La semaine dernière, les éléments du Syndicat national de la police ont manifesté une fois de plus leur mécontentement vis-à-vis de leurs chefs hiérarchiques. Cette fois-ci, c’était par rapport à leur notation. La Direction n’a trouvé autre alternative que de surseoir à la notation en la remettant à une date ultérieure.
C’est le mercredi dernier que les agents de la Police Nationale, notamment du Groupement Mobile de Sécurité (GMS) ont reçu leur notation. Conformément aux textes, ces agents sont notés chaque année durant les mois de juin et juillet. C’est ainsi qu’ils ont reçu leur notation. Mais la colère a failli pousser les éléments à commettre des bêtises. Toutefois, ils ont refusé de signer pour attester qu’ils assument et acceptent la notation. Ils affirment avoir tous la note passable, ce qui voudrait dire qu’ils ont effectué un travail insuffisant pour ne pas être notés assez bon ou très bien.
DES PRATIQUES DISCRIMINATOIRES?
C’est ainsi que ces éléments du SPN, se sentant lésés, ont pris à témoin le Secrétaire général dudit Syndicat M. Tidiani Coulibaly. Ce dernier, accompagné de certains membres du Syndicat, s’est rendu chez le Commandant du GMS pour faire part de la grogne des agents. Le Directeur général adjoint M. Niamey Kéïta informé, selon nos sources, aurait demandé de surseoir aux notations et de les remettre à une date ultérieure. En effet, depuis la marche des agents de la Police Nationale regroupés au sein du SPN il y a quelques mois, ces éléments affirment avoir été victimes de pratiques discriminatoires par rapport aux autres syndicats.
Signalons que le SPN compte plus de 80% de l’effectif total des agents de la Police Nationale et se donne comme objectif la défense des intérêts de tous les policiers, aux dires des leaders. Mieux vaut pour la Direction Nationale de la Police de rester vigilante face à ces crises intestines qui n’honorent pas nos forces de sécurité.
Salifou BANGALI