Retrait du projet de révision constitutionnelle : – Fin de l’ultimatum ! – IBK tranche !

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KOULOUBA : L'Interview du Président de la République, S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA, en langue Bamanakan, sur les consultations en cours
Ibrahim Boubacar Keita

Après plusieurs marches et meetings de contestation contre le projet de révision constitutionnelle initié par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, la Plateforme « Antè A Bana : Touche pas à ma constitution ! » muscle ses moyens de menaces contre le pouvoir pour obtenir « le retrait pur et simple » du projet. Dans une lettre ouverte en date du 7 Août 2017 adressée au Chef de l’Etat, le mouvement lance un ultimatum à celui-ci de retirer du circuit le projet au plus tard ce jour, mardi 15 août 2017 à minuit. Passé ce délai, la Plateforme « Antè A Bana » dit se réserver le droit d’user de tous les moyens que lui offrent la Constitution du 25 février 1992 et les lois de la République afin de se faire entendre. Et selon le juriste Brahima Fomba, membre de la Plateforme, ces moyens n’excluent pas un appel à la désobéissance civile. Le même jour, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta annonce à la télévision nationale sa détermination à mener le processus de révision au bout, tout en laissant une grande marge à la concertation et au dialogue. Question : De quoi demain sera-t-il fait après l’expiration de l’ultimatum ce minuit ?

Un gros nuage plane au-dessus de la République. Et la tempête promet un face à face d’une rare intensité. Telle est la conception générale de l’opinion sur le climat politico-social actuel du pays depuis l’Assemblée générale du 07 Août 2017 de la Plateforme « Antè A Bana : Touche pas à ma constitution ! »

A l’origine de l’effroi populaire, l’ultimatum lancé par la Plateforme pour le retrait du projet de révision constitutionnelle à travers une lettre ouverte adressée au président de la République.  Le contenu de la lettre a été officiellement dévoilé à la presse, le jeudi 10 août 2017, au cours d’une conférence presse couplée avec une assemblée générale à la Pyramide du Souvenir de Bamako. La rencontre, qui était animée par le vice-président de la Plateforme « Antè A Bana : Touche pas à ma constitution », l’honorable Amadou Thiam,  a enregistré la présence de Tiébilé Dramé et Djiguiba Keïta du PPR du Parena, Mamadou Hawa Gassama Diaby de l’URD, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, Dr Brahima Fomba, et Mme Kadidia Fofana.

Il ressort de la rencontre que le mouvement a décidé de hisser au plus haut la barre de ses moyens de revendications avec au bout un ultimatum qui expire ce soir à minuit.

Selon l’honorable Amadou Thiam, après la tenue de quatre grandes manifestations (marche du 15 juin 2017, meeting du 1er juillet 2017, marche du 15 juillet 2017, meeting du 03 août dernier), la Plateforme a été surprise par le « mépris du président IBK ». « C’est pourquoi, poursuit-il, nous avons décidé à l’unanimité de lancer un ultimatum au président de la République. Nous avons décidé à l’unanimité lors de notre Assemblée générale du 07 août 2017 d’exiger du Président de la République, SE Ibrahim Boubacar KEITA, le retrait pur et simple de son projet de révision constitutionnelle au plus tard le mardi 15 août 2017 à minuit ».

Cette exigence de la Plateforme met-elle fin à tout espoir de dialogue entre les deux camps opposés ? Quelle sera la réaction du régime face au blocus ? Le Mali est-il au bord d’un autre affrontement ? Le Mal guette le pays. Car, la Plateforme voit déjà la peur dans l’autre camp malgré la volonté du président à aller au bout de son projet. « Cet ultimatum a déjà fait son effet. Le président IBK (à travers la correspondance du secrétaire général de la présidence, Soumeylou Boubèye Maïga mercredi dans l’après midi) demande à rencontrer la Plateforme. La dite rencontre doit se tenir la semaine prochaine. Nous lui avons demandé de nous adresser une lettre. Et cette correspondance sera analysée par le directoire, mais notre position reste inchangée à savoir le retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle. A l’expiration de cet ultimatum, nous utiliserons tous les moyens constitutionnels pour faire prévaloir nos revendications », a-t-il dit. Est-ce vraiment une panique du pouvoir ou un simple procès d’intention ?

