Bamako. Nouveau rassemblement des partis politiques avec 03 exigences
Au Mali, les partis politiques ont fait une double dénonciation, ce samedi 26 avril. A la Maison de la presse où, ils ont tenu un point de presse, le deuxième en une semaine, les partis politiques avaient cette fois des exigences à l’égard des autorités de la transition. La conférence a démarré par l’hymne national entonné de vive voix.
Les partis ont gagné en nombre et en qualité depuis le dernier point de presse. Le Professeur Ali Nouhoum Diallo, Mme Sy Kadiatou Sow, Mahamadou Sidibé et même de leaders politiques proches de l'ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga ont fait le déplacement ce samedi à la Maison de la presse. Aussi, des leaders politiques, déjà présents au précédent point de presse, étaient au rendez-vous. Oumar Ibrahim Touré fera la déclaration en français avant de céder le pupitre à Me Mountaga Tall pour le Bamanankan.
Selon les conférenciers, les partis politiques exigent des autorités de la transition le respect de la constitution et des lois. Aussi, les partis exigent le respect du pluralisme démocratique au Mali. Enfin, les partis exigent des autorités la libération des prisonniers politiques. Sur ce dernier point, un hommage a été rendu à Mamadou Traoré Le Roi, un leader politique placé sous mandat de dépôt ce vendredi, à la suite des déclarations dans les médias.
« Nous (les politiques) avons été écartés ; on nous a jetés à terre ; maintenant, ils veulent nous traîner derrière eux. C’est trop, nous ne l’accepterons pas ! », a indiqué Me Mountaga Tall dans un tonnerre d'applaudissements. Comment, explique le conférencier, voulez-vous que 1 500 personnes (participants aux concertations nationales) puissent annuler une décision prise par plus de 3 millions de Maliens qui ont voté et adopté la nouvelle constitution.
Dénonciations…
Au point de presse, les partis politiques ont d’abord dénoncé les manœuvres qui les ont empêchés d’avoir la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la Culture. En effet, leurs partis politiques avaient prévu, un meeting ce dimanche 27 avril, pour dire « non » à la tentative de dissolution des partis politiques en cours. La salle, disponible dans un premier temps, sera finalement déclarée « occupée » à cette date.
Comme annoncé au point de presse précédant, les leaders politiques ont souhaité rencontrer le Premier ministre Général Abdoulaye Maïga, qui est aussi ministre de tutelle des partis politiques. A ce jour, aucune rencontre n’a encore lieu, et les concertations se poursuivent avec des déclarations « hors sujets ». Dans leur déclaration de ce samedi matin, les partis appellent à l’« Union » et disent « non à l’exclusion ! »
Mamadou TOGOLA (maliweb.net)
Quelle est votre réaction ?
Like
2
Je kiff pas
0
Je kiff
0
Drôle
0
Hmmm
0
Triste
0
Ouah
0
-
KAMANKOLELes partis politiques actuels n'ont jamais respectés les exigences énumérées pendant plus de 30 ans de mauvaises gestions, de braderies et de falsifications des textes fondamentaux qui régissaient le Mali. Bref, ne faites pas aux autres ce que vous m'aimez pas qu'on vous fasse, c'est aussi simple que ça. A la clôture des consultations sur la relecture de la Charte des partis politiques, d'importantes décisions seront prises : 1. La dissolution pure et simple de tous les partis politiques existants au Mali 2. La reconnaissance du titre de Président de la République du Mali au Président Assimi GOÏTA 3. L'arrêt définitif du financement public des activités des partis politiques au Mali. -
Kinguiranke399 bandes de voleurs et de corrompus dirigees par les sales negres de maison pour la Metropole formates par la FrancAfrique doivent disparaitre et très rapidement. C' est le peuple Malien qui le demande et il reste souverain.
