Par Alain Barluet

Source: lefigaro.fr

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1 commentaire

  1. Quand il s’agit de protéger leur amiral à Gao toutes les dispositions sont prises mais pour un 1er ministre malien qui veut atterrir à Kidal la y’a personne…

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