En tout cas, en réponse à une question de journaliste, le juriste Dr Fomba rassure du sérieux de leur menace et va même à recourir, au besoin, à la désobéissance civile : « Nous sommes des stratèges, nous n’allons pas étaler toutes nos stratégies. Nous allons utiliser tous les moyens que la constitution nous offre. La gamme supérieure est la désobéissance civile (article 121 de la constitution de 1992). L’Etat de droit est le respect de la constitution, et on révise cette constitution en violation de l’article 118 ». Selon lui, la Cour constitutionnelle s’est mise dans une situation difficile et embarrassante.

Est-ce à dire que l’appel au calme et au dialogue du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, et les concertations en cours vont à l’eau ? Que va-t-il se passer maintenant?

Youssouf Z Kéïta

 

REVISION CONSTITUTIONNELLE

IBK tranche !

Pour la première fois depuis le début du débat autour du projet de révision constitutionnelle, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est adressé à la nation malienne, lundi 7 août 2017, à la faveur d’une interview accordée à l’ORTM. Occasion pour le chef de l’Etat de trancher entre les partisans du « Oui » et ceux du « Non » : le processus doit aller à son terme. Il trouve sa motivation en la confiance placée en lui par « le peuple malien avec comme mandat d’instaurer toutes les voies, tous les chemins qui peuvent conduire à la paix ». Toutefois, le président réitère sa bonne foi et sa disponibilité à continuer les échanges avec toutes les forces vives de la nation afin de parvenir à une solution commune autour de ce projet  envisagé dans le cadre de l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

« Les consultations auxquelles je me consacre en ce moment sont de l’ordre de convenance qu’en cas de besoin, le chef de l’Etat rencontre telle ou telle catégorie sociale, telle ou telle catégorie de citoyens, rien que de plus normal dans une démocratie. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré les institutions de la République et les partis politiques.» Cet appel au calme du président de la République, soutenu par des garanties de poursuivre les réflexions sur la loi référendaire avec toutes les parties concernées, sera-t-il suffisant pour étouffer la colère dans les rues?

En plus de montrer qu’il est à l’écoute de tous les protagonistes sur la question de la révision constitutionnelle, le président de la République affiche, à travers cette sortie, sa volonté de cheminer désormais avec tout le monde dans le processus de révision en cours. Mais, cela ne peut se faire que dans le calme et l’écoute. D’où son appel au calme et son invitation à la réflexion et à la discussion.

Certes, le président de la République regrette la polémique autour du sujet, mais ne le fustige pas. « Dans un pays, il arrive des moments où le sommet doit essayer de prendre le cours de la Nation. Et cela peut arriver à tout moment, même quand on ne s’y attend pas; un événement peut en amener un autre. Et cela amène à interroger les uns et les autres sur la pertinence d’une décision que l’on prend sur le plan de l’intérêt général de la Nation. C’est le cas aujourd’hui. Chacun aura remarqué que depuis qu’on est entré dans ce projet de révision constitutionnelle, de la voie référendaire, il y a beaucoup de mouvements, beaucoup d’agitations. Mais de quoi s’agit-t-il? » Ainsi, IBK entend prendre personnellement la commande des échanges avec les forces vives de la nation.

Toutefois, le chef de l’Etat n’abandonne pas pour autant le projet et semble décidé à le conduire jusqu’au bout. « Nous avons eu comme mandat du peuple malien d’instaurer toutes les voies, tous les chemins qui peuvent conduire à la paix. Les consultations auxquelles je me consacre en ce moment sont de l’ordre de convenance qu’en cas de besoin, le chef de l’Etat rencontre telle ou telle catégorie sociale, telle ou telle catégorie de citoyens, rien que de plus normal dans une démocratie. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré les institutions de la République et les partis politiques. Aujourd’hui, c’était le cas des notaires et des avocats. Nous leur avons expliqué notre démarche qui n’est d’aucune malice que ce soit, simplement dans le cours de l’action gouvernementale. Il est des moments où il faut décider.

