Tous deux, ils sont riches et jeunes. Tous deux, ils appartiennent au même parti politique : le PDES (Parti pour le Développement Economique et
Respectivement, président et 1er vice –président du PDES, Ahmed Diane Séméga et Jeamille Bittar se regardent, désormais, en chiens de faïence.
Surtout, après l’annonce par le Chef de l’Etat, le 12 juin dernier, de quitter le pouvoir – la tête haute –le 8 juin 2012.
Pressenti comme le futur candidat du PDES à la présidentielle, le premier ne rêve, désormais, que d’une chose, une seule : succéder à son mentor sur le trône de Koulouba. Pour ce faire, il a changé son look, recruté une équipe de « Communications » et de conseillers occultes. Objectif : rentrer dans la peau du dauphin, celui de A.T.T.
Ahmed Diane Séméga croit dur comme fer que son heure a sonné, celle d’être calife à la place du Kalife.
De son côté, son 1er vice –président, Jeamille Bittar, n’exclut pas sa candidature à la présidentielle de 2012. Comme son président, lui aussi, entend être calife à la place du Kalife.
Mais à la différence de Ahmed Diane Séméga, il reste sur sa position : attendre les instructions du Chef de l’Etat. Pour lui, le PDES a été crée en vue de soutenir les « actions » du président de
« Nous restons mobilisés derrière le chef de l’Etat. Et le PDES reste aux côtés du président de
Ce que Ahmed Diane Séméga n’entend pas de cette oreille. Car, pour lui, A.T.T c’est du passé. Mais aux dernières nouvelles, « l’enfant terrible de
En attendant, la guerre fait rage entre les deux califes qui n’aspirent, tous deux, qu’à une chose : être calife à la place du kalife.
Le Mollah Omar