Chacun sait que la question de la révision constitutionnelle au Mali est récurrente. C’est la troisième tentative. Les deux premières fois, il y a eu surtout le souci essentiel de conformation avec la gouvernance institutionnelle souhaitée au sein de l’UEMOA en ce qui concerne la création d’une Cour des comptes, laquelle création ne peut se faire que par voie référendaire. Nous avons également fait le constat qu’au sortir de l’Accord pour la paix et la réconciliation, il y a des attendus au plan institutionnel, notamment comment faire en sorte que certaines catégories et couches sociales puissent être dans la décision nationale, couches et catégories dont le concours s’est avéré utile dans la médiation intercommunautaire. C’est le cas des légitimités traditionnelles (chefferies et autres) que nous avons dû solliciter. Comment le faire ? La voie de la création d’un Sénat a paru la plus idoine pour ce faire. Pour beaucoup, cela devrait se faire dans le cadre d’un quota que le chef de l’Etat pourrait gérer à hauteur de souhait et avec des critères d’accord parties pour que les personnalités en question soient les plus représentatives possibles. Et également voir certaines choses qui, au cours de l’application de la Constitution de 1992, se sont avérées difficiles ou impossibles.»

 

IBK s’aligne derrière l’avis de la Cour constitutionnelle

Selon le président de la République, sa nouvelle démarche est la suite logique de l’avis et de l’arrêt rendus par la Cour constitutionnelle, la juridiction compétente en la matière. Au-delà, le président de la République a mis le curseur sur le manque des politiques aux instruments juridiques mis en place pour régler les problèmes politiques qu’il regrette.  « Il reste entendu qu’une Constitution, comme toute œuvre humaine, est perfectible. Il est bon qu’au bout d’un moment, l’on puisse revoir la copie et convenir des changements opportuns à apporter. C’est cela qui a motivé ce projet de révision constitutionnelle qui est de la prérogative du chef de l’Etat et de l’Assemblée nationale. Donc, nous avons usé de cela pour soumettre à l’Assemblée nationale un projet de révision constitutionnelle, lequel projet a fait l’objet de beaucoup d’examens, de va-et-vient pour qu’enfin de compte l’Assemblée nationale statue. Elle a adopté le projet de révision constitutionnelle. Après le vote qui était favorable à l’exercice, l’opposition républicaine a estimé devoir ester en justice. Elle a saisi la Cour constitutionnelle, laquelle a rendu un avis et un arrêt. Je crois que jusqu’à preuve du contraire, l’avis de la Cour constitutionnelle n’est pas susceptible de recours. Voici la phase à laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui. La Cour constitutionnelle a estimé que la révision est tout à fait constitutionnellement recevable, mais qu’il y a, çà et là, des aspects à revoir. C’est ce qui est en cours aujourd’hui.»

A en croire le président de la République,  la finalité recherchée à travers ces consultations en cours est « le consensus, l’apaisement et nous souhaitons toujours qu’une décision, prise au nom de la Nation, dans l’intérêt bien compris de la Nation, soit partagée par cette nation-là. Il est évident que cet effort-là, nous le conduisons et nous ne le laisserons pas jusqu’à ce que nous fassions le constat. Peut-être, y-a-t-il impossibilité ou refus d’avancer ensemble, mais nous ne baisserons pas les bras et nous continuerons de voir les uns et les autres, telle est notre mission et nous l’utiliserons bien volontiers.»

Par ailleurs, le président appelle les uns et les autres à ne pas priver le peuple de son droit de vote.

« Nul ne peut aujourd’hui dire qu’il s’oppose à ce que le peuple malien exerce son droit de vote. Or, dire aujourd’hui qu’il n’y aura pas de révision constitutionnelle n’est pas républicain. Cela est anti national, en tout cas contraire au droit. Le devoir de l’Etat est de garantir tous les droits des citoyens de la République, y compris le droit de vote. C’est le devoir de l’Etat républicain.

Je le dis très clairement : nul ne peut s’opposer à l’exercice de ce droit sans violer la loi. Dès lors, je vais encore appeler chacun à la raison, chacun à savoir garder ses raisons et faire en sorte que notre vivre ensemble, notre devoir aujourd’hui d’être ensemble au chevet du Mali se confirme, se poursuit dans le seul but de faire en sorte que ce pays gagne en paix. Cette paix est et doit être l’objet essentiel. Ce qui est fait dans le cadre de cette révision constitutionnelle participe à cette recherche de paix, car il faut le dire, c’est bien évidemment dans la suite de l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali que cette révision est envisagée. Et si nous n’y allions pas, nous pourrions donner argument à beaucoup d’autres, pas seulement à certains de nos frères, de penser que nous sommes en train de revoir notre engagement pour faire la paix et cela ne serait pas très heureux

Coïncidence ou fait bien calculé ? Le même jour de l’adresse à la nation du président de la République, la Plateforme « AN TE A BANA-TOUCHE PAS MA CONSTITUTION » lance un ultimatum pour le retrait pur et simple du projet de loi constitutionnelle  dans une lettre ouverte au président de la République. « Mobilisés depuis le 11 juin 2017 pour exiger du Président de la République le retrait de son projet de révision constitutionnelle, notamment à travers l’organisation de deux marches pacifiques à Bamako les 17 juin et 15 juillet 2017 et deux meetings les 1er juillet et 3 août 2017 et de manifestations populaires à l’intérieur du pays ainsi que dans la diaspora ;

Ayant réitéré de nombreuses fois notre demande de retrait du projet de révision de la Constitution du 25 février 1992 en attendant la réunion des conditions qui font actuellement défaut pour le respect de l’article 118 de la Constitution et des conditions sécuritaires indispensables à la tenue d’un scrutin référendaire garantissant la participation libre, transparente et démocratique de l’ensemble du peuple malien ;

Surpris de constater que le Président de la République est resté sourd à nos revendications malgré les manifestations de protestation contre la révision constitutionnelle qui ont mobilisé des centaines de milliers voire des millions de Maliens et malgré les correspondances qui lui ont été adressées dans ce sens ;

Consternés par le mépris souverain affiché par le Président de la République face aux centaines de milliers de citoyens maliens que nous sommes ;

.Très fortement attachés à la Constitution du 25 février 1992 et plus que jamais engagés dans un esprit républicain à défendre nos droits constitutionnels ;

Avons décidé à l’unanimité lors de notre Assemblée générale du 07 Août 2017 d’exiger du Président de la République, SE Ibrahim Boubacar KEITA, le retrait pur et simple de son projet de révision constitutionnelle au plus tard le mardi 15 août 2017 à minuit ;

Avons également décidé lors de cette Assemblée générale de signifier au Président de la République qu’à défaut d’une réponse favorable dans ce délai imparti ;

LA PLATEFORME AN TÈ A BANNA -TOUCHE PAS MA CONSTITUTION qui assimilerait ce refus à une atteinte grave à la Constitution du Mali, se réserve le droit d’user de tous les moyens que lui offrent la Constitution du 25 février 1992 et les lois de la République afin de faire aboutir ses revendications légitimes », peut-on lire dans ladite lettre signée, à Bamako le 07 août 2017, par l’Assemblée générale de la Plateforme.

C’est donc dire que les positions des parties opposées restent figées sur le projet de révision constitutionnelle.

Youssouf Z Kéïta

 

 

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35 COMMENTAIRES

  1. IBK est élue pour faire avancer le MALI et nous sommes sur le bon chemin , nul n’a le droit de saboter les actions du président.

  2. Il n’est vraiment pas question d’économie d’une révision constitutionnelle au MALI, ça fait mal de le dire mais ce pays est bourré des personnes tarées qui ne veulent pas que ce pays évolue. Il est temps de se conformiser aux autres pays dont nos biens sont liés.

  3. C’est vraiment ridicule de la part de ses opposants. Des politiciens qui ne veulent que la destruction et la déstabilisation du pays. Mais où va le sens de la citoyenneté et du patriotisme ? se réunis et dire de n’importe quoi. Donc c’est vous qui aimiez le pays que les autres ? ou pensez-vous que vous aimez le pays que cette majorité silencieuse qui a élu le président de la République ? si c’était ça le pays même allait se confier à vous mais sachez que c’est IBK qui a juré d’apporter tous ce que ce pays a besoin pour sa stabilité et sa notoriété et c’est ce qu’il est en train de faire. Mais vous vous ne trouvez aucun soutien que l’intoxication, la destruction et j’en passe. Mais sachez que la jeunesse Malienne ne vous suivra pas sur ce chemin destructeur. La jeunesse aspire à un changement et ce changement, cette jeunesse la voit venir avec cette nouvelle constitution qui se pointe à l’horizon grâce aux suffrages de nous les jeunes surtout. Vive la jeunesse malienne, vive la nouvelle constitution pour que vive le Mali !!!

  4. Le e problème de la constitution dont les opposants veulent tromper l’apparence des pauvres citoyens comme nous au profit de leur ambition politique est désormais chose comprise. Il veulent la réalisation de cet adage Bambara :” Ni dô ka ba ma sa dô ka na te dia!” ô tê wa?. OK, Continuez ces marches illégales, tous les maliens savent maintenant vos propagandes. Et Vous savez que le président actuel n’a pas été élu dans le mensonge donc si vous voulez venir au pouvoir montrez que vous avez l’amour du pays. En prônant la paix et en aidant le président à créer des institutions fortes qui pourront rassembler les maliens mais pas de les diviser comme vous voulez.

  5. Ce n’est pas pour ne rien que les maliens ont mis leur confiance à IBK. Il n’est pas quelqu’un à se faire intimider par des quelques marionnettes qui prennent nos routes sans autorisation. Mais la patience de tout homme a des limites donc ressaisissez-vous, acceptez la vérité et accompagnez-lui car c’est la confiance de la majorité des maliens qui repose sur lui. Ils l’ont confié leur confiance et cela est loin d’être pour ne rien. Donc il doit les satisfaire, qu’on l’accompagne à accomplir sa mission c’est ça qui est demandé

  6. Si le président décide de maintenir le projet , le référendum se fera et nul ne peut contre cet état de fait car un droit démocratique pour le président d’inviter son peuple à se prononcer sur son avenir et sa vie . Et seul ce peuple par les voies démocratiques et souveraines peut décider de son sort et non une poignée de piètres personnes qui se substituent à lui . Le combat démocratique se gagne dans les urnes et non dans la rue , les soient-disant opposants ont montré leur immaturité démocratique en faisant circuler un “ultimatum bidon ” par ignorance des règles de la démocratie .

  7. Soyons conscients des enjeux de nos actes et regardons la réalité actuelle en face : devons nous continuer à faire pleurer le peuple malien ? Non ! Ensemble , main dans la main , allons à la rencontre de notre destin! Le Mali et rien que le Mali !

  8. Bien avant le lancement de leur sale ultimatum le président IBK avait déjà commencer les concertations et il était prévu qu’il allait recevoir la plateforme ANTE ABANA donc ce n’est pas par peur qu’il a décider de les recevoir.

  9. votre lettre a été rejeter par l’ensemble des maliens conscient de l’enjeu de ce projet pour le mali,et inchallah le 16/aout nous allons vous montez la force républicaine,le monde entier verra les vrais maliens soutenant sont le président et le révision constitutionnelle.

  10. cette marche est anticonstitutionnelle car chacun a le droit de choisir sont camp ; exécutif a juste soumit le peuple a une vote référendaire se qui est légale. conformément a la réalité d aujourd’hui la nouvelle constitution et le garant de la paix de la stabilité et la relance économique de notre paye.

  11. le peuple malien n’est pas représenté par vous, vous n’êtes qu’une minorité, delà a donner une ultimatum a un président démocratiquement élue qui selon la loi a le droit de reviser la constitution en voie de la vote référendaire, vraiment c’est déplorant.

  12. ici c’est la guerre des idées pour l’avenir du MALI an ta bla fan da djelima on est prés a tous pour le fonctionnement du MALI .jamais le Mali ne sera dans la mais de l’ultimatum de sexe et drogue ,,,,,,,,,,,soub an na laye

  13. Le premier ennemi du Mali c’est ces opposants. Ils sont pire que satan. Si on ne fait pas attention son obsession pour le pouvoir va amener notre pays à la destruction totale.

  14. Levons nous la jeunesse malienne pour sauver notre pays a des détracteurs caractérisés.OUI a la revision constitutionnel OUI a la paix .

  15. LE MUSCLE N’A JAMAIS GAGNER LE POUVOIR, C’EST LA SAGESSE .ils n’on qu’a mangé c ultimatum on écoute personne et on a déjà notre réponse ,que sa passe ou pas on est d’accord pour la révision constitutionnelle

  16. Jeunesse Malienne mobilisons nous tous pour soutenir la révision constitutionnel pour un Mali unit et Prospère .

  17. Il n’y a pas de mensonge ni de secret dans cette constitution, il n’y a que des éclaircissements. Elle a été mise sur tout les sites web du Mali, traduit dans toute les langues nationale du Mali et mis à la disposition de tous les maliens que tu sois illettré ou lettré.

  18. C’est à vous de la fermer purement et simplement car vous pouvez dire NON mais vous ne pouvez pas empêcher la population consciente de son droit de vote et qui est dans la démocratie l’un des premiers droits du peuple

  19. Mali IBK Mali Référendum Mali une nouvelle constitution .OUI a la révision constitutionnel OUI au Projet d’IBK nous la jeunesse vous soutiennent .Vive IBK et ses Projets.

  20. Jeune du Mali mobilisons nous pour dire OUI a cette référendum dans le but d’un Mali unis et prospère.

  21. Mali IBK Mali Référendum Mali une nouvelle constitution .OUI a la révision constitutionnel OUI au Projet d’IBK nous la jeunesse vous soutiennent .Vive IBK et ses Projets.

  22. A part IBK qui d’autre peut sortir ce pays de la crise, je ne vois pas vu la situation actuelle.Le temps presse, ensemble nous arriverons à bon port. Unissons nous pour un Mali de paix et indivisible.OUI AN SONNA

  23. On peut calculer la valeur d’un homme d’après le nombre de ses ennemis et l’importance d’une œuvre d’après le mal que l’on en dit.IBK est un vrai patriote.VIVE LE MALI.

  24. C’ETAIT UN MONOLOGUE ET NON UN DISCOURS .OUVREZ VOS YEUX .LE GRANFRERE DIT QU’IL FAUT CONVENTION DE REVISION DE LA CONSTITUTION MALIENNE EN 3 MOIS CE SERAIT CHOSE FAITE ET COUPLER AVEC LE PRESIDENTIELLE POUR QUE RPM S’EN AILLE.

  25. IBK tient son pouvoir du peuple, ce peuple ne veut pas de la revision reconstitutionnelle, pourquoi il est aux ordres de la France?

  26. A partir de minuit le Mali connaîtra une nouvelle épisode . L’entêtement de IBK illustre sa mauvaise foi et son mépris envers le peuple qui l’a élu . Il est aux ordres de la France. Il va voir avec le peuple a partir du 15 Aout 2017 a Minuit .

  27. chers compatriotes je vous appelles a se retenir et à se comprendre sur le sujet de la révision constitutionnelle, tout sa c’est pour le mali les deux consulter vous et parler pour sauver le mali

    • Par la grâce d’Allah ne se passera rien après je sais quel ultimatum. Laissons nous respirer les chercheurs de pouvoir. Le pouvoir est un fait de Dieu pas de l’homme.